chapitre 8

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24/07/17
23h49

— Tu m'as laissé en plan lundi dernier..

Je me retourne et par ma grande surprise, et même joie, le mystérieux inconnu étais assis juste derrière moi, fixant le ciel.

— Je-

— Encore une fois on se croise par hasard, sans même forcer le destin.. ose me dire que c'est du hasard ?

— Je comptais venir Lundi dernier.. mais..

— Mais tu t'es résignée et tu t'es dis que t'étais beaucoup mieux dans ton lit ?

— Hein ? Non ! J'ai eu un empêchement je suis désolée.

Il s'avance et s'assied à côté de moi.

— Explique moi ?

Je ne sais pas si c'est une très bonne idée..

— Mon « copain » m'a ramenés toute sa bande de collègues à 23h.. m'obligeant à jouer à la bonniche et à faire à manger pour tout ses collègues qui sont restés pour certains jusqu'à 4h du matin. Ça m'a valu une belle nuit blanche.

— Oh.. Je suis désolé je savais pas. dit il en tournant la tête.

Je ne réponds pas, ne sachant pas vraiment quoi répondre.

— Alors comme ça t'as un copain ?

— Malheureusement oui.

— Malheureusement ?

— Je- Ça ne se passe pas vraiment bien à vrai dire.

— Il ne te mérite pas.

— Comment tu pourrais le savoir ça hein?

— J'en suis sûr c'est tout.

Encore une fois, je ne réponds pas.

— Et sinon, comment tu t'appelles ?

— Alice, et toi?

— Florian enchanté. dit il en souriant.

On parle encore comme ça pendant de très longues minutes, mais à vrai dire je ne vois pas le temps passer.

J'en apprends un peu plus sur lui, j'apprends qu'il a un frère un peu plus jeune que lui, d'ailleurs il a 24 ans, soit un an de plus que moi, j'apprends aussi qu'il est passionné de musique, mais à part ça il ne m'a pas dit grand chose, il n'a quasiment fait que me poser des questions, mais en vrai ça m'a fais du bien de me confier à lui.

— Il est tard, je ferais mieux de rentrer avant que Martin m'harcèle d'appels.

Je me lève, et récupère mes affaires.

— T'as oublier quelque chose non ? me dit il alors que j'allais partir.

— Euh ? Non il me semble pas.

— Je te signales, dit il en se levant, que tu m'as promis, il s'approche, ton numéro si on se croisait à nouveaux.

— Ah oui c'est vrai ça, dis-je en souriant. Donnes moi ton téléphone.

Il me le tends, je rentre mon numéro, lui redonne.

— Merci bien, dit il en souriant.

— Je tiens toujours mes promesses.

— Ah oui toujours ?

— Toujours.

Un petit silence s'installe.

— Je verrais bien si c'est vrai plus tard. Je te raccompagne chez toi ?

J'hésite, je ne le connais vraiment que depuis quelques heures je ne sais pas si c'est une bonne idée.

— Aller je vais pas te tuer ou autre, on est seuls depuis 3-4 heures, si j'aurais voulu te tuer je l'aurais déjà fais depuis longtemps.

— Bon d'accord, c'est par la, lui dis-je en lui montrant le chemin.

Sur le chemin encore une fois, on parle de tout est rien, j'apprends ainsi qu'il est d'origine argentin et algérien, drôle de mélange. Il est également très drôle, avec un humour bien à lui, il me fait vraiment rire.
Mais c'était super court car on arrive déjà chez moi.

— Eh bien voilà, c'est chez moi.

Un silence de gêne s'installe.
Il me fixe avec ses yeux marrons foncés, ses prunelles me figent sur place.
Il passe sa main dans mes cheveux, et se contente seulement de dire.

— A bientôt alors.

Et il se retourne et s'en va, me laissant seule devant la porte de mon immeuble.

Avec un peu de nostalgie car ce moment est déjà fini, j'arrive chez moi, je rentre dans mon appartement en me préparant à voir mon copain, mais rien, en vain, il n'y avait que moi dans l'appartement. Arrivé dans mon lit, je me remet à réfléchir. C'est ouf comment sa tête et sa voix me disent vaguement quelque chose, comme si j'avais déjà entendu ou vu quelque part, mais Toulouse n'est pas si grands que ça quand même.
Petit à petit, perdue dans mes réflexions, je sombre calmement dans les bras de Morphée.

28/07/17

Les jours passent et aucunes nouvelles de Florian, cela fait 4 jours que l'on s'est parler mais rien, j'ai été idiote de lui donner mon numéro, il va tout simplement jamais me contacter.

En allant au travail, ce vendredi matin, je prends le métro et en sortant, j'entends une musique dans un groupe de fille qui m'interpelle.
J'aurai pu reconnaître sa voix permis mille, la voix de Florian.
Je m'arrête pour écouter les paroles de cette musique.

« ... talent, le transformer en poison
J'ai dit "non", alors ils ont reculé
Puis j'ai rappé un texte et la lumière, les a brûlés
L'amour que j'ai pour mon frère est toujours vainqueur
Même la mort ne pourrait le stopper
Car s'il meurt, je l'aurai toujours dans mon cœur
Et il me tardera de partir pour le rejoindre, de l'autre côté... »

Oui, c'est bien lui y'a aucun doute, sa voix est particulière mais si douce.
Je vais voir le groupe de fille en question, bien motivé à savoir qui se cache dans Florian.

— Excusez moi ? Elles se retournent vers moi.

— Oui ? me dit l'une d'entre elles.

— Je pourrais savoir qui chante cette musique s'il vous plaît ?

— Bien sur ! dit elle avec un grand sourire sur les lèvres, c'est Bigflo et Oli, ils sont d'ici de Toulouse vous devez sûrement déjà les avoir entendu !!

— Nickel merci beaucoup !

Je me retourne me précipitant vers mon travail.
Bigflo et Oli.. J'irais voir ce que ça donne ce soir.

promessesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant