oublié : partie II

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Dédié à katnisslili sans qui cette mini-fiction n'existerait pas.

Précédemment...

- Oui. Et je promets de tout faire pour t'aider à retrouver la mémoire. J'en fais le serment (Y/N).

Mais quelque chose persistait à clocher.

***

Grâce au ciel ! Tu étais enfin sortie de l'hôpital. Tu n'en pouvais plus de ces murs ternes et sans âmes, et les voir à chaque fois que tu ouvrais les yeux te donnais la nausée. Donc, quand tu avais appris par le médecin que ton état était stable, et que tu pouvais désormais vagabonder en dehors de ces longs couloirs aux couleurs mornes, tu avais saisi cette occasion, et désormais, tu te trouvais dans la voiture du lieutenant Decker pour ta nouvelle maison. En vérité, Chloé avait insisté pour que tu vives chez elle le temps que tu te reprennes totalement mais tu avais catégoriquement refusé, souhaitant retrouver une totale liberté.

En ces termes, Chloé te reconnaissait bien, et cela ne faisait qu'accroître son espoir de te retrouver pleinement. Certes, tu n'avais toujours aucuns souvenirs de ta vie d'avant même deux semaines après ton réveil, mais certains de tes comportements lui faisaient se dire que tu étais encore là, cachée, malgré ton amnésie.

Lucifer était venu tous les jours. Tous les jours, il avait tenté de te rappeler, sans grand succès. Alors parfois, il se contentait de rester avec toi pour te faire rire, ou pour te raconter certaines anecdotes de son travail avec le lieutenant. Tu lui avais demandé à ce qu'il ne te révèle aucuns événements de ton passé, et il avait respecté ton choix. Pour le convaincre, tu lui avais simplement dis la vérité ; conter tes souvenirs ne te permettraient pas totalement que tu te les appropries. Il fallait que tu t'en souviennes par toi-même.

Tu savais qu'il était amoureux de toi, c'était évident. Vous deviez vous marier, vous étiez ensembles avant l'accident. Ses petits gestes envers toi, ses regards, ses sourires... S'il tentait d'être discret, c'était raté.

Mais tu ne pouvais nier que tu éprouvais toi aussi quelque chose. Après tout, l'ancienne toi éprouvait de forts sentiments pour cet homme, et tu devais admettre qu'il était vraiment charmant. Vous aviez un lien fort qui n'avait pas disparu.

- On est arrivées (Y/N), tu peux descendre !

Tu fus coupée par ta sœur Chloé, qui venait d'arrêter la voiture devant un immeuble assez grand

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Tu fus coupée par ta sœur Chloé, qui venait d'arrêter la voiture devant un immeuble assez grand. Tu pouvais voir des escaliers parcourir les fenêtres, de sorte à ce que chaque résidents puissent accéder au toit, et cette particularité était réellement chaleureuse, et tu ne pus t'empêcher de sourire. Tu adorais déjà cet immeuble.

Sans plus attendre, tu aidas Chloé à sortir les bagages, et tu montas déjà les marches, demandant à chaque étage à Chloé si c'était ici, qui te répondait avec un sourire que non, il fallait continuer à monter. Mais arriver au dernier étage de l'immeuble, cela sembla être comme une évidence pour toi : ça ne pouvait être qu'ici.

Chloé te donna la clef de l'appartement, où un petit porte-clef en forme de tortue trônait, ainsi que plusieurs autres clefs, toutes appartenant à une serrure qui t'était pour l'instant inconnue. Et tu avais bien vite hâte de les découvrir.

Tu poussas finalement la porte, te tenant dans l'encadrement de celle-ci, et tu observas les alentours, appréciant l'atmosphère douce et pelotonnée que pouvait offrir la pièce. L'appartement était particulier, puisqu'il était composé d'un salon, et au fond de celui-ci et à ta droite se trouvait un lit face à une grande fenêtre, et un bureau à son côté. Une porte à ta gauche coulissait, et ici devait se trouver la salle de bain, puisqu'au fond à gauche se trouvait une superbe cuisine ouverte. Tu adorais cet endroit.

Tu t'approchas de la fenêtre près du lit, et observas le paysage qui s'offrait à toi. Ce n'était pas le meilleur, mais tu l'adorais déjà. Et cela te fit sourire.

Chloé était partie au bout d'une bonne heure, t'expliquant qu'elle avait fait tes courses et que tu n'avais plus qu'à te servir, alors, c'est ce que tu faisais ; tu t'amusais à cuisiner, et quand tu mis ton plat dans ton four, tu décidas de faire un tour de ton appartement afin de le visiter plus en profondeur ; et c'est ce que tu fis.

Tu observas chaque recoin de chaque pièce, souhaitant à tout prix connaître sur le bout des doigts ce nouvel habitat que tu trouvais au fil des heures naturel. Tu aimais vraiment cet endroit, il dégageait quelque chose de particulier que tu trouvais incroyablement confortable.

Alors que tu marchais près du canapé, tu sentis sous ton pied un craquement inhabituel qui te fit reculer, grimaçant instantanément de douleur. T'étonnant de la douleur que t'avait provoqué une simple miette, tu t'accroupis afin de comprendre pourquoi tu avais eu aussi mal. Et alors, tu pris l'objet de ta souffrance entre tes doigts, et qu'elle ne fut pas ta surprise en découveant qu'il s'agissait d'un éclat de verre. Et, alors que tu t'étonnais de la présence de ces bouts de verre, tu remarquas quelque chose d 'étrange sous la table basse. Quelque chose de vraiment étrange. Tu devais en avoir le cœur net.

Tu poussas de toutes tes forces la table. Le tapis, étrangement surélevé, fut balayé d'un geste précis, et tu pus remarquer alors l'objet de tes tourments. Une des planches du parquet avait été déplacé, de sorte à ce qu'elle en chevauchait une autre. Curieuse, tu retiras la dite planche, avant d'en retirer une seconde, tombant sur une boîte. Une simple boîte à chaussure. Une boîte à chaussure ?

Alors, tu extirpas la boîte de cet étrange trou, avant de souffler dessus, faisant virevolter la poussière. Tu ôtas le couvercle, et tu tombas à ton grand étonnement sur un dossier, certes un peu jauni, mais c'était un gros dossier annoté de ton nom. De plus en plus curieux.

Tu ne pus plus attendre, et tu ouvris le dossier, tombas avec effroi sur des images et des mots qui te firent lâcher instantanément le tas de feuilles. Sans réfléchir une seconde de plus, tu saisis ton téléphone, et d'un geste naturel, composa un numéro bien précis, attendant la réponse de ton interlocuteur. Et, alors que le déclic se fit, tu ne perdis pas une seule seconde.

- Tu dois venir chez moi, maintenant. Je crois que j'ai trouvé quelque chose d'important. Tu connais une certaine Charlotte Richards ?

A SUIVRE....

darling || lucifer morningstarOù les histoires vivent. Découvrez maintenant