Episode 8 : L'auberge

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Il est arrivé à ses fins, il a bu le sang le plus pur du royaume, mon sang.

La morsure était douloureuse, je me mordais la lèvre en déglutissant difficilement, son corps lourd me plaquait contre l'arbre mort.

Cela dura des longues minutes, qui me semblaient être une éternité, la plus terrible des éternités. J'ai prié tant de dieux, j'ai supplié ma mère et Arthur de me sauver, et même mon père, même si je doute qu'il se préoccupe de mon sort maintenant qu'il a les poches pleines d'or.

J'essayais de repousser Livius, mais qu'il s'accrochait à moi, comme si j'étais vitale pour lui. Je renonçai finalement à une résistance vaine et tachais de rester consciente.

Il recula de moi, son visage, dont la bouche était salit de mon sang, me dégoûtais au plus au point. Il me regarda avec insistance.

« - Maintenant que tu es seule, maintenant que tu n'as plus rien, acceptes mes désirs...

- Tu pensais que tuer l'homme que j'aime allait faire que mon cœur te choisisse ensuite ? Je préfère crever que de devenir la femme d'un monstre comme toi ! »

Je vis dans ses yeux, une colère naître. Ses poings se resserrèrent, je me tue, de peur qu'il ne me frappe. Il m'aggripa le bras et m'entraîna dans la foret pour arrivé devant une auberge assez atypique.

A l'intérieur, il y avait principalement des hommes alcoolisés, autour du billard ou du bar. Tandis que nous traversions la pièce, de nombreux regards se posèrent sur nous (pas étonnant en vue de ma tenue) jusqu'à ce que nous arrivâmes au comptoir du bar.

Une femme, à la taille fine serré dans son corset et à la poitrine généreuse, et aux cheveux blonds vénitiens mal coiffé dans un chignon approximatif, nous parla avec une fort accent et un vocabulaire peu sophistiqué. Elle avait l'air d'avoir confiance en elle, d'être sur d'elle, en même temps, en vue du milieu dans lequel elle travaille, il vallait mieux qu'elle s'affirme et qu'elle montre un fort caractère.

Nous montons ensuite dans notre chambre au premier étage en montant un vieil escalier en bois sombre. La porte grinça. Livius ne m'avait toujours pas lâché le bras, et il m'entraîna dans la chambre.

Il me regarda avec des yeux ardents en me poussant sur le lit.

Après la plus belle nuit de ma vie, j'allais passé la pire.

A suivre...

A suivre

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