jalousie

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J'étais d'humeur joviale.

Tu adorais ton travail, les gens de ton entourage pouvait presque dire que tu vivais pour lui. Certes, tu n'étais "que" scientifique dans la police, mais cela te rendait heureuse d'aider les agents de terrain qui devaient arrêter des criminels. Ton rôle était essentiel, et le fait de te sentir indispensable était quelque chose de fortement appréciable.

Cela faisait donc plusieurs années que tu travaillais à la police de Los Angeles avec ton amie d'enfance Chloé, et on pouvait dire que vous étiez proches, après tout, elle était ta plus vieille amie. Alors, quand vous aviez découvert que vos goûts pour servir le bien étaient les mêmes, cela vous avez d'autant plus rapprochées. En d'autre terme, vous étiez des meilleures amies.

Alors, quand Lucifer fit son apparition dans le poste de police pour devenir consultant, tu fus d'abord méfiante ; le gars n'avait aucune connaissance dans le domaine de la police, et il se pointait du jour au lendemain pour sois-disant "aider" les forces de l'ordre ? Mdr.

Tu n'étais pas jalouse de Lucifer. Ce genre de sentiment ne t'atteignait que peu ; tu avais juste peur pour Chloé. Elle se trimballait un boulet, et devait donc assurer, en plus de sa propre protection, la sécurité de ce mec. Ce boulet.

Tu ne l'aimais pas, et il en avait bien conscience.

Mais ce sentiment avait vite été oublié quand il avait sauvé la vie de ta meilleure amie lors d'une enquête périlleuse. Simple, mais diablement efficace.

Depuis, vous aviez tissé un fort lien d'amitié qui en avait surpris plus d'un au premier abord, mais qui n'étonnait en rien Chloé ; elle savait que vous finiriez par vous apprécier. Enfin, que tu allais finir par l'apprécier. Lucifer, lui, n'avait jamais cessé de t'aimer.

Il t'avait aperçu la première fois alors que tu ne l'avais pas vu, et tu lui avais directement plu. Il avait voulu te séduire afin de te mettre dans son lit pour par la suite te jeter comme les autres femmes, mais il avait bien remarqué une chose ; tu n'étais pas comme les autres.

Il avait appris à t'aimer. Ça avait été dur pour lui d'accepter qu'il pouvait être amoureux de quelqu'un, mais aujourd'hui, tout était différent ; il t'aimait et il en était fier. Mais, tout aurait été plus simple sans l'arrivée du nouveau commandant de police. Sans l'arrivée de Pierce.

Tu avais tapé dans l'oeil de Pierce. Ah, notre bon et charmant Pierce. C'est ce que Lucifer pensait que tu pensais de Pierce. Mais tu n'aimais pas vraiment Pierce. Il était un sacré connard ce Pierce.

Tu avais senti qu'il était louche, et en plus de ça, il était lourd. Tellement lourd. Mais, gentille comme tu étais, tu n'osais pas décliner ses avances. Nan j'déconne, tu voulais surtout garder ton taff ouais. Alors tu la fermais, et dès qu'il te faisait une avance vaseuse, tu évitais de sourire et détournais le sujet, espérant qu'il se décourage. MAIS NON ! Ça allait faire trois semaines qu'il forçait pour avoir un rencard, mais il n'avait vraisemblablement pas compris que non, tu n'allais pas vraiment emmener ton chien à l'infirmerie parce que tu n'avais pas de chien, que non, tu n'allais pas voir ta grand-mère à l'hôpital parce qu'elle était déjà morte depuis un moment, que non, tu n'allais pas réellement faire un remake de Titanic dans ta baignoire avec ton chat dans le rôle de Rose. Con ce Pierce.

Chloé était au courant et riait bien de cette situation ; tu la faisais bien rire avec tes excuses bidons ! C'est vrai quoi, la dernière fois tu avais inventé que tu allais à la crémaillère de ta tante Josianne qui attendait ta venue pour te léguer son plus vieil objet de famille : un ukulélé à trois cordes. Oui, tu avais beaucoup d'imagination. Ou tu voulais juste que Pierce lâche l'affaire.

darling || lucifer morningstarOù les histoires vivent. Découvrez maintenant