Partie 4.

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Je m'assied de nouveau et on commence.

On discutait et riais tout en mangeant quand on entends

- Vous mangez sans moi?

On se retourne tous et vois une femme dans la cinquantaine qui avait un grand sourire. Abdou Karim et sa soeur aussi souriaient

- Aïcha?

- Maman!

C'est leur mère!

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Le silence était pesant limite lourde. Dans la maison des Fayes tout le monde se regardait dans le coin de l'oeil. Le père de famille était surpris mais intérieurement content de voir cette femme avec qui elle a passé tant d'années, d'amour, de peine, de dispute et de déchirure. Elle lui manquait oui mais sa jalousie maladive elle ne lui manquait pas alors pas du tout. Cette même jalousie les avait séparé après tant d'année de mariage et 2 magnifiques enfants! Absurde. Sa femme l'avait accusé d'adultère car l'homme portait une affection particulière à sa secrétaire qui venait de Bambey et s'était confiée à son patron que sa famille était pauvre et qu'elle était le soutien de celle ci. Gentil comme est Omar Faye, l'a aidé et épaulé comme si c'était sa fille. Par contre sa femme de ce temps là ne le voyait pas du même œil. Elle lui avait tapé un de ces scandale, alertant tout le quartier lui traitant de tous les noms d'oiseau. La nuit même elle avait préparé tous ses bagages avant de retrouver son mari qui dépassé par les événements s'était assoupie sur un des fauteuils du salon:

- Je rentre chez moi, si tu n'es pas si vieux pour me mettre la honte moi je le suis pour garder ma dignité. Je veux que me répudie et tout de suite

Ses enfants avaient pleuré, quémandé, imploré à  leur mère de revenir sur sa décision mais la grande drianké avait dit niet. Son mari qui pensait que c'était juste la colère, s'était retrouvé harceler par sa femme pendant 2mois pour avoir le divorce. À la fin il lui avait donner ce qu'elle voulait. Il l'avait pas bien vécu mais se disait que si elle ne revenait pas il en trouverai une autre. Le fameux 《bateau dem, bateau costé》 Les hommes et leurs égaux légendaires!

Deux ans plutard, Il en était rien et ne voulant pas s'amouracher de gauche à droite, il avait pris la décision d'épouser la femme de son défunt ami.

Il la trouvait toujours rayonnante et ne manquer de le dire à son ami. Il aime surtout son côté joviale, chaleureuse et sa gentillesse. Cette femme qui était très belle d'une noircir d'ébène juste sublime se disait il. Il était perdu oui perdu parce qu'il les aimait toutes les deux. Qui a dit qu'un homme ne pouvait aimer deux femmes ou plus? Lui il l'était. Mais était ce une bonne idée de reprendre son ex épouse? Après tout elle l'avait manqué de respect  en le traitant d'adultère et en plus elle avait demandé le divorce, c'est elle qui voulait que ça se termine!

Mais il ne savait pas que cette femme était tenace et était là pour un but bien précis.

- Eladji Puis je te parler seul s'il te plaît dis Mère Aïcha avec un sourire

- .. Allons dans mon bureau dit il en se levant. Il se retourne aussitôt vers sa femme
Chérie je reviens d'accord

- Prends ton temps je t'attends dans la chambre

Mère Aïcha sent son coeur se serrer et une colère qui se forme au plus profond de son être. Comment ça? SON homme venait d'appeler une autre femme qu'elle  "cherie" et devant elle en plus? Quelle insulte! Sa fille lui sert la main avant de lui faire un petit clin d'oeil qui la ramène sur terre. Elle ne se devait pas d'être en colère non elle doit faire tout pour récupérer cet homme SON HOMME et faire dégager 《cette chose》(Fatou Kiné) qui l'insupporte.

Peulh bu raafetOù les histoires vivent. Découvrez maintenant