Chapitre 29

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-Mais regardez qui voilà, fit Arès.

-Arrête avec tes formalités débiles, ça marche pas avec moi, cracha Eva.

Après ce qu'il s'était passé avec Matt, Eva était allé directement à la prison fédéral où Arès avait été transféré. Jacob l'y avait conduite, mais elle avait refusée de lui dire pourquoi elle voulait lui parler.

Et c'est ainsi qu'elle s'était retrouvé dans une salle d'interrogatoire, où au chaque coin de la pièce, ce trouvé un gardien. Ils étaient assis sur une des tables en fer qui jonché la salle, le directeur de la prison avait annulé toutes les visites pour qu'ils soient seule, sous l'ordre de Jacob, qui avait été difficile à convaincre de rester dehors.

-Anna Ortega, ça te rappelle quelque chose.

-Pourquoi cette intérêt soudain pour une femme morte depuis longtemps.

-Alors tu ne nies même pas, conclue Eva.

-Les Ortega, dit Arès, la haine dans le regard, il y en a toujours un pour me faire chier, j'aurais mieux fait de demander à Percy de buter les gosses et la vioque dans un stupide accident de fuite de gaz....

-Attention à ce que tu dit !

-Mais c'est qu'elle montre les griffes ! ricana Arès, si cette salope ne c'était pas mêlée de ce qui ne la regardait pas, elle et son débile de mari n'auraient pas fini sous les roues de ce camion-citerne, repris-t-il en fessant le sourire le plus malfaisant qu'Eva n'avait jamais vu.

-C'était pas un accident, j'avais raison, et à cause de toi, deux petits garçons ce sont retrouvés orphelins, mais ça tu t'en fiches.

Quand elle avait découvert que la femme qui les avait aidé, n'était autre que la mère de Matt et Daryl, elle s'était rappelait sans trop savoir comment qu'elle avait entendu des brides d'une conversation entre Arès et Percy après que ce monstre et battu sa mère à mort.

-Et pour la journaliste ? avait demandé Percy.

-Ne t'inquiètes pas, lui avait-il répondu, ça passera pour un malheureux accident.

Et puis, plus rien jusqu'à l'arrivé de la police deux semaines plus tard, Eva comprit instantanément qu'ils savaient ce qui était advenu à cette femme, alors pourquoi le flic qui s'est occupé d'elle et sa sœur ne lui en a jamais parlé ? Pourtant elle avait passé des heures et des heures à chercher des pistes pour la retrouver et elle lui en parlait chaque fois, et lui alors qu'il connaissait la vérité, acquiesçait sans jamais rien dire ? Il fallait vraiment qu'elle ait une petite discussion avec le commissaire Lagier, mais pour ça, il fallait qu'elle retourne dans son pays natal, et qu'elle reprenne contact avec sa famille dont elle n'avait plus aucunes nouvelles.

-Exactement, je m'en branle comme de ma première maîtresse ! Enfin, c'est tout ce que tu as à me dire ?

-Non, je veux juste te dire qu'à cause de toi, j'ai du renoncer à l'homme que j'aime, et ça tu vas le payer. Tu vas payer pour tout ce que t'as fait, et crois-moi, en sortant d'ici, je vais aller tout raconter à une personne qui n'aura qu'une idée en tête : se venger en te faisant la peau.

Arès ne répondit pas, au lieu de cela, il ria. Il ria tellement fort, qu'au bout d'un moment il toussa.

-Ton regard est plein de haine, j'aime ça ! Ah ! On aurait pu faire de grande chose si tu avais eu l'intelligence de naître garçon. Quel gâchis ! Au lieu de ça je devais me servir de toi et ta sœur comme des poules pondeuse, si cette garce d'Ortega n'avait pas fourrait son nez dans mes affaires !

-Espèce de.... Tu n'es qu'un enfoiré ! cria Eva.

Deux gardiens avaient réagie, mais la jeune femme leur fit signe que tout allait bien, elle se leva et avant de partir lui adressa un dernier regard.

La couleur de nos sentiments [fanc fiction Is it love] [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant