Chapitre 3 : La descente au enfer

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Et c'est à ce moment précis que tout bascule. En effet, je commençais à bien m'entendre avec William mais cela allait peut-être être de courte durée. La journée de cours s'était passé normalement. Ce soir là, nous finissions à 18h et notre bus était à 18h30. Mon amie, William et moi sommes partis en direction de l'arrêt de bus. Arrivée à celui-ci, nous nous sommes mis à discuté du cours que nous venions d'avoir.

Soudain, William pris mon amie, et ils se sont éloignés pour discuté. Lorsqu'ils sont revenus, je voyais que mon amie n'était pas très bien. Comme notre bus était là, j'ai fais la bise à William et je me suis empressé de monter dans le bus pour laisser mon amie dire au revoir à son copain. Mais par la fenêtre il me semble avoir remarquer que ces deux-ci se sont fait la bise.

J'ai alors attendue qu'elle monte dans le bus pour lui demander et effectivement j'avais très bien vu. Si William a pris mon amie à part c'était pour lui dire que elle était très gentille que elle n'avait rien fait de mal mais que il devait arrêter leur relation car lui n'était pas autant attacher à elle.

Lorsqu'elle me dit ceci, je n'avais qu'une seule envie, c'était de descendre du bus et de lui coller mon poing dans la figure. Mais en voyant mon amie fondre en larme, je n'ai pas pu me retenir de la prendre dans mes bras. La pauvre, elle était effondré. La seule chose positive est que au moins il a eu la décence de la quitter plutôt que de la faire espérer pour rien. Mais cela me faisait beaucoup de peine pour elle car elle avait l'air beaucoup attaché.

Ce qui est encore plus dommage, c'est que je m'étais fait à l'idée de les voir ensemble et que je commençais à vraiment bien m'entendre avec lui. Après, il reste un membre de notre groupe et donc nous allions être amenée à le voir tous les jours et à être beaucoup avec lui ce qui risque d'être très difficile pour mon amie.

Le lendemain, tout le monde était au courant et pourtant c'était comme si tout le monde s'en fichait. Personne n'est venue voir mon amie pour savoir comment elle allait. Ils étaient tous là, à rigoler, comme si il ne s'était rien passé. Après, je peux comprendre que cela ne les concerne pas mais quand même. Et William aussi, n'avait pas l'air plus anéantie que cela. C'était comme si il ne l'avait finalement jamais aimé. Il parle à mon amie comme il me parle à moi, comme si il n'y avait jamais eu plus que de l'amitié entre eux et cela me fend le cœur.

Je ne comprendrais jamais comment on peux oublier quelqu'un que l'on a aimé en si peu de temps. Les sentiments ça ne disparaîent pas comme ça. C'était comme si il n'en avait jamais eu. Peut-être que c'était le cas, je ne l'espère pas sinon c'est encore plus horrible.

Les jours se suivent et se ressemblent. J'ai l'impression que chaque jour est le même que la veille et sera le même le lendemain. Nous fonctionnons tel des robots mélangé entre sommeil, bus, cours, manger, cours, bus, manger, devoir, sommeil et ce cycle se répète chaque jour. Mais certains jours, il a plus de cours et moins de sommeil, d'autre plus de devoir et moins temps pour soit. J'ai l'impression que l'école est une usine où il faut travailler sans cesse d'arrache pied et la maison qui devrait nous servir de repos nous serre en fait à faire des heures supp.

Et tout ceci dans le seul but d'avoir un travail plus tard mais au fond à quoi bon. Travailler pour aider les assistés à avoir plus que nous. Et nous finalement, qu'avons-nous ? À peine de quoi se nourrir, une voiture qui tombe en panne sans cesse mais pas les moyens d'en acheter une neuve. Parfois j'en viens à me demander si je suis du bon côté de la loi. Notre génération est basée sur des choses que nous devons respecté sans vraiment nous expliquer les raisons pour lesquels nous le faisons. Et je trouve cela bien dommage.  

A tous les garçons que j'ai aimé : Tome 7 : William : la dernière chanceWhere stories live. Discover now