5ème CHAPITRE. SAUVETAGE

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Bellatrix s'acharnait sur le cadavre du sorcier, qu'elles venaient de tuer. Libérant sa rage, sa frustration, et l'impuissance à laquelle elle n'était pas habituée.

- Il est mort Bella. Murmura Meredith.
- Et alors ?
Elle soupira.
- Alors c'est inutile de t'acharner.
- Je m'en fou, ça soulage.
Meredith leva les yeux au ciel..

Et elle se crispa, tandis que la vision de Bella braquant la baguette du mort, sur elle, prenait corps, dans son esprit.
Elle se jeta sur elle, alors que Bella, rouait de coups le corps sans vie.
Elles roulèrent au sol, et luttèrent comme deux furies, Bella essayait de l'étrangler, Meredith se dégagea en lui écrasant la poitrine.
Elle poussa un cri de douleur, et relacha suffisemment sa prise, pour que Meredith, puisse lui asséner un coup de poing, en plein visage.
Meredith la fit rouler sur le côté, et se jeta de nouveau sur elle.

Mais, au moment où elle avait presque réussi à lui prendre la baguette, un sortilège, frappa le sol à quelques, centimètres de sa tête.
Le second chasseur venait de les trouver.
Bellatrix se retourna vivement..
- Avada KEDAVRA !
L'homme s'effondra.
Meredith en profita pour s'enfuir dans la forêt.
Folle de rage, Bellatrix lança des sortilèges, de tous côtés, l'un d'eux, toucha Meredith à l'épaule.
Elle poussa un petit cri de douleur, du sang coula de la plaie, mais elle continua sa course endiablée.

En désespoir de cause, Bellatrix transplana.
Meredith courait droit devant elle, évitant les obstacles, grâce à son don.
Et soudain, le sol se déroba sous ses pieds. Elle poussa un cri, et roula dans un ravin..
Elle poussa un juron, et voulu se relever, mais à ce moment là, elle les vit.
Ils étaient quatre, et fouillaient la forêt.
Les faisceaux lumineux de leurs baguettes, traversaient les frondaisons.

Meredith se couvrit de feuilles, et resta cachée, redoutant d'être découverte, épuisée, et effrayée, à l'idée qu'ils la trouvent. Elle pensa à Leo, et Aria, ses, tous petits trésors, si grands dans son cœur de manan.
À Sirius, qu'elle aimait toujours, malgré tout, et qu'elle ne reverrait jamais, à Regulus, son petit frère de cœur, à son neveux Antares et à sa nièce, Jade qu'elle ne verrait jamais, grandir. Une larme silencieuse roula sur sa joue. Elle aurait voulu l'effacer, parce qu'elle redoutait que la tension nerveuse, ne declanche un déluge de larmes, qu'elle ne parviendrait pas à endiguer.

Sirius, Régulus et Rodolphus, utilisèrent un maléfice de désillusion et se glissèrent dans le camp. Il se séparèrent, et le fouillèrent. Ils realisèrent rapidement, que ni Meredith, ni Bellatrix, ne s'y trouvaient. Mais ils découvrirent qu'elles étaient bien les proies de ce soir. Sirius découvrit l'identité de ces monstres, amateurs de chasse aux sorcières. Les illuminatis, ce groupe que Régulus, Meredith et lui, avaient éliminés, en France. À l'époque, ils préparaient un renversement ministeriel. Ils voulait un gouvernement de sang purs et s'était servi de la petite Aria, pour lâcher sur la ville de Marseille, un obscurus, qu'ils avaient eu bien du mal à détruire. Au terme d'une bataille épique, les Illuminatis, avaient été tués, ou arrêtes.

Mais ils semblaient avoir essaimé en Angleterre, et Sirius était persuadé, que ces nouveaux loisirs, n'étaient que le sommet de l'iceberg. Ils préparaient quelque chose, mais il n'était pas, là pour ça.

- Je vais faire un carnage. Gronda Rodolphus.
- Et à quoi ça te mènerait ? Elles sont dans la, foret. Il faut les retrouver. Répondit Sirius
- Mais.. Tu as vu l'étendue de cette foret ? On ne les retrouvera jamais.
Sirius soupira.
- C'est pour ça que l'on va se séparer..

Rodolphus, lui adressa un regard, méfiant.
- Tu me la feras pas, à l'envers, Black. Je sais, très bien que tu jeteras Bella à Azkaban, dès que tu lui tomberas dessus, et moi avec.
- Crois, bien que vous savoir tous les deux, hors d'état de nuire, serait pour moi, une joie immense. Mais contrairement à toi, je n'ai qu'une parole. En revanche je suis beaucoup moins sûr que tu ne t'en prendras pas à Meredith, si tu la trouves avant nous.
Un petit sourire étira les lèvres de Rodolphus.
- Ça...fit il, tu n'as aucune chance de le savoir.

CHASSE AUX SORCIEREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant