Partie 58.

7.1K 705 64
                                    

Après tout ça tout est allé si vite! Rougui a été arrêté alors qu'elle tentais de fuir, Abdou Karim et sa soeur sont décédés suite au balles qu'ils ont reçu, Adama était en salle de travail malgré sa fatigue, Mamie s'était réveillé et Bachir se faisait opéré. Il a perdu beaucoup de sang mais coup de chance, Omzo était un donneur potentiel et n'a pas hésité à se mouiller le maillot.

- Poussez madame vous êtes parfaite.. oui allez y sa tête est juste là poussez.. soufflez reprenez des forces allez poussez

C'est seulement après 3heures d'un combat acharné que Adama donnait enfin naissance à ses deux magnifique bébé. Bachir était en salle de réveil, Ndeye Fatou s'était retrouvé à la police le jour même car sa blessure était superficielle.

___________________________________________ 

Dans la peau de peulh bu rafett

Faisant les cents pas devant cette porte, j'attend impatiemment la sortie du médecin. Après que que Bachir se soit réveillé, il a sombré dans un coma et voilà 8jours aujourd'hui qu'il s'est enfin réveillé. Je me languis de voir son visage il me manque.
Des pleures me sortent de ma léthargie. Je me dirigeais vers les poussette pour contempler ses deux bouilles d'ange. Ma fille est très souvent agité, mon petit garçon lui es très calme comme sa mère. Je la prenais dans mes bras pour la bercer afin d'atténuer ses pleurs mais rien y fait. Et voilà que son frère jumeau s'y met aussi franchement!

- Vous pouvez aller voir votre mari. entendis je derrière moi

Je remerciais le médecin puis ouvrit la porte. Mon coeur bat anormalement et je ne pus retenir mes larmes. Je laisse la poussette devant son lit avant de plonger sur lui le serrant de toites mes forces.

- AÏE!

Je me relevais avant de bredouiller des désolé en à plus finir.

- Tu vas bien? me demande t il doucement en me carressant la joue

- C'est à toi que je devrais demander ça! Tu m'as fais peur! J'ai.. J'ai cru que j'allais te perdre dis je difficilement

- Je suis là et c'est le plus important. Tu n'as pas eu de compli....

Sa phrase fût couper par des cris aigus. Encore les jumeaux!

- C'est.. ce sont nos enfants hein? me demande t il les yeux brillants

Je hoche la tête frénétiquement avant de lui ramener notre fils qu'il pose sur son torse. He ramène ensuite notre fille qu'il pose aussi sur son torse. Il se met à les contempler avant de sourire.

- Ils sont magnifiques... comme leur mère sourit il

Un sourire étire mes lèvres face à sa déclaration. Je l'entends murmurer des sourates à leurs oreilles. Je suis fasciné devant ce beau tableau qui se présente à moi. Puis je le vois pleurer. Avec incompréhension, je lui essuie ces quelques gouttes salés. Et comme s'il lisait dans mes pensée il me dit:

- Je pleure par ce que dieu m'a donné une deuxième chance afin de pouvoir vivre au près des miens. Je suis juste heureux de pouvoir te revoir toi et les enfants et de pouvoir vivre avec vous. Je t'aime énormément encore je t'aime encore plus de m'avoir donner ces deux merveilles.

Je meurs sur ses lèvres fougueusement ne pouvant me détacher de lui. C'est le bruit de la porte qui met fin à notre embrassade.

Cherif était venu avec Sokho et Bachir jr, puis Mayram, suivie de Omzo, et enfin ma mère, mon beau père et Alioune.

Des journées de retrouvailles fortes en émotions. Le médecin disait que sûrement d'ici deux jours il pourra sortir.

Omniscient

Peulh bu raafetOù les histoires vivent. Découvrez maintenant