[Eruri] Reset

Chapitre 8

PDV Livaï 

J'émerge doucement de mon sommeil. Je me sens si bien. Je suis dans le lit d'Erwin et en entrouvrant les yeux je remarque que celui-ci est à côté de moi, encore endormi. Il est vraiment magnifique. Je suis vraiment chanceux de l'avoir rencontrer. Je n'ai même pas eu besoin de prendre mes médicaments depuis déjà 4 jours ! Je sais, cela peut vous sembler peu mais j'en étais totalement indépendant ! Et depuis que j'ai cessé je me sens beaucoup mieux. J'avais l'impression de toujours tourner dans un espèce d'automatisme sans couleurs mais maintenant, c'est un peu bizarre à dire, mais j'ai l'impression de reprendre possession de mes émotions. Et en plus c'est la première fois qu'on dort ensemble !! Je pense que la vie m'offre une seconde chance et je me dois de la saisir ! Il faut que je lui en parle aujourd'hui. Il faut que je lui parle de la grande décision que j'ai prise. Je tends timidement les doigts vers ses cils, ils sont vraiment longs... Ce petit geste à eu le don de le faire sourire et légèrement entrouvrir les yeux. Ils sont si bleus je passe doucement ma main sur sa joue et me penche pour lui faire un bisou et celui sourit encore plus contre mes lèvres avant de passer ses bras autour de ma taille et me faire rouler au-dessus de lui. Je me relève légèrement mais Erwin saisit ma nuque pour me tirer en en avant et approfondir ce petit moment de tendresse matinal. On était dimanche et vu qu'il était de service hier aujourd'hui il a pu prendre un jour de repos. Et c'est après s'être rendu compte qu'il était déjà 11h30 que nous décidons d'aller nous préparer un brunch façon américaine...

Ma tâche : brouiller les oeufs

Celle d'Erwin : griller le bacon

Il régnait une ambiance géniale dans la cuisine, surtout quand j'ai fait remarquer à Erwin, dernier qui prenait un plaisir fou à venir faire de tendres baisers dans mon cou, que le bacon brûlait...

Il s'est alors empressé d'éteindre le feu et de mettre les tranches fraîchement grillées... brûlées dans une assiette. J'éclate de rire face à sa tête totalement désespérée mais m'arrête bien vite en constatant l'état de la poêle. Elle est foutue. Je saisi alors cette dernière et la passe sous l'eau froide. Erwin me regarde me débattre à essayer de la sauver et tente de me faire un câlin... Je me retourne vivement en chopant une spatule qui trainait par là et la brandit contre lui comme s'il s'agissait d'une épée.

- Ne t'approche pas !

- Et pourquoi donc messire ?

Erwin mais fait un sourire remplit de malice. Je laisse passer un léger rire de mes lèvres avant de vite me ressaisir vu la situation dramatique.

- Assassin ! Gare à toi si je t'attrape !

- Mais qu'ai-je donc fais mon seigneur pour mériter ce châtiment ?

- Tu as massacré de sang froid une magnifique poêle à frire !

Et à ses mots Erwin par en courant direction le salon. Je m'élance à sa poursuite en criant des « arrête-toi chenapan », « gare à toi ! », et tout un autre arsenal de menaces.

Arrivé dans le salon je ralenti le pas... Il n'est nulle part... Etrange, étrange... Et c'est au détour d'un canapé que je sens un bras passer autour de ma taille et me tirer vers l'arrière avant de saisir ma spatule... Wow, je crois que je n'ai jamais rougi aussi rapidement heureusement que ce meurtrier n'est pas en face de moi.

- Mon seigneur, je pense que vous n'êtes plus si innocent que ça...

- Je vous demande pardon maraud ?!

- Et bien... je crois que vous avez également oubliez les œufs sur le feu...

- Oh mon Dieu !

J'essaie de me défaire de sa prise mais il ne veut pas me lâcher ! Et il commence à me chatouiller les côtes... et merde...