Sens interdit ( jikook) Tome 1

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– Aaaah, Jennie, il... il me manque tellement, dis-je en me mordant la lèvre inférieure, les yeux brillants d'émotion.

Jennie souffle, puis se lève et se met debout face à moi, l'air complètement blasé.

– Chim, ça ne fait que deux jours qu'il est parti.

– (Soupir) Je sais, mais il ne m'appelle même pas. Je suis inquiet.

– Tu te comportes comme si vous étiez un couple.

Sa remarque a l'effet d'un seau d'eau froide sur moi. Je rougis puis détourne le regard, cherchant à dissimuler ma gêne.

– Pff, tu racontes n'importe quoi.

– Toi, tu ne serais pas en train de me cacher quelque chose ? demande-t-elle en se rapprochant de moi, les sourcils légèrement froncés.

Je comprends soudainement le sens de sa question et me racle la gorge, essayant de rester calme.

– Mais non.

– Park Jimin, me dit-elle en plissant les yeux.

Sa voix, pleine d'insistance, me rappelle celle d'une mère interrogative. Je roule des yeux.

– Il n'y a rien, Jen.

– Ok, ok. De toute façon, tu finiras par me le dire. Tu viens ? On sort un peu ?

– On va où ?

– N'importe où, tant qu'on s'amuse.

Je prends ma veste puis la suis à l'extérieur. Nous passons l'après-midi à faire du shopping, puis nous mangeons un morceau dans un restaurant charmant avec une terrasse en bois surplombant une rue animée. Nous terminons par une promenade dans un parc, où nous nous régalons de glaces aux saveurs variées : fraise, chocolat, vanille.

Soudain, quelqu'un me saisit l'épaule. Je me retourne et aperçois un visage familier.

– Hé, salut !

– Heu, salut. On... on se connaît ?

– (Sourire) Tu ne me reconnais pas ? C'est Kim Seokjin.

Je plisse les yeux en réfléchissant. La lumière douce du parc filtre à travers les arbres, créant des motifs dansants sur le sol.

– Nous étions voisins à l'époque.

Mes yeux s'illuminent en reconnaissant Jin aussitôt. Je me jette dans ses bras, ravi.

– Hyung ! dis-je en m'accrochant à lui.

– Tu m'as manqué, dit Jin en me serrant contre lui.

– Tu étais parti où ?

– Une longue histoire. Nous aurons tout le temps de parler de ça.

Jennie me tire doucement par la manche pour me rappeler sa présence.

– Oh, désolé, Jin-hyung. Je te présente Jennie, ma meilleure amie. Et Jennie, voici Jin, mon ami d'enfance. Nous nous sommes perdus de vue.

Ils se saluent chaleureusement. Jin et moi échangeons nos contacts sur nos téléphones, la conversation étant rythmée par les cliquetis des claviers.

– Je peux vous inviter ce samedi chez moi ? demande-t-il.

– Bien sûr, envoie-moi l'adresse par message, réponds-je avec enthousiasme.

Il acquiesce et nous faisons un dernier câlin avant qu'il ne s'en aille. Ah, Jin, comme il m'a manqué. La perspective de retrouver mon ami d'enfance me remplit d'une joie inattendue.