chapitre 7

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20h38

Il est 8h du soir, je ne me remet toujours pas du papier donné par le mystérieux inconnu à midi. Est ce que je vais y aller ? Bien sûr que je vais y aller ! Je peux pas louper ça, et martin ? Bah écoutez il n'est toujours pas rentré à la maison, il est quasiment inexistant ces derniers temps alors je vais pas me priver pour lui, puis dans tout les cas, il ne se passeras rien avec l'inconnu.

22h49

J'ai mangé un truc vite fait, Martin n'es toujours pas rentrer, alors je me décide de partir maintenant voir l'inconnu.

D'ailleurs je ne sais même pas où je dois le rejoindre, il ne m'a pas donné de lieu précis, mais je ne sais pas, j'ai une intuition pour les quais de la Garonne, vu que c'est là où l'ont s'est souvent croisé le soir.

Je réunis, mes clefs, mon sac, mon portefeuille ainsi que mon portable et je m'en vais.

Lorsque je descends les escaliers de mon appartement, j'entends du bruit de plusieurs personnes qui montent, sûrement le voisin qui ramène tout ses potes pour faire une fête, comme d'habitude.

Mais ce n'était pas le voisin.
En continuant à descendre j'ai eu la surprise de tomber face à face avec Martin.
A vrai dire ça ne m'a pas trop réjoui.

Martin ???

Alice ? Ou tu vas ?

J'allais prendre l'air, c'est plutôt à moi de te demander où t'étais passé ? Ça fais trois heures que je t'attends ?

Bah alors Martin ? on prévient pas sa femme que tu rentre plus tard ? dit un homme, qui montais avec Martin, en rigolant

— Je peux savoir ce qu'il se passe là Martin ? lui dis-je.

— Je pensais que ça te dérangerais pas ? j'ai ramener des collègues à manger ce soir.

— A 23h alors que tu ne m'as pas montrer un seul signe de vie depuis ce matin ? Tu ne te foutrais pas un peu de ma gueule Martin?

J'entends tout ses collègues qu'il a ramener faire des petits « ouhhhtch » « aiiie »

— Écoute Alice, pardon j'ai pas été cool avec toi, viens monte avec nous s'il te plaît.

— Ouais on a faim s'il te plaît. dit un homme qui ne fais que me mater depuis tout à l'heure.

— Super je fais la femme de ménage maintenant. dis-je tout bas en remontant.

Je rerentre dans l'appartement, je regarde l'heure : 23h06.

Bordel, si ça continue comme ça je vais jamais pouvoir aller voir l'inconnu..

Les heures passent, je leurs ai fais des pâtes, à vrai dire jouer à la bonniche n'est pas ma tasse de thé, alors si ça leurs convient pas ils peuvent aussi aller voir ailleurs, mais bon Martin veut toujours me faire bien voir devant ses collègues, à croire que c'est une compétition.. celui qui a la meilleure femme à gagné.. désolé mon coco mais sur ce point, tu es le dernier à avoir gagner, dans tout les cas, je ne veux pas être la meilleure femme pour lui, ni pour personne d'autre, je veux être moi, juste moi, et Martin ça ne le comprends pas.

00h38

Ils ont même pas attaquer le dessert, je crois que je vais peter un câble d'ici peu.

1h20

Toujours la... Les blagues misogyne et sexistes commences sérieusement à m'énerver.

2h59

2 de ses collègues sont partis, mais il reste encore 3 hommes, dont un : celui qui n'a pas arrêter de me lyncher du regard depuis le début du repas.

4h18

ILS SONT ENFIN PARTIS !
Il faut à présent tout ranger, et ainsi on va pouvoir aller se coucher.

5h09

Martin viens enfin de s'endormir, mais moi je n'arrive pas à fermer l'œil, je ne fais que penser à l'inconnu, auquel j'ai poser un lapin ce soir, sans le vouloir pourtant.
C'était peu être mon unique chance de le revoir ?
Que va t-il croire maintenant ? Que je l'ai laissé tombé ? Que je ne veux plus jouer à ce petit jeu ?

Je dois partir bosser à 9h ce matin.
Mais vraiment impossible pour moi de dormir, je file prendre une douche, et je sors de chez moi, avec toute mes affaires de travail.
Je descends encore une fois mes escaliers, enfin dehors je prends une grosse respiration, sentant la liberté de l'emprisonnement qu'est Martin, et je me diriges vers les quais avec un minime espoir que l'inconnu soit toujours là.

Mais en vain, il est 5h34 lorsque j'arrive aux quais, et à part les agents de propretés qui nettoient en silence, il n'y a personne.

Alors je me pose tout de même au bord de la Garonne, et réfléchis, j'avoue que je réfléchis longtemps, je fais le tour de ma vie, je me pose des milliers de questions, peut être que Martin n'est pas le bon? Est ce que je suis vraiment heureuse avec lui ?
Je rigole intérieurement, si je me pose cette questions c'est que j'en doute, et par logique, que je ne le suis pas vraiment.

Je reste là longtemps, très longtemps même, je regarde au bout d'un certain temps mon téléphone, je n'ai plus que 12% de batterie, je vais pas aller bien loin avec ça.. Il est 7h47 ça fais un bail que je suis là, je me lève enfin, et me dirige vers le starbucks le plus proche, histoire de déjeuner un minimum avant d'aller au travail.

Viens l'heure d'aller travailler, avec la nuit blanche que je viens de passer j'ai le droit à toute sortes de remarques, dans le monde de la mode chez les mannequins, aucunes cernes n'est autorisés, heureusement pour moi je n'avais pas de shooting seulement dès essayage pour un futur shooting.

Au bout de cette journée qui m'a paru interminable, je m'en fais prendre un menu au mcdo que j'emporte avec moi, je n'aime pas trop rester dans des lieux publics par peur de me faire reconnaître, et sachant qu'aujourd'hui est une mauvaise journée, l'envie est encore moins présente.

Encore une fois je retourne près de la Garonne, peut être j'essaye de me persuader moi même que je vais le revoir ? Non pas du tout..

Je mange silencieusement mon menu, et je suis surprise de sentir une larme qui a coulé sur ma joue, je l'essuie au plus vite et me reconcentre dans mon menu.
Je ne sais pas quelle heure il est car mon téléphone est tombé en rade de batterie vers 11h ce matin, mais je me lève et rentre chez moi. Martin n'étais pas là, je n'ai pas eu à subir les nombreuses remarques.

Le lendemain soir, je fais la même chose, je prends un menu, cette fois chez subway, et encore une fois je pars vers la Garonne.

J'ai fais ça tout les soir, comme pour me persuadé de quelque chose, comme si j'attendais quelque chose.

Et un jour...

24/07/17
23h49

— Tu m'as laissé en plan lundi dernier..

Je me retourne et par ma grande surprise, et même joie, le mystérieux inconnu étais assis juste derrière moi, fixant le ciel.

promessesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant