Chapitre 12

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Vieux Ladji

Ces derniers temps je me sens faible j'arrive à peine à me relever sûrement que ma tentation à monté. Mais tout compte fait je dois marier Mère Rokhaya dans peu de temps, en attendant je vais me rendre à l'hôpital avec l'aide de mon fils car j'ai une diablesse ici comme femme. Heureusement que Rohkaya est là, à part me donner un garçon et une fille mon épouse se fiche complètement de moi.

Quels instant après

La ilaha illaha comment annoncé ça a mon épouse ou même à Rokhaya non non sinon elle va refusé de se marier avec moi, je garde ça , sa sera mon secret. Mais comment , comment je me demande bien où es-ce que je l'ai ramassé, c'est fini pour moi

Youssouf Fofana

Je m'étais rendu au bar après le départ de Oumou, je sais qu'il est tôt pour boire mais j'ai des soucis qui pèse. Mes gars se sont fait coffrer par la police, je cherche un moins de tout réglé et Oumou aussi avec sa grossesse, qu'es ce que je vais faire de cet enfant, je n'en ai pas besoin maintenant, pourquoi elle veut tout gâché poufff... C'est vrai que je voulais qu'on s'enfuit après le mariage mais quelques choses me retiens Aïcha ce n'est pas un être humain non elle est si parfaite mon Dieu. Le barman ma servit mais wallah j'ai pas puis je voyais qu'Aïcha devant moi.
À la fin je ne l'ai pas touché et suis retournée à la maison, ma femme était là couché je l'ai tellement observé que j'ai faillit la caressé merde, qu'es ce qui me retiens. Elle fait des grimaces dans le fauteuil sûrement elle fait un rêve doux, je la réveille délicatement car il est déjà 18h et c'est la prière de Maghreb ( fitiri). Même si je ne suis pas assidu à la prière je n'aimerais pas qu'elle rate l'heure propice, elle est si pieuse cette fille, j'ai vu des choses chez elle que je n'ai jamais vu chez mes ex, elle me charme cette Aïcha mais avec quoi, puisqu'elle ne fait rien pour m'attirer vers elle ou c'est le rien qu'elle fait qui m'attire, sa pratique religieuse, sa manière de me parler, sa manière de prendre soin de moi et de ma maison non... Non je ne suis pas amoureux, ce n'était pas dans mes plans, c'est impossible moi Youssouf amoureux de Aïcha.....

Mère Fati

Mes filles me manques tellement, cette maison semble être vide sans leur présence, particulièrement Aïcha puisque Oumou fait parti des fantômes de la maison, j'ai envie de leur rendre visite mais notre coutume nous interdise d'aller dans la maison de nos beaux fils à part pour une raison particulière. Mais cette même coutume oublie que nos filles se trouve dans cette maison et qu'on meurt souvent d'envie d'aller les voient juste pour un petit 10 mn. Je ne peux que faire des douas pour elle étant loin.

- Mère Fati , mère Fati moun kaira ( qu'es ce qu'il y a)

- Fochi ( rien), tu va où habillé comme ça

- Onh moi, chercher des médicaments

- Encore euh Mariam ite sabali ( il faut arrêter). C'est bien même je sais comment t'aider

- Saibai mah Fati (sérieux mère Fati).
Elle s'assoit à côté de moi sur ma natte

- Bien sûr, j'ai une amie qui la fait et sa a marché

- Dis moi, c'est chez quel guérisseur ,j'irai tout de suite . Toute excité

- Il s'appelle Al -Mudjib

- Al -Mudjib ? Je n'ai jamais entendu parler de lui c'est étrange

- Ton mari le connais très bien

- Non c'est impossible sinon il m'aurait donné son adresse

- Bien-sûr il l'a fait plusieurs fois mais tu étais inattentif

" Une Aïsha et Une Oumou "Où les histoires vivent. Découvrez maintenant