Partie 47.

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J'arrivais à Pout une heure aprèset me garai sur la route et de faire le reste du trajet à pied. Le marabout habitait dans les champs donc je ne pouvais utiliser ma voiture. Je toquais à la chambre et entendi un "entrez" et je ne me fis pas prier. À mon entrée ma surprise fut grande. Le marabout était là devant moi tout nu, assis sur la natte et avec une érection plus que alléchante. Mon dieu qu'est ce qui m'arrive. Je ne sais pas quand ni comment mais je me retrouve nue, sur le lit avec ce Habib Cissé en train de baiser durement.

Mon dieu qu'est ce que je viens de faire?

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Dans la peau de Adama

Deux mois. Deux mois sont passés depuis ce fameux jour où Bachir nous a avoué qu'il était devenue impuissant. J'avoue que ça me manque toutes ces nuits torrides où mon mari me faisait jouir de toutes les manières possibles. Mais quand j'y pense, c'est mon mari qui en souffre le plus. Je sais qu'il a honte, qu'il ne sait plus comment nous regarder mais il n'y ai pour rien. Comme d'habitude, je servis le déjeuner vu que Bachir a pris l'habitude de venir manger à la maison à l'heure du pause. J'en profite pour discuter avec lui histoire de lui faire oublier un peu ses soucis même si c'est pas du tout facile. Il est devenu très timide et passe tout son temps à prier. Après avoir étaler la nappe et déposer les cuillères et boissons, je partis prendre mon plat de maafé et retourne le retrouver dans le perron.  Au moment où je déposais le plat, Mamie sortie avec une robe tellement serré que je me demandais si elle pourra s'asseoir. Elle dépose sa fille au sol, celle ci rampa à quatre pattes et vint vers moi en souriant.

- Où vas tu? demanda Bachir la relookant de haut en bas

- Lane mossiy sa yoon? (De quoi je me mêle)

- Je suis ton mari!

- Un mari qui ne peut pas prendre soin de sa femme? Boul fatté ni danga nguémbo glace (N'oublie pas que tu es impuissant)

- Mamie dieukeur sangue la, tu dois respecter ton mari dis je

- Oh ferme la toi. Tu joues toujours à la femme parfaite mais on sait tous que tu es avec lui pour son argent. Fichez moi la paix!

Elle partit sans se retourner. C'est comme ça depuis des semaines maintenant. Elle sort quand elle veut et revient quand elle nous laissant sa fille. Et vraiment je la soupçonne d'être derrière tout ça mais je n'ai pas de preuve.

- Ne te préoccupe pas d'elle, manges dis je à l'encontre de Bachir

On commençait à manger et comme je mangeais avec la main, je coupais de la viande pour lui de temps en temps jusqu'à ce que je remarque quelque chose.

- Bachir!

- Oui?

- Elle est où la bague que je t'avais remis? demandais je arrêtant tout ce que je faisais

Il semble réfléchir. J'espère pour lui qu'il ne l'a pas égaré.

- Il y'a quelque semaines, quand on était en froid tu t'en rappelle?

Je hoche la tête.

- J'étais de tour chez Mamie et elle m'a fait un massage des mains et je ne l'ai plus revue depuis lors.

J'ouvre la bouche ahurie. Waa kii nitt leu? Je viens de comprendre et je vais tout de suite y remédier.

- Je reviens.

Je me levais et appelais mon grand père. Il décrocha aussitôt

- Maam (grand père) comment tu vas?

Peulh bu raafetOù les histoires vivent. Découvrez maintenant