[ Passenger - Let Her Go ]
Pourquoi avoir utiliser l'invasion de zombie comme métaphore en plus de l'arme à feu ? Et bien parce que l'apocalypse représente l'environnement dans lequel on vit, il est complexe, loin d'être compréhensible. Et je ne sais pas comment, je ne sais pas quelle force nous y pousse mais on s'accroche, chacun à sa manière. Ce monde me dégoute, et je pense que je ne suis pas la seule à l'être. Je me suis souvent dis que j'étais née dans la mauvaise époque, encore aujourd'hui. Et j'ai peur pour les générations à venir, ce qu'ils vont devoir endurer, ce qu'ils devront faire pour s'accrocher et trouver leurs propres repères dans un monde qui ne cesse d'évoluer, à une vitesse folle, et pas forcément pour le meilleur. Malheureusement (oui, "malheureusement" est un mot que je vais beaucoup utiliser parce que le monde est fait de "malheureusement") les générations actuellement présentes sur Terre ne font rien pour pouvoir améliorer ça.
Charlie fut la première personne à qui je me suis vraiment attachée, et comme beaucoup, elle m'a finalement déçu. Mais cette decéption n'était réellement qu'un petit insecte dans ma vie en comparaison à d'autres c'est pourquoi je ne vais pas m'attarder dessus. Après m'avoir sauvé, elle est partit. Son père l'avait envoyé chez sa mère après qu'elle est fuguée avec sa demi-soeur durant l'été entre la 4ème et la 3ème. Que les choses soit claires, Charlie ne voulait pas fuguer, elle n'a fait qu'accompagner sa demi-soeur pour s'assurer que rien ne lui arrive. Mais malgré tout, elle à été jugé trop rapidement par le reste du monde et par son propre père. Et ainsi elle disparu de ma vie, aussi vite qu'elle était arrivée. Cette absence pesait lourd sur mes épaules, je ne pouvais plus écouter de musique pendant plus d'un an et pourtant, la musique est l'une des seules choses qui peut me comprendre. Mais encore une fois je me suis remise. On se revoyait une ou deux fois par ans pendant un ou deux ans avant de se perdre de vue. Car finalement peu importe la disparition de Charlie, ce qui compte c'est qu'elle à été présente dans ma vie et en plus m'a sortit des ténèbres. Je ne t'es connu que pour un an Charlie, mais c'était une année génial dont je me souviendrais toujours. Tu m'as appris à m'amuser, à lacher prise, à profiter, à rire sincèrement et tu m'as appris à m'accepter un minimum, assez pour pouvoir continuer. Alors je te le dis mainteant Charlie, merci.
J'ai pardonné tous mes persécuteurs, ou en tout cas tout ceux que j'ai pu recroiser, comme par exemple Jaya, que j'ai mentionnée plus tôt. Pourquoi ? Parce qu'ils étaient immatures, enfants et influançables. En revanche la seule personne que je n'est pas pardonnée : Antoine, il n'était pas enfant à l'époque, il était bel et bien adulte. Un adulte si perturbé par je ne sais quelles raisons, qu'il devait se sentir puissant et superieur en grattant son entrée dans le jardin secret d'une pré adolescante qui recherchait déseperement n'importe quel type d'amour. Comme je l'ai déjà dis, Antoine n'était gentil que pour pouvoir mieux me désintégrer. Alors j'ai volée, à plusieurs reprises. J'ai également attérit brutalement, mais je m'autorisais à recommencer, à reprendre mon envol, malgré que je savais qu'il se finirait par une chute violente. Je pensais que l'entre-deux valait le coup, mais il ne le valait clairement pas.
~ "Tu t'es regardé ? Tu es tellement grosse qu'aucun mec voudra jamais de toi !"
~ "T'es qu'une grosse vache"
~ "Ferme ta gueule salope / connasse / sale peste"
~ "Vu ton caractère de merde ça m'étonne pas que même ta propre famille ne te supporte pas"
Ces quatres citations sont apparement ce qui m'a le plus marqué sortit de la bouche d'Antoine. Une personne que mon père hébergait gracieusement pour rendre ma soeur heureuse, malgré ce que lui voulait. Un personne qui s'est fait virer par sa propre mère parce qu'il est trop impulsif et qu'il ne fait que de la merde. C'était juste le petit copain de ma soeur, Tania, rien ne lui donnait le droit, mais il le prenait parce que personne, y compris moi-même ne prenait la peine de lui retirer. Mais ça on y reviendra plus tard. Antoine à détruit le peu de confiance que j'avais en moi, le peu de confiance que Charlie avait réussis à me redonner. J'ai du continuer toute seule, me réparer toute seule, ramasser les pièces toute seule, encore jusqu'à ce jour. J'ai du mal à l'admettre devant certaines personne parce que je ne voulais pas lui donner cette satisfaction d'avoir réussis à me détruire, mais j'espèrais et espère toujours au fond qu'il comprenne le mal qu'il provoque autour de lui. Un mal tellement fort qu'il provoque encore des dégats des années plus tard.
Je suppose que je n'aurais plus jamais affaire à toi Antoine, mais si jamais tu te retrouvais en face de moi, voilà ce que j'aurais aimé te faire lire. Et je sais que c'est surement trop demandé pour toi mais voilà ce que j'aurais également aimé te dire : Antoine, tu es une mauvaise personne, un virus qui infecte tout ce qu'il touche. A cause de toi je ne profite plus de ma vie. A cause de toi j'essaye encore à 19 ans de m'accepter, de profiter, de m'amuser. J'essaye très fort mais je n'y parvient pas. Tout ce que je fait c'est errer en attendant que tout s'arrange miraculeusement. Tu n'es probablement pas la seule raison de tout ça, mais tu es une très grande partie. Tu ne te rend même pas compte du mal que tu causes et c'est ça le plus révoltant, parce que j'ai envie que tu réalises ce que tu m'as fait, et ce que tu as du faire à d'autre, j'ai envie que tu ressentes ce que tu m'as fait ressentir, j'ai envie que souffre comme tu m'as fait souffrir, j'ai envie que tu t'excuses pour pouvoir de te dire d'aller en enfer avec tes belles paroles, j'ai envie que tu te noies dans ton addiction jusqu'à devenir un junki, si tu ne l'est pas déjà, j'ai envie que tu es affreusement mal, j'ai envie de te détruire Antoine, tout comme tu m'as détruite. Mais tout ça n'arrivera jamais parce que à défaut de toujours penser à toi aujourd'hui, je me suis fait la promesse de ne plus jamais t'adresser la parole mais qui sait ? Je serais peut-être publiée, et contre toute attente tu te reconnaîtra peut-être. Mais après tout si je me retrouvais en face de toi, tout ce qui sortirais, je pense, serait des larmes et des coups justifiés.