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Je me réveille, étourdi, dans une chambre inconnue. Devant moi se tient un homme grand et imposant.

— Bonjour, qui êtes-vous ? demandai-je en me redressant légèrement.

— Je suis votre garde du corps. Ici, c'est votre chambre, me dit-il calmement avant de sortir.

Je regarde autour de moi. La pièce est immense, décorée avec goût. Les murs sont recouverts de boiseries sombres, et une grande fenêtre laisse entrer la lumière du matin. Tout ici respire le luxe : les draps en soie, les meubles en bois massif, et un grand tapis épais sous mes pieds. J'hoche la tête, un peu perdu, avant de me lever pour me diriger vers la salle de bain.

La salle de bain est elle aussi somptueuse. Le marbre blanc recouvre le sol et les murs, et des flacons de produits de soin alignés impeccablement sur une étagère attirent mon attention. Je prends un gel douche à l'odeur de fraise et me lave, appréciant la sensation de l'eau chaude qui apaise mes muscles tendus. Après ma douche, je cherche mes vêtements, mais ils sont introuvables. En ouvrant l'armoire, je découvre une collection impressionnante de vêtements. Des chemises en soie, des jeans de créateurs, des vestes en cuir... Je suis stupéfait. Je choisis un jean noir ajusté, une chemise blanche parfaitement coupée, et une paire de baskets en cuir.

Je sors de ma chambre et tombe nez à nez avec mon garde du corps.

— Euh... tu pourrais me faire visiter ? demandai-je avec un enthousiasme feint, essayant de comprendre où je me trouve.

— Le boss demande à vous voir, me répondit-il d'un ton neutre.

Je sens une pointe d'angoisse monter en moi, mais je me contente de hocher la tête. Il marche devant moi et je le suis à travers des couloirs interminables décorés de tableaux et de sculptures. Nous arrivons devant une porte massive en marbre, gravée de motifs complexes. Mon garde du corps l'ouvre et me fait signe d'entrer. Mon cœur bat la chamade, et je prends une grande inspiration avant de franchir le seuil.

L'intérieur est encore plus impressionnant que le reste de la maison. Un immense bureau en acajou trône au centre de la pièce, entouré de bibliothèques remplies de livres anciens. L'homme derrière le bureau se lève de son fauteuil en cuir, son regard perçant me scrute de la tête aux pieds. Il est grand, bien bâti, et une aura de pouvoir émane de lui. Sur son poignet, une montre brillante attire mon attention.

— Un vrai jeu d'enfant, dit-il en fixant sa montre avec un sourire en coin.

— Ah, c'est bien que vous l'ayez retrouvée, dis-je, riant nerveusement.

Il ne répond pas immédiatement, mais je sens son regard peser lourdement sur moi.

— Ce jean te moule bien les cuisses, j'ai bien envie de te prendre sur cette table, dit-il brusquement, son regard devenant intense.

Un frisson me parcourt le corps. Je ne m'attendais pas à une telle remarque, mais je décide de rester calme.

— Faites ce que vous voulez, soufflai-je en détournant légèrement le regard.

Il me fixe un moment, puis continue :

— Bref, comment trouves-tu ta chambre ?

Je suis surpris par son changement de ton. Il veut vraiment que je réponde à cette question de manière honnête ?

— Ça me plaît, répondis-je sans trop d'enthousiasme. Mais j'ai une question...

— J'écoute, dit-il en croisant les bras.

— Quand est-ce que ma dette sera effacée ?

Un rire sardonique s'échappe de sa bouche, et il secoue la tête.

— Tu n'as toujours pas compris ? Quand le diable possède quelque chose, il ne s'en sépare jamais. À moins qu'il s'en lasse.

Super, pensai-je en retenant un soupir. Je suis coincé ici jusqu'à ce qu'il se fatigue de moi. Cette situation me met mal à l'aise, et je ne sais plus quoi penser.

— Déshabille-toi, m'ordonna-t-il sèchement.

Je commence à enlever mes vêtements, lentement, mes mains tremblant légèrement. Je sais exactement ce qu'il attend de moi, et je fais tout pour ne pas montrer ma peur.

— Je veux une danse, dit-il d'une voix grave, presque envoûtante.

Je sens mon corps frémir à ces mots. Je le fais s'asseoir sur son fauteuil en cuir, puis je commence à bouger mes hanches sensuellement, exactement comme je sais le faire. Il lance une playlist, la musique envahit la pièce tandis qu'il se lèche les lèvres, son regard plein de désir fixé sur moi. Son envie est palpable, et bizarrement, cela me plaît. Je m'approche de lui, et, avec un sourire joueur, je caresse son sexe à travers son pantalon avec mes pieds. Il grogne, visiblement frustré.

— Tu en veux plus ? murmurai-je d'une voix suave.

Il ne répond pas tout de suite, alors j'insiste, rapprochant mon visage du sien.

— Tu me donnes envie rien qu'en te regardant danser, finit-il par dire, la voix rauque.

Je souris, satisfaite, et je descends lentement vers son entrejambe. Je retire son pantalon, puis son boxer, à l'aide de mes dents, savourant chaque instant de son excitation grandissante. Je lèche le bout de son pénis, et il laisse échapper un gémissement en jouant avec mes cheveux. Je commence un va-et-vient lent, prenant tout mon temps pour le faire languir.

Soudain, il se retire brusquement et me plaque sur son bureau. Mon ventre se colle à la surface froide du verre, mes fesses légèrement relevées. Sans préavis, il me pénètre violemment, arrachant un cri de douleur qui se transforme rapidement en plaisir. C'est brutal, intense, et une partie de moi aime chaque seconde.

Ses coups de reins sont puissants, chaque mouvement plus profond que le précédent. Je gémis, incapable de contenir ma voix alors qu'il touche ma prostate à répétition. Aucun homme ne m'a jamais fait ressentir cela. C'est comme si mon corps tout entier était fait pour lui, comme si mon trou n'existait que pour son sexe.

— T'aime ça, hein, ma petite pute ? Gémis pour moi, grogna-t-il en accélérant ses coups de reins.

Il est infatigable, me prenant avec une violence qui me fait perdre toute notion du temps. Je jouis deux fois avant qu'il ne se déverse en moi dans un dernier coup puissant, et une vague de plaisir me submerge une troisième fois. Épuisé, je reste affalé sur le bureau, complètement vidé.

— T'as été super, ma diablesse, murmura-t-il en déposant deux baisers sur mes fesses.

Je fronce les sourcils, agacé par son commentaire.

— Je suis un homme, dis-je en tournant la tête vers lui.

— Et alors ? rétorqua-t-il avec indifférence.

J'ai envie de le frapper, mais je n'ai plus la force. Je vais me contenter de dormir... pour le moment.










Je vois que ma FF plait déjà a certain merci ❤️

Bonne lecture bisous mes bonbons

Sens interdit ( jikook) Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant