J'était de nouveau assis sur l'un des grands tabourets du bar de l'alliance des vilains.
Je commençais à m'ennuyer, les activités de Shigaraki n'étant pas très intéressantes.
Puis il me demanda quelque chose.
- Je ne t'es pas encore pausé la question mais pourquoi tu veux autant tuer Kastuki Bakougo ?
C'est vrai je ne l'avait jamais clairement dit ni même penser mais c'était une évidence, j'avais toujours voulu tuer Kastuki.
Oui, mon ami d'enfance, le seul ami que je n'ai jamais eu, mais pouvait-on vraiment appelé ça un ami ?
Mon enfance était rythmée par les coups et les moqueries souvent orchestré par ce blond au caractère explosif.
Il avait souvent dépassé les bornes mais je me contentais de faire abstraction en me disant que demain serait un autre jour.
《C'est sans espoir ! 》
《Tu as cas sauté du toit d'un immeuble et prié pour avoir un alter dans ta prochaine vie !》
《Comment as tu pu croire que tu pouvais le battre ? Tu n'as même pas de pouvoir ! 》
《Tu es inutile ! 》
《Tu n'as même pas un alter pourri, tu n'en pas du tout ! Et tu as le culot d'avoir les mêmes ambitions que moi !》
《Bon à rien !》
《Tu n'essaie même pas de te défendre ? 》
《Désolé Izuku...》
Toute ces voix résonnaient dans ma tête tel les cloches de notre dame.
Les plus claires et les plus fortes était celles de ma mère et de Katchan.
Des énormes et insupportables bruits devenu pourtant habituelle, c'est sans doute parce qu'ils étaient si habituelle que j'ai réussi à les oubliés.
Ma mère qui n'as jamais cru une seule secondes en moi, ma mère qui s'est toujours plaint d'avoir un fils comme moi.
Katchan qui n'as jamais arrêté de me torturé l'esprit, Katchan qui m'as toujours frappé sans aucune raison apparente juste pour son bon plaisir.
Même mes proches prenaient un plaisir fou à ce moquer de moi.
J'avais mené jusqu'a ce jour une vie pathétique scandé par mes pleures et mes souffrances.
Je me souvint du jour où j'avais essayé de sauvé Katsuki de ce monstre boueux.
《C'est comme si tes yeux m'avaient appelé à l'aide !》
C'était complètement faux.
Je n'y avais jamais réfléchis avant mais c'était pourtant le cas.
Ses yeux ne m'avaient jamais appelé à l'aide ou quelque autres sottise que se soit, c'était juste que l'idée que Bakougo ne meurt pas par mes propres mains me répugnait.
Je voulais qu'il vive le plus longtemps possible en l'attente du moment où je pourrais me venger.
Mais quand est-ce que ce moment allait arriver ?
J'attendais patiemment que quelques chose d'inhabituelle se passe.
Pourquoi ne l'avait-je pas tuer hier dans les toilettes ?
Parce que me faire ridiculiser de la sorte était mon quotidien donc rien d'inhabituelle la-dedans mais...
《 Je suis venu te voir pour te dire qu'on devrait arrêté de traîné ensemble. Au revoir Midoriya...》
Je venais de perdre le seul être qui comptait vraiment à mes yeux.
Tu ne perds souvent quelqu'un qu'une seule fois sans pouvoir le retrouver.
Et puis comme si la barrière qui empêchait mon esprit de sombrer dans la folie venait de se briser, je me suis emparé d'un couteau et ai décidé que le jour de ma vengeance avait sonné.
Comme si tout était devenu plus simple et plus limpide.
Comme si Shoto était la cage qui m'empêchais de sauté dans la psychopathie.
Mais une fois cette barrière détruite, je suis tombé dans un gouffre sans fin rempli de sang, de chair et d'entraille.
Bizarrement ça ne me déplaisait pas plus que cela.
Peut-être que j'allais finir par l'apprécier ce gouffre finalement.
Un rire malsain s'échappa de ma bouche suivie de quelque gouttes de salive.
- Tomura... Qu'est-ce que tu es drôle... Tu ne l'as toujours pas compris ? Pour être honnête, moi aussi je viens de comprendre. Ouais, tout es devenu clair... clair comme de l'eau de roche. Hi hi hi.
- Et donc ? Je me colla a Shigaraki et commença à jouer avec ses mèches de cheveux.
- C'est tous se que j'ai toujours voulu faire... voir son sang coulé sur les lames de son parquet... voir les ecchymoses sur chacune des parties de son corps... voir ses yeux vitreux comme ceux d'un poisson, un poisson mort ! Je ne pût contenir mes rires pernicieux qui était le parfait reflet de la folie qui c'était emparé de moi.Je haletais.
De la salive coulait de ma bouche comme un chien qui a la rage.
Mes pupilles c'était contracté comme quelqu'un qui venait de se réveiller de des années de sommeil.
Oui, c'était ça.
L'âme d'un chien enrager venait de se réveiller à l'intérieur de mon kokoros.
J'allais enfin être fort, pouvoir affronter tous ce qui m'avait toujours effrayé jusqu'à maintenant.
- Tomura... je n'ai qu'un seul souhait... Je veux tuer Kastuki Bakougo de la pire manière qui soit. Je veux le voir ramper sur sol en emplorant mon pardon, je veux le voir se noyer dans son propre sang, je veux le voir poussé son dernier soupir les yeux rouges et gonflés faute d'avoir trop pleurer. Je veux le voir mort son sang étalé sur mes mains et sur mon visage. Je veux qu'il crève sous mes coups. Tomura... Je le veux tout entier pour pouvoir me nourrir de sa peur et de sa détresse. Tomura... je veux si peu de chose et pourtant cela représente beaucoup... Oh si tu savais Tomura... Je m'effondra contre son torce. Je t'en supplie Tomura... offre moi se que je veux... Il passa sa main dans mes cheveux en prenant garde de ne pas mettre tout ses doigts.
- Je te promets de t'offrir se que tu veux tant que restera avec moi, car tu es sous ma protection maintenant.
- Tomura... Je veux sa mort... Je rigola de plus en plus fort. Tu sais se que je veux aussi ? Je te veux toi... Je colla mes lèvres humides contre les siennes.J'avait peur qu'il me repousse mais au lieu de ça il me porta pour me mettre sur ses jambes.
Nous nous séparâmes à contre coeur par manque d'air.
Je me colla à sa poitrine.
- Je t'aime Tomura...
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Wow, j'aime beaucoup ce chapitre, j'était beaucoup inspirée.
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amour méphitique
FanficHumiliés par Bakougo, comment Izuku va réagir ? Qu'est-ce que ses camarades vont pensé de lui après ça ?