j'ai passé une seconde nuit avec elle.
nous n'étions même pas sortir voir la lueur du soleil. moi je n'en avais pas besoin, j'avais le soleil à mes côtés. même en pleine obscurité. je n'avais plus en face de moi la même jeune fille. elle semblait revivre. son sourire faisait battre mon cœur plus fort. je lui renvoyais tous ses sourires, faisant respirer mon âme à chaque fois un peu plus.
nos corps l'un contre le l'autre transpiraient l'amour et un peu la niaiserie aussi. en deux nuits, j'eus perdu l'envie d'aimer ; mon cœur se mis à enfin battre pour quelqu'un. c'était agréablement puissant. je voulais ses mains enlaçant les miennes. ses lèvres capturant les miennes. son corps étalé sur le mien, reposant sur un pilier tout aussi bancal.
à côté d'elle dans ce lit qui avait vécu nos ébats, mes yeux se fermèrent. et je me laissai rêver. les battements de son cœur contre le mien me firent planer, partir. je voyageai dans notre petit monde. je passai d'un nuage à l'autre, de l'arc en ciel à ses yeux. et ses cheveux entremêlées au miens étaient le meilleur pont pour rejoindre l'autre rive. celle du bonheur.
« - pourquoi tu es restée avec moi ?
- je crois que je t'aime bien, aphrodite. »
elle avait une façon si innocente de me regarde, comme si elle n'y croyait pas. ou plutôt qu'elle ne connaissait tellement pas ce genre de moments qu'elle ne savait pas comment réagir. elle était si mignonne.
« - tu as fait apparaître des étoiles dans mes yeux, petite déesse.
- vraiment ? briller comme des lucioles ? »
j'hochai la tête. elle se mis à sourire. rien n'était plus beau que ce sourire. je vivais pour lui. je vivais pour elle, cette femme que je connaissais à peine mais que j'ai appris à connaître en quelques nuits, perdues dans le noir.
je vivais pour son corps. ce bout d'art aux plaisirs de bonheur. il était l'art tout entier. et son cœur était mon art. celui dont je n'oublierai jamais ni la forme, ni la couleur, ni le nom, ni l'amour.
fin
×××
j'ai écrit un truc grave différent de d'habitude
j'ai eu pas mal d'inspi
et j'suis plutôt fière de moi
et vraiment contente
tu en penses quoi ?des_illusions
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l'art de son corps
Nouvellesdans le noir, j'ai appris par cœur les courbes de son corps. | octobre deux mille dix neuf |