Sens interdit ( jikook) Tome 1

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Cela faisait deux jours maintenant que Jimin était resté évanoui à l'hôpital. Nous l'avions finalement ramené à la maison, et j'avais même permis à Jin de venir lui rendre visite, craignant que la mort de Jennie ne l'affecte profondément.

Je prends doucement la main de Jimin et caresse le dos de sa main en soupirant. Tout à coup, il se réveille brusquement, me faisant sursauter.

– Enfin, tu es réveillé, amour, dis-je, ma voix empreinte de soulagement.

– Kook, j'ai fait un rêve super bizarre. Il faut absolument que je voie Jennie, je t'en prie, implore-t-il, l'angoisse dans la voix.

– Comment ça ? demande-je, confus et inquiet.

– Dans mon rêve, ma meilleure amie est morte. Il faut vraiment que je la voie, répète-t-il avec une intensité croissante.

Je le regarde silencieusement, cherchant comment lui annoncer la terrible vérité.

– (soupire) Amour, ce n'était pas un rêve. Jennie est vraiment morte, dis-je finalement, la voix brisée.

– (sourire) T'es fou de dire ce genre de conneries, réplique-t-il en tentant de maintenir un sourire qui trahit son désespoir.

– C'est vrai, insiste-je, la tristesse serrant ma poitrine.

Il me regarde un instant dans les yeux, puis s'assoit lentement, sans dire un mot. Il devient tout à coup silencieux, comme figé dans le temps.

– Bébé, parle-moi, supplie-je.

Je passe plusieurs heures à le regarder, désespéré. C'est comme si son corps était présent mais que son esprit était ailleurs. Jimin semble s'être déconnecté de la réalité, éteint et inerte.

– Crie, pleure, casse tout, mais s'il te plaît, parle-moi. Ton silence me tue, dis-je, la voix tremblante de désespoir.

Toujours aucune réponse. Mon cœur se serre en voyant mon homme dans cet état. Je descends au salon, où mes amis s'activent à trouver Minyu et son gang.

– Alors, les mecs, toujours rien ? demande-je, la frustration palpable dans ma voix.

Ils secouent la tête en signe de négation. Je tourne en rond, l'impatience et la colère montent en moi.

Minyu, quand je t'aurai attrapé, je te ferai regretter d'avoir enlevé ce qui était précieux à mon homme, pense-je avec une détermination féroce.