Love shines under stars

~ Don't let me down ~

J'ouvre les yeux presque encore endormie et découvre que je suis échouée sur mon lit, encore habillée. Mes derniers souvenirs sont encore flous et mélangés mais je ne préfère ne pas penser à ce qui s'est passé, je ne suis pas prête à affronter cette vérité.

Sur ma table de nuit je découvre un petit papier aux angles froissés, plié en quatre. Je le déplie ce qui laisse apparaître une écriture maladroite et je lis ces quelques mots :

Salut princesse ! Je suppose que tu viens de te réveiller, j'espère que tu t'es bien reposée parce que hier t'étais pas au top de ta forme. Tu t'es endormi chez moi et je du coup je me suis dis que c'était mieux que je te ramène chez toi, j'espère que ça te dérange pas et que tu ne m'en voudra pas... En tout cas repose toi bien princesse, tu peux m'appeler quand tu veux si tu veux qu'on parle.

PS : Je pense que tu devrais parler de ce qui t'es arriver l'autre fois, à quelqu'un de ta famille, à ta meilleure amie ou même à moi. Je serais là pour toi.

Quentin <3

Ce mec est vraiment un ange avec moi, je ne sais pas où je serais aujourd'hui si il n'avait pas était là. Je me rend vraiment compte que je l'affectionne beaucoup. Malheureusement pour lui il a dû croiser ma mère alias le « pitbull », et ça n'a pas dû être une partie de plaisir pour lui...

Je le relis une deuxième fois et une phrase me fait vite comprendre quelque chose qui me glace le sang, "je me suis dis que c'était mieux que je te ramène chez toi"

Et si Quentin lui avait dit, si ma mère était au courant ! Il est impossible pour moi qu'elle le sache, même dans mes rêves les plus lointain. Je cours de toutes mes forces et descends les escaliers quatre à quatre pour arriver dans la chambre de ma mère qui se tourne vers moi énervée et me scrute de haut en bas.

« - Ça va pas de courir comme ça à l'intérieur ! Si tu veux te défouler tu prends un jogging, tu mets des baskets et tu vas courir une heure, ça te fera faire du sport tiens, m'agresse-t-elle.

Elle ouvre un des tiroirs de son immense placard et en sort un jogging Nike gris qu'elle me jette au visage, encore plus énervée qu'il y a quelques secondes. Je reste planté devant elle sans bougé, le jogging à la main, mais elle n'a pas l'air de comprendre que je n'ai aucune envie d'aller courir.

- Allez zou ! Tu voulais courir alors maintenant tu y vas !

- Mais je vais pas y aller maintenant.

- Et oh ! Je suis ta mère au cas ou tu l'aurais oublié, et j'ai dis tu vas courir, alors tu m'obéis. On discute pas avec moi Salomé et tu le sais bien !

Je lève les sourcils outrée de cette réflexion, prends son jogging et me dirige dans ma chambre pour aller l'enfiler.

- Et tu souffle pas ! Si j'apprends que tu n'as pas couru, tu pourras m'oublier ! hurle-t-elle à s'en arracher les cordes vocales.

Ҫa ce ne serai pas un problème... je pense.

Je n'en reviens pas, qui est capable de dire ça à sa fille ? Elle se croit vraiment tout permis.

Je claque la porte de ma chambre car je sais pertinemment qu'elle a horreur de ça, et je monte en courant dans ma chambre pour encore plus la mettre en rogne. Je l'entends souffler par le nez tel un taureau en colère, et pour éviter ses foudres, je tourne ma clé deux fois dans ma serrure et m'assure que la porte est bien fermée.

Au moins, aucun doute, ma mère n'est pas au courant. Et c'est de loin la seule bonne nouvelle de la semaine.

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