Cara Argent et Derek Hale /Teen Wolf\

Impasse

PDV CARA.

Dès que je pose un pied dans l'entrepôt, j'aperçois tout au fond de celle-ci les enfants Kirk qui se trouvent dans le même état qu'ils étaient dans la cassette vidéo que nous avons vu il y a quelques jours. Je jette discrètement un coup d'œil à gauche et à droite pour faire sûr qu'il n'y ait personne, puis je m'avance d'un pas silencieux vers Louisa et Zelger tout en gardant mon arme à portée. Quand ils m'aperçoivent, ils se mettent à se débattre sur leur chaise tout en essayant de crier à travers les morceaux de ruban qu'ils ont de coller sur la bouche. Je m'empresse de leur faire des gros yeux et de poser mon doigt sur ma bouche pour leur faire signe de se taire dans la seconde, ce qu'ils font en m'envoyant un regard désolé. J'inspecte de gauche à droite une fois de plus avant d'accrocher mon fusil à ma ceinture et de m'approcher d'eux d'un pas beaucoup plus rapide.

Arrivée à leur hauteur, je défais les cordes qui sont attachées à leur poignets et j'enlève également les morceaux de ruban sur leur bouche. Pas même cinq secondes après qu'ils soient libérés, ils se jettent dans les bras de l'autre en sanglotant encore un peu. En les regardant, je ne peux pas m'empêcher de penser que malgré ce que Derek pense, ils ont véritablement l'air innocent et pas du tout au courant de toute l'histoire qui entoure leur père et York. Une partie de moi croit réellement que les enfants Kirk sont les victimes dans cette situation.

Moi: Zelger et Louisa Kirk, c'est bien ça ?

Comme sortis de leur stupeur, ils se tournent vers moi avec des yeux reconnaissant. C'est le frère qui se décida à parler en premier.

Zelger: Merci infiniment. Vous nous avez sauvés de ce... De ce monstre ! Qui est-il ? Pourquoi nous a-t-il emmené ici ?

Moi: Il s'appel York, et en ce qui concerne le pourquoi du comment, c'est une très longue histoire... Qui est d'ailleurs en lien avec votre père.

Louisa: N-Notre père ? Mais il est mort depuis bien longtemps, qu'est-ce que ce malade lui voudrait ?

Moi: Ce n'est pas lui qu'il veut, mais vous. Pour faire court, York était une expérience qui a mal tournée et qui était supervisée par votre père ainsi que deux autres scientifiques. Vous avez vu dans quel état est York, non ?

Ils acquiescent en hochant la tête.

Zelger: Oui, il-il avait les yeux rouges sang, des poils sur ses joues ainsi que de longues d-dents. Comment cela est-il possible ?

Moi: C'est votre père qui est à l'origine de cette transformation chez York, c'est lui qui l'a rendu un... Loup-garou. D'où l'expérience qui a mal tournée...

Leurs expressions passent vite à l'horreur lorsqu'ils entendent les mots qui sortent de ma bouche.

Louisa: Un loup-garou?! Mais je ne c-comprends pas...

Moi: Oui, les loup-garous existent. C'est la même chose pour les Wendigo, les Nogitsune, les Kitsune, les Banshee ainsi que les Berserkers, mais maintenant, je n'ai pas le temps de vous expliquer. Nous devons absolument partir avant que York—!

Avant même que je ne puisse finir ma phrase, on me prend par l'arrière du cou et me jette complètement à l'autre bout de l'entrepôt. J'atterris brutalement sur le ciment glacé en grinçant des dents, ça fait terriblement mal. Mais je n'ai pas le temps de penser à ma douleur, je dois protéger les enfants Kirk.

Moi: COURREZ!

Zelger et Louisa me jette un regard inquiet avant de se prendre par la main et de sortir à toute vitesse de l'établissement.

Je lâche un soupire de soulagement en les pensant hors de danger, mais je trouve ça tout de même bizarre que York n'ait pas essayer de les rattraper alors qu'il s'est donné la peine de les enlever et de les ligoter.

Comme s'il lis dans mes pensées, ce dernier s'avance lentement vers moi, les mains croisées dans le dos et un sourire sournois plaqué sur son visage. Rien que son stupide visage me donne envie de le défigurer.

York: Je sais que tu te demandes pourquoi je ne les ai pas retenus, et voici ma réponse à ta question : car pendant qu'ils étaient inconscients, j'ai mis des mouchards dans les poches de leurs vêtements. Je pourrais donc facilement les retrouver où qu'ils aillent. Mais cessons de parler d'eux et parlons plutôt de toi. Cara. Comment te portes-tu?

Ça va super, comme tu peux le voir, je grogne intérieurement.

Je me relève difficilement, une main posée contre ma hanche gauche pour essayer d'enlever un peu de douleur. Je prends sans plus attendre mon fusil qui se trouvait accrochée à ma ceinture et je pointe mon arme vers lui.

En me voyant faire, il éclate de rire en secouant la tête.

York: Cara, ne sois pas stupide. Tu penses réellement qu'un fusil pourrait me faire du mal ?

Je baisse le regard vers mon arme et la contemple quelques secondes en réfléchissant. Puis, je relève les yeux vers lui en lui lançant un sourire en coin.

Moi: Il n'y a qu'un moyen de le savoir.

Et je lui tire dessus.

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Voilà le chapitre tant attendu !

Je voulais commencer par dire un gros merci pour les 60K, c'est incroyable! Merci à tous!

Ensuite, je m'excuse terriblement pour l'interminable attente. Je n'ai aucune excuse, j'ai été frappée par le syndrome de la page blanche, honnêtement. Mais je suis de retour et j'ai maintenant quelques idées en tête 🙃

Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? Il est plutôt cours et je m'en excuse également. Les autres devraient être plus long, normalement.

À la prochaine,

- Élodie