Peulh bu raafet

Partie 46.

Mais il retient ma main et me demande de me lever. Je me levais et m'assied sur l'autre canapé toute honteuse. Mon mari ne veut plus de moi? Il appelle Mamie qui vient avec sa fille dans les bras. Elle me lance un scarface que je ne répond pas biensur. Bachir prend la parole

- Je ne vais pas y aller par quatres chemins.Vous avez bien remarqué que ces derniers jours je ne me sentais bien et que je vous fuyez. Je ne sais pas comment c'est arrivé mais je me dois de vous le dire car vous êtes mes femmes. Je.. je suis devenue impuissant

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Omniscient

La surprise était plus que visible sur les visages des deux femmes. Par contre l'inquiétude avait gagné le coeur du maître de maison qui voyant que ses femmes ne disaient rien, pensa au pire.

- Quoi? Tu ne pourras plus me satisfaire? ne put s'empêcher de demander Mamie

- Ay Mamie! Tu ne vois pas que Bachir est déjà au plus mal? Tu ne vois pas qu'il ne va pas bien? demanda Adama

- Eh mani nga dimbalima ngay diaay seytané (Fous moi la paix). Si ce n'était que la nourriture, je ne quitterais pas la maison de mon père! répondit elle en se levant

Bachir était au plus mal. Il ne savait pas comment ça lui ai arrivé et pourtant les analyses n'ont rien montré d'anormal.

- J'espère juste pour toi que tu vas vite guérir et t'occuper de moi sinon

Mamie laissa sa phrase en suspens et part se refugier dans sa chambre. Dans le salon, l'ambiance était des plus inconfortable. Adama se rapprocha de son mari et le prenais dans ses bras. Comme un petit enfant en présence de sa mère, Bachir se lova dans les bras de sa femme cherchant de l'affection, de la chaleur mais surtout du soutien

- Promets moi que tu ne me laissera pas tomber... Promets moi que tu ne me quitteras pas  chuchota Bachir

- Mane ak yaw sékkou gnou bayaneté. Je te le promet avait répondis Adama en resserant son étreinte

De l'autre côté de la maison, Mamie faisait les cents pas, se demandant si vraiment le marabout que lui avait présenté Ndeye Fatou n'était pas derrière tout ça. Elle avait bien remarqué ses regards appuyés sur sa personne et fallait le dire il n'était pas très discret. Pour en avoir le coeur net, elle l'appela.

- Bismilah dis Serigne Habib à l'autre bout du fil

- As salam aleykoum Serigne Habib Cissé c'est Mamie à l'appareil la copine de Ndeye Fatou dit elle

- Ah Sokhna Mamie comment vas tu?

- Je vais très bien Alhamdulilah et vous?

- Alhamdulilah, votre mari? Il va bien j'espère.

- Justement c'est pour lui que je vous ai appelé

- Ahbon? Qu'y a t'il? demanda le marabout

- Il se trouve que depuis ma visite chez vous, rien a changé. Au contraire il nous fuyait moi et ma coépouse comme la peste. Et aujourd'hui il nous a avoué qu'il était devenue impuissant.

Elle entend alors le marabout rire à l'autre bout du fil. Elle se senti à ce moment là honteuse pas de ce qu'elle avait dit mais d'avoir un mari impuissant.

- Je m'excuse d'avoir ris à votre situation mais je le savais déjà, j'attendais juste votre appel. En effet votre mari est impuissant mais ça n'a rien de normal, sa woudiou moco takk Xala (C'est votre coépouse qui en ai la cause). Venez me voir quand vous pouvez et je vous aiderez à l'enlever inchalah monologua le dit marabout