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Bonne lecture

Bachir décide enfin de m'enlever les tonnes de pagnes posés sur ma tête. C'est comme si j'avais reçu une énorme bouffée d'air. Mais je stressais...

- Tu veux que j'aille prendre ma douche ou tu veux y aller en premier? Ou sinon on peut toujours le prendre ens...

- C'est bon Bachir j'y vais. Dis-je pour me débarrasser de ce regard pervers qu'il me lançait.

Je prends rapidement ma serviette et mon gel douche avant de me diriger vers la salle de bain. Puisque j'avais très chaud, la douche m'a fait un bien fou et c'était plutôt relaxant. Enroulée de ma serviette, je sors et croise Bachir qui me fixait avec son éternel sourire au coin des lèvres. Je le contourne et me dirige vers la coiffeuse. Et heureusement qu'il n'a pas prononcé un mot se contentant juste d'aller prendre sa douche à son tour. J'enduis tout mon corps de ma crème de nuit. A un moment je sentis un regard sur moi. Je me retourne pour faire face à un Bachir tout mouillé avec une serviette autour de la taille . Son corps était parfaitement bien structuré et les gouttes d'eau qui ruisselaient le long de ses abdominaux parfaitement dessinés jusqu'à son bas ventre.

- Tu es magnifique ma chérie. Me dit-il en me détaillant du regard.

- Qu'est-ce que tu racontes? Les tresses que m'ont fait mes badiénes sont juste horrible. Rouspétai-je.

- Mais non! Moi je trouve que tu ressemble encore plus à une princesse peulh. Me dit-il avec un regard pleins de désir.

- Merci. Dis-je timidement sentant la tension monter.

- Bon tu viens on va prier? Demande t-il en me tendant sa main que je saisis hésitante.

Il m'aide à me lever et je met mon jilbeb avant d'entamer notre prière de bénédiction. Après avoir fini, il se retourne vers moi puis rattrape mes de mains puis prie pour nous . Il prononcé parfaitement bien les paroles du tout puissant tellement bien que j'en étais émue. Je me redresse doucement de façon à ce que je sois à genoux devant lui. Je voulais suivre à la lettre les conseils de maman Soda et de ma mère.

- Mohamed El Bachir Sall , aujourd'hui tu as fait de moi la femme la plus heureuse en m'épousant. Tu es mon premier amour et tu seras le dernier, je l'espère. Magui diébeulou cii ioe adouna aq Alakhira . Je te promet respect et obéissance. Je ferai tout ce que est en mon pouvoir pour te rendre ce respect que tu me voues tant et aussi faire de toi l'homme le plus heureux et le plus comblé du monde. Je t'aime Rajul aljana.

- Ah tu ne pourras pas me donner un surnom plus beau que celui-ci. Qui n'aimerait pas être un homme du paradis aux yeux de sa femme? Tu ne sais même pas à quel point tu es importante à mais yeux. Je suis prêt à faire de toi la femme la plus heureuse de toutes mais tout ce que je te demande , c'est ta compréhension. Je ne suis pas aussi parfait que tu le penses mais je t'aime vraiment ma ouroul ayni.
Disait-il . Quand il parlait, je sentais comme une lueur de désolé dans son regard.
Je me faisais sûrement des idées surtout avec tout ce stress.
Je m'avance et me blottis dans ses bras. C'était un moment agréable, un silence bavard, c'était notre moment à nous deux.
Il me caressait la tête et instantanément le dos.
A un moment donné, il soulève ma tête puis plonge son regard intense et amoureux dans le mien. On se fixait avec douceur, complètement déconnecté du monde extérieur.
On s'avançait inconsciemment l'un vers l'autre jusqu'à ce que nos lèvres se frôlent. J'avais le souffle coupé et le cœur battant à une vitesse inestimable. Sans m'en rendre compte, je m'humidifie les lèvres avec ma langue. Ce geste avait sans doute augmenté le désir de mon mari car il ne tarda pas à saisir mes lèvres pour un baiser lent et... délicieux. Ses lèvres étaient si douce que j'en perdais les moyens. Le baiser devenait de plus en plus fougueux, il y allait avec tact.
Je fermais les yeux pour pouvoir me savourer le moment. Il se relevait, m'entraînant ainsi dans son geste. Tout d'un coup, je sens qu'il me soulève telle une princesse pour me déposer délicatement sur le lit. J'avais mes bras autour de son coup ne sachant pas comment m'y prendre. Mais lui, il avait l'air d'un pro dans ce domaine.
Il me caressait les cheveux, le coup descendant jusqu'à mes seins puis se m'y à les malaxer à travers le tissus de mon jilbeb. Je frissonnais de partout et en perdait mes membres. Tout ceci était bien nouveau pour moi. Doucement il me ôtait ma robe en me regardant avec le désir plein les yeux.
Je tremblais de la tête au pieds. J'avais plusieurs sorte de sensations qui étaient plutôt... exquises.
Je n'étais plus qu'en lingerie dentelle rouge, ce qui me fit cambrer car j'avais honte d'être à moitié à poil devant un homme surtout.

Jahia Sow: Aléas d'une vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant