Chapitre 14

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 Tous les regards s'étaient tournés vers eux. Mais l'un comme l'autre, ils s'en fichaient, seul leur dispute ne comptait.

- T'es qu'un enfoiré de première Daryl Ortega ! Comment j'ai pu..., elle s'arrêta de parler, des larmes commencer à couler.

- Écoute, on réglera ça plus tard OK ? Là, j'ai pas le temps de gérer une crise.

- Pardon ?! Mais moi, j'ai pas envie de régler ça plus tard ! Parce que je te préviens, c'est la dernière fois que tu me vois ! Je veux plus te voir ! Disparais de ma vie ! hurla-t-elle en s'avançant en direction du vanne.

- Tu me fais une scène devant tout le monde juste parce que tu viens de découvrir que j'étais un chef de gang ? Putain, j'ai vraiment était con de te mettre dans mon lit, mais en même temps, ça a été hyper facile !

Lisa s'arrêta net, il venait vraiment de dire devant tout le monde qu'elle était une fille facile ? Comment pouvait-il dire ça après tous les moments qu'ils avaient partagé ? Puis, soudain, elle eue une idée, il venait de lui faire mal ? Très bien, elle en ferait toute autant.

Elle ouvrit la porte côté passager du van, se retourna lentement, toucha son ventre et lui balança en pleine figure :

- Tu sais quoi ? Mon enfant n'aura pas de père.

Après avoir lâché cette bombe, qui avait cloué le bec de Daryl et choqué les autres garçons, elle monta dans le van et ferma la porte. Puis, le véhicule démarra et partie, en laissant un Daryl ce disant qu'il venait de faire l'erreur de sa vie.

*******

[ 1 H après l'enlèvement d'Eva ]

La porte de l'appartement claqua tellement force que les sens d'Eva se mirent en éveille. Des pas lourd venaient dans sa direction. Eva avait peur, mais elle essayait tant bien que mal de ne pas pleurer. Privé de la vue, à cause du noir d'encre de ce petit espace où elle ne pouvait qu'être en position assise, Eva essayait tant bien que mal de bouger, car elle commençait à avoir mal partout. Elle avait les mains et les pieds attachaient, un scotch plus un ruban, qui étaient bien attaché autour de sa tête, l'empêchaient de parler. Pour ne pas céder à la panique, elle se disait que quelqu'un allait forcément venir la secourir. Depuis qu'elle s'était réveillée, la jeune femme n'avait pas encore eu de contact avec son agresseur, mais une chose était sur celui qui avait ordonné son enlèvement ne pouvait être qu'Arès.

Une porte s'ouvrir, puis, Eva distingua que quelqu'un déplaçait des objets. Enfin, la personne ouvrit la petite porte où était retenue Eva. Comme elle était plongé dans le noir, le surplus de lumière l'éblouie fortement. Eva plissa les yeux, et se cacha comme elle pouvait le visage. Puis, quand ses yeux s'habituèrent à cette luminosité, elle se rendit compte, que depuis tout ce temps, elle était enfermé à l'arrière d'un placard à balais. Mais sa stupeur fut bien plus grand quand elle découvrit l'identité de son kidnappeur ; la vingtaine, cheveux blonds, yeux verts et barbe de quelques jours : Donovan.

- J'dois dire que ça a été drôle d'être ton voisin sympa et de gagner ta confiance. Maintenant, tu vas rester tranquille, parce que les flics vont bientôt débarquer ici. Tu veux savoir pourquoi, hein, ricana-t-il, disons que je suis allé déposait ton portable dans la boite aux lettres de ton amie, là, la blonde, très sexy si tu veux mon avis, j'me la ferais bien... oh, mademoiselle s'énerve, fit-il en pinçant les joues d'Eva, t'inquiète t'en aura aussi, mais je préfère attendre de plus avoir pitier de toi. Sinon ça m'intéresse pas.

Il lui retira le ruban et le scotch qui entravait la bouche d'Eva. Si elle avait des fusil à la place des yeux Donovan serait mort depuis longtemps.

La couleur de nos sentiments [fanc fiction Is it love] [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant