Chapitre 11 : Allez ! J'abandonne.

358 53 31
                                    

Les semaines passèrent avec une rapidité déconcertante. 

Ou peut-être que l'une des raisons majeurs était que je travaillais comme une folle. 

C'était déjà le troisième week-end où je ne rentrais pas sur New-York pour voir ma famille, parce que mes week-ends étaient consacrés à nos entraînements pour le concours, ainsi que mes révisions. 

Et aussi, parce que je traînais davantage avec ce groupe aux différentes personnalités. Ils étaient juste trop adorables et drôles. Je m'étais particulièrement rapprochée d'Inna, qui avait le caractère bien trempée, mais qui était à mourir de rire. 

Juan et Connor étaient des amours. Ils étaient très gentils et doux avec nous, la gente féminine. Juan était littéralement un dragueur et je soupçonnais une ancienne histoire entre Inna et lui, mais je ne demandais pas et les autres n'en parlaient pas. 

Quant au couple principal, ils étaient plus ou moins étranges ...

Il y avait des jours, ils avaient l'air fou amoureux l'un de l'autre et d'autres jours, Rain décidait de ne pas faire acte de présence ce qui faisait qu'Angelo était imbuvable avec nous et particulièrement avec moi, comme si j'étais responsable.

Et souvent, j'étais celle qui avait du mal à prendre sur moi, car il était méchant. Et les autres ne disaient rien, justifiant qu'il passait des moments difficiles ... 

MAIS CE N'ÉTAIT PAS NOS AFFAIRES ! 

Il n'avait pas qu'à mêler le personnel et le professionnel. 

Bref ! Nous avions tout de même un excellent rythme et nombreux de nos professeurs venaient nous suggérer des idées ou nous conseiller. Nous étions totalement sur la bonne voie et c'était rassurant. 

Basile qui était assez souvent avec nous, au grand damne d'Angelo. 

Il était celui qui motivait la troupe. Sincèrement, je le découvrais de jour en jour et j'étais subjuguée par sa belle personnalité. 

Sa copine n'avait plus l'air dans les parages, mais je n'osais pas le questionner à ce sujet et lui, il ne m'en parlait pas non plus. 

Ces derniers temps, comme je ne l'avais vu que très peu mon cher Romeo et qu'il me manquait affreusement, je lui avais proposé qu'on passe du temps ensemble en ce samedi matin. 

Il avait accepté, à condition qu'on aille bruncher. L'accord passé, il vint me chercher devant ma résidence avec un grand sourire. 

— Oh mon Romeo ! 

Je lançai dans ses bras de manière dramatique, ce qui le fit rire et il m'embrassa tendrement les joues avant de passer un bras autour de mes épaules. 

— Tu m'as vraiment manqué Ken, admit-il. Tu sais que tes parents pensent qu'on est en embrouille comme tu n'es pas venue le week-end dernier. 

— Je sais ! Ils s'imaginent beaucoup trop de choses, alors que je ne fais que de travailler. 

— Ouais et parce que tu t'es faite de nouveaux amis aussi, précisa-t-il ronchon. 

— Mais noooooon ! Je t'aime Romeo. Sache-le ! 

— J'aime trop quand tu me le dis. C'est tellement rare. 

Je lui souris de toutes mes dents et il reprit tandis que nous marchions bras dessus, bras dessous. 

— Et comment va ton Basile ? 

— Arrête avec ça. 

Romeo était convaincue qu'entre Basile et moi, il se passait quelque chose juste parce que je lui parlais souvent de lui, alors que ça ne voulait absolument rien dire. C'était définitivement un excellent ami. Il me faisait rire, nous échangions beaucoup sur de nombreux sujets et il était très bienveillant envers moi.

Comment se créer un faux petit-ami ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant