[Eruri] Reset

Chapitre 12

[Bonjour bonjour ! Quoi de mieux, après une très longue absence, que de vous livrer le lemon tant attendu pour me faire pardonner ? Pour ceux et celles qui auraient encore une âme innocente (bien que je n'en ai jamais vu sur Wattpad) euh... sautez le passage pour votre sécurité haha ! Bonne lecture et merci pour vos messages !!]

[Appartement d'Erwin]

PDV Erwin :

J'allonge délicatement Livaï sur mon lit, je lui retire ses chaussures puis son manteau. Nous nous regardons un instant dans les yeux avant de continuer, comme pour chercher le consentement de chacun. Je vois bien dans les yeux de mon cœur une lueur de crainte. Je me place alors à côté de lui, de sorte à ce qu'il ne se sente pas pris au piège, qu'il se sente libre de mouvement.

Puis il vient m'embrasser, je ne refuse, bien entendu, pas cet échange et je commence après quelques secondes à lui retirer sa chemise. Dernière qui finit quelque part dans notre chambre. Je sens soudain de petits et fins doigts tremblants essayer de venir retirer mon haut. Je saisis cette douce main, ce qui a comme effet de le faire sursauter.

- Hey mon coeur,... ne stresse pas comme ça, tout se passera bien. Tu n'as besoin de ne rien faire, mais si tu souhaites m'ôter ma chemise tu en as tous les droits haha...

- D'ac-accord, je t'aime Erwin...

- Oh que moi aussi je t'aime Livaï, détends-toi maintenant et arrêtes moi dès que tu en as envie.

Je l'embrasse sur le front et viens déboutonner le reste de ma chemise, action, qui, je vois, lui fait plaisir.

Je passe mes mains sur ses frêles côtes, lui fais de légers baisers sur le cou, puis la clavicule, pour enfin atteindre son bouton de chair droit. J'embrasse ce dernier puis, pour n'en rendre jaloux aucun, je fais de même avec le gauche. Je le sens frémir, pinçant ses lèvres pour ne faire sortir aucun son. Je passe alors mon pouce sur ses croissants de chairs et je viens lui chuchoter à l'oreille :

- Tu n'as pas à te retenir, si tu aimes fais le moi savoir tout autant que pour l'inverse. De plus, je ne peux plus attendre d'enfin entendre ton plaisir.

Je me redresse légèrement et je le vois rouge comme une pivoine, ce qui me fait doucement rire. Puis je sens deux bras s'accrocher à ma nuque et me tirer en avant, pour enfin entendre à mon tour un chuchotement venir à mon oreille. Mais celle-ci accueille une supplication des plus tendre :

- S-s'il te plaît...

Puis je le sens coller nos bassins ensemble, et je comprends alors très vite sa subtile demande... Je me mets alors au-dessus de lui et je viens coller une seconde fois nos corps. Ma main descend alors jusqu'à son pantalon qui part retrouver le reste des habits dans la chambre. Puis mes doigts touchent cette dernière barrière, ils jouent avec l'élastique et, lorsque je le sens se détendre, je les glisse en dessous, passant enfin cette dernière frontière.

- Anh...

Ce doux son de plaisir vient s'échouer dans mon oreille. Je continue mon action pendant quelque temps, puis, après avoir retiré entièrement son boxer, je viens placer un de mes doigts, lubrifiés, devant son entrée. Sa respiration se coupe lorsque j'enfonce un premier doigt. Je lui fais de légers baisers sur l'entièreté de son visage avant de délicatement commencer à bouger, je ne tarde pas à mettre un second doigts et faire des mouvements de ciseaux pour le détendre le plus possible. Après quelques minutes, il vient une première fois dans un gémissement plus que délicieux. Je viens alors retirer mon pantalon et mon boxer, mettre un préservatif et du lubrifiant et je me remets au-dessus de lui.

PDV Livaï :

Je me remets plutôt difficilement de mon premier orgasme, sachant que c'est la première fois que cette partie de mon corps me fait ressentir du plaisir. Puis je le vois se placer de sorte à ce que nous ne fassions plus qu'un. Je me réjouis mais j'appréhende en même temps... Je sais qu'il n'est pas lui, qu'il ne me fera jamais de mal, mais je ne peux empêcher ce sentiment de grandir en moi. Je pense qu'il s'en est aperçu car il vient m'embrasser avec douceur et affection.

- Tout va bien se passer mon ange, s'il y a le moindre problème fais le moi savoir.

J'hoche la tête avant de venir saisir sa main. Puis il vient de lui-même saisir la seconde. Je le sens alors s'enfoncer en mon être, doucement certes, mais j'ai quand même mal.

- A-attends s-s'il te plaît.

Je me sens trembler de tout mon corps, et pour la première fois également, on m'a écouté, on a attendu. Je ne peux alors retenir mes larmes de couler, c'est comme si toutes mes craintes c'étaient envolées d'un coup.

- J-je t'aime tellement Erwin...

- Pas autant que moi...

Après quelques secondes d'attente de sa part je lui fais un hochement de tête qui lui donne mon feu vert pour commencer.

Son premier coup de bassin me brûle, son second me réconforte, son troisième me montre son amour pour moi.

Nous avons continué ainsi une bonne partie de la nuit, puis nous nous sommes endormis comblés et heureux dans les bras l'un de l'autre.

Le lendemain matin, Erwin a tenté, et je dis bien tenté, de me faire des pancakes comme petit déjeuner. Une poêle flambant neuve massacrée plus tard, il a décidé de faire des toasts. Un grille-pain massacré plus tard, je ne pu m'empêcher d'éclater de rire suivit de près par l'homme qui a sauvé ma vie.

Erwin ne m'a pas seulement fait tourner la page, il m'a fait changer de livre.

~Fin~