prologue

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mars 2014, 3h18

Il fait nuit noire ce soir, avec une forte envie de prendre l'air, de m'isoler un peu, je sors un peu dans ma ville, allant me poser tranquillement au bord de la daurade.

L'air frais de mars me tape au visage, ma capuche bien enfoncée sur ma tête pour éviter de croiser un fan, je me pose dans l'ombre des lampadaires, a l'écart des quelques personnes présente, puis comme a mon habitude, je me met a les détaillés.

J'observes tout leurs traits perceptibles dans la nuit, je vois par exemple un homme, fin plutôt un ado je dirais, il est couché sur le sol, les écouteurs dans ses oreilles, il fixe le ciel étoilé. Un peu plus sur sa droite je vois un jeune couple, ils ont l'air heureux et insouciant de l'avenir, si seulement c'était si simple l'amour.

Je tourne ensuite la tête et vois une fille, je ne suis pas loin d'elle, elle me tourne le dos a moitié, ses pieds dans l'eau de la Garonne, sa tête a peine éclairée par les lampadaire, je pu observer dans un faible rayon de lune une larme couler sur sa joue, mais pourquoi pleure t-elle ? Je détaille tout ses petits trait de visage que j'aperçois de la ou je suis, mais je n'arrive pas a percevoir ses yeux, ceux ci fixent l'eau sans pause, comme si elle questionnait son reflet pour lui demander ce qui allait mal, j'ai envie de savoir ce qu'il se passe pour qu'une jolie fille comme elle vienne en pleine nuit pleurer silencieusement au bord de l'eau, mais je suis figé, incapable de bouger, j'aimerai pouvoir l'aider.

Tout a coup elle bouge, comme si que sa batterie fut assez recharger, et qu'elle se sent prête a affronter le monde et les gens de nouveau, je vois donc sa tête se lever en direction de la lune, elle l'observe, pour prouver quelque chose peut être, ou bien se convaincre de quelque chose.

Je lève a mon tour les yeux vers la lune, "si tu l'a vois, elle te vois aussi, montre la du doigt et ça deviendras possible" la phrase que me répète ma mère dans tout mes coups de blues.

Lorsque je repose les yeux sur la fille qui m'intrigue, je vois qu'elle écrit quelque chose sur le sol puis doucement elle se lève, prend son sac, elle se retourne pour partir et je puis enfin voir son visage en entier, son joli visage malheureusement meurtri par les pleurs, je découvre aussi ses yeux, je les distingues sous ses longs cheveux bruns ondulés qui passent sur son visage, de beaux yeux bleus pâles, mais légèrement rouge et gonflés.

Je ne pu me détacher de ses yeux, même lorsque ceux ci se posent sur les miens, ce fut court mais j'ai réussis a capter son regard, je ne risque pas de l'oublier, ce regard voulant me dire "aide moi".

Elle passe a côté de moi, son parfum flottant dans l'air, je me retourne une dernière fois, va-t-elle se retourner ?
Hélas non, elle part en direction de la plus grande place de Toulouse, lorsqu'elle me fut hors de vision, je me retourne vers l'eau, j'aurai voulu l'arrêter, lui demander au moins son prénom pour pouvoir la retrouver mais rien.

Je me lève, et me déplace a l'endroit ou elle était assise cinq minutes plus tôt, et je vois une écriture sur le béton, écrit au marqueur, je lis "la vague finit toujours par tout effacer" avec une vague idée de ce que cela veut dire, je me retourne et pars.

Arrivé chez moi, je ne fais pas de bruit pour ne pas réveiller mes parents et mon frère, je me dirige dans ma chambre, toujours avec ses yeux qui apparaissent dans ma tête et la phrase raisonnant dans mes oreilles avec une voix sortie de nulle part.

J'attrape mon téléphone que je n'avais pas pris avec moi, je vois qu'il est déjà 4h58, je n'ai vraiment pas vu le temps passer, mes yeux se posent ensuite sur la notification de message qui se trouve en dessous :

de Marion❤️
pourquoi on a tant changer Florian ?

Ce message m'a fait me remettre en question durant toute la nuit, ou du moins le peu de nuit qu'il restait, ses yeux me hantant toujours.

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[bande d'annonce de la fiction en haut en pièce supplémentaire, swipez vers la gauche pour la voir]

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