Révélation

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PDV CARA.

Après presque cinq heures de route, j'arriva enfin à l'endroit où York m'avait indiqué de me rendre.

C'était un entrepôt de bois délabré et fermé, ce qui ne me surprenais pas vraiment. Il y avait pleins de vieilles machines toutes rouillées qui traînaient partout et beaucoup de bois tout pourris éparpillés par terre. Il n'y avait aucune voiture et aucun bruit, ce qui me laissa perplexe.

Je sortis de ma voiture en prenant soin de fermer ma portière très doucement pour ne pas avertir personne de mon arrivée. J'ouvris ensuite le coffre de l'automobile et sortis deux couteaux, dont un que je cachais entre mon bas et ma cheville dans ma botte et l'autre entre ma taille et mon jean. Je pris ensuite le plus petit des fusils que j'avais en ma possession et le planqua entre mon bassin et ma ceinture. Finalement, j'empoigna mon arbalète et ferma doucement le coffre de ma voiture.

Une fois fini, je zieuta les alentours et quand je n'aperçus rien d'anormal, je me mis à marcher en direction de l'entrée de l'entrepôt.

J'étais sur mes gardes : mes bras et mes jambes étaient tendus et je passais mon temps à regarder partout pour ne pas me faire prendre par surprise en aucun cas, car tout était trop silencieux et j'étais très suspicieuse.

Alors que je m'apprêtais à franchir les portes de l'entrepôt, je fus propulsée par terre en raison d'un coup de jambe dans mon dos, mon arbalète maintenant à quelques mètres de moi au sol.

Je lâcha un grognement de douleur et me redressa sur mes bras pour voir qui venait de me frapper, m'attendant à voir York.

Mais à ma grande surprise, je croisa le regard d'une femme aux cheveux bruns mi-long, aux yeux noisettes et je crois même qu'elle avait trois grandes cicatrices (ou plutôt marques de griffes) sur tout l'ensemble de son visage.

Elle affichait un sourire malicieux et malsain, presque victorieux et son expression toute seule me laissait très confuse. Elle me regardait d'un air hautain et elle avait une petite lueur dans ses yeux qui me donnait l'impression qu'elle me connaissait déjà depuis bien longtemps, mais moi, je ne l'avais jamais vue de ma vie.

Moi: Vous êtes qui ?

Elle semblait surprise à son tour lorsqu'elle entendit mes mots, prenant un pas en arrière, comme si la vérité l'avait ébranlée au plus au point. Elle fronça ses sourcils et sa bouche s'ouvrît légèrement sous ce que je croyais être le choc.

La femme: Quoi, tu ne me connais pas ?

J'arqua un sourcil et ria amèrement.

Moi: Si j'ai demandé qui vous étiez, c'est évident que je ne vous connais pas.

Je profita de son air ahuri pour me remettre sur pied en vitesse éclair et me mis en position d'attaque. C'était maintenant à son tour de rire.

La femme: Alors il ne t'a jamais parlé de moi... Et bien, je ne peux pas dire que ça m'étonne de sa part.

Et elle se remit à rire, mais pas d'un rire joyeux ni blagueur, plutôt d'un rire amer et rempli de rancoeur.

Moi: Vous parlez de York ?

Elle s'arrêta pendant un instant et me dévisageât.

La femme: York ? Bien sûr que non. Je parlais plutôt de Derek.

Mon cœur rata un battement.

Moi: Derek ? Qu'est-ce qu'il a avoir dans cette histoire ?

La femme: Honnêtement, j'aurais dû le savoir qu'il n'allait pas te parler de moi.

Je commençais vraiment à perdre patience, mais surtout à m'inquiéter de savoir qu'une femme comme elle connaissait Derek. Était-il en danger ?

Moi: Répondez ! Comment connaissez-vous Derek ? Pourquoi est-il mêlé dans cette histoire ?

La femme: Ma pauvre, tu es vraiment amoureuse de lui ! C'est étonnant, vu tout ce qu'il t'a fait subir. Tu sais, quand il t'a trompée et tout ça... Si j'avais su à quel point le fait qu'il te trahisse te fasse autant de mal, j'aurais couché avec lui bien plus tôt.

Mon souffle se coupa instantanément et je figea sur place lorsque je pris conscience de ses mots. Mon cœur se brisa en milles miettes alors que l'impression que quelqu'un venait de m'arracher celui-ci de ma poitrine s'accentua.

Ma tête se mise à tourner et tourner et tourner et je crus que j'allais m'évanouir tellement que la douleur que je ressentais était intense.

J'essayais du mieux que je pouvais de garder mes yeux sur elle, mais les larmes qui étaient présentes dans ces derniers m'en empêchait plus que jamais.

Mon ventre était tordu de douleur et il y avait milles et unes choses que ma tête n'arrivait pas à comprendre.

Malgré que je n'arrivais pas clairement à penser, une chose était cependant très claire dans ma tête : c'était elle qui était responsable de tout ça depuis le tout premier moment. C'était elle qui s'était introduite chez Stiles pour aider la meute infectée à voler un bout du bestiaire et c'est pourquoi Derek agissait bizarrement et démontrait de la colère lorsqu'il se rendit compte que c'était elle qui les avait aidé. Puis, il y avait aussi le moment où nous étions tous à l'extérieur de la maison abandonnée et que Derek a agit de la même manière. Mais je comprenais maintenant, c'était parce qu'il avait sentit son odeur avant même d'avoir poser les pieds dans la maison. Tout était enfin clair maintenant. Même si une petite partie de moi était enfin soulagée d'entendre la vérité, une plus grande partie de moi ne pouvait s'empêcher de souffrir. Car, comme le dicton le dit si bien, la vérité blesse.

De son côté, son sourire hautain et malicieux était de retour lorsqu'elle se rendit compte à quel point la bombe qu'elle venait de lâcher sur moi me faisait perdre contrôle.

Elle avança d'un pas provocateur vers moi.

La femme: Mais tu sais ce qu'y est le plus étonnant ? C'est que depuis le début, ta chère meilleure amie est au courant. Lydia, si je ne me trompe pas ? Et elle n'a même pas pensé à te le dire. C'est hilarant, non ?

Et mon cœur brisa de nouveau en milles et une pièces.

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Merci infiniment pour les 33K!
Et bonne année, my loves 🥰

Cara Argent et Derek Hale /Teen Wolf\Où les histoires vivent. Découvrez maintenant