Chapitre 28

24 6 0
                                    

Mardi 14 Février 2017

Ce matin au réveil, mon beau brun n'est pas à côté de moi. A la place, je trouve un plateau avec un petit déjeuner complet. Petit déjeuner au lit comme j'aime. Un mot est glissé au milieu du panier qui contient les viennoiseries. « Dévore-moi ». Un second est collé sur le verre, « Bois-moi ». Quelle délicate attention. J'essaie de laisser mon cerveau au repos et d'exécuter les ordres de mon beau gentleman.

Une enveloppe, blanc cassé, pailletée se trouve sous ma serviette. Exactement le même que son jeu ridicule à Noël. Il en a en stock ou quoi ? Curieuse, je l'ouvre avant de finir de manger.

« Bonjour princesse,

Prends autant de force que possible, tu vas en avoir besoin...

J'ai hâte de te retrouver.

Joyeuse Saint Valentin.

Ton chéri ! »

Qu'est-ce qu'il me prépare ? Quoi qu'il en soit, je vais forcement passer un bon moment. Depuis le début, je passe de bons moments grâce à lui. Tellement que je n'ai pas vu les jours passer. Notre première Saint Valentin. Il est fou, mais ce message égaie ma curiosité.

Une fois rassasiée, je passe rapidement à la salle de bain pour me rafraîchir un peu. Je passe vite fait aux toilettes. Un autre mot se trouve sur la porte. « Retire tes vêtements et enfile le peignoir. Je t'attends dans le salon... ». Je ne sais vraiment pas à quoi il joue, ni quand est-que qu'il a eu le temps de préparer tout ça, mais cette fois, en plus de ma curiosité, mes hormones s'éveillent. Ils sont en feu au simple fait de l'imaginer me vouloir nue sous se peignoir. Brossage de dents, ajustement de mes cheveux, déodorant et c'est bon. Il faut que je sois parfaite et que je sente bon. Moins de cinq minutes après je suis enroulée dans le peignoir qui sent bon la fleur de coton, après m'être décidée de prendre une douche express.

En ouvrant la porte de la chambre, un parcours en pétales de roses m'attend. Le chemin me fait passer par les deux chambres, avant de m'emmener dans le salon. Ce mec est définitivement fou !

Me voilà arrivée sur le lieu du crime. Il n'est pas là. Je suis agréablement surprise de voir que le salon s'est transformé en salon d'esthétique. En salle de massage plus exactement. Une table de massage est disposée face à la baie vitrée, de telle sorte que l'on ait vue sur le paysage, la piscine, le jardin et la mer. C'est tellement romantique. Des bougies parfument la pièce de la même odeur que celle de mon peignoir. Mmh ! D'autres pétales de roses entourent la table où je trouve un nouveau message qui s'adresse à moi.

« Retire le peignoir,

Couche-toi sur le ventre,

FERME LES YEUX... ».

Je me prête au jeu sans rechigner. Je laisse le tissu trouver le sol et m'installe confortablement sur la table. J'admire quelques secondes la vue merveilleuse qui s'offre à moi avant de caler ma tête dans le trou prévu à cet effet.

Une musique douce, en anglais se met en route et crée une ambiance détendue autour de moi. Je ne reconnais pas le morceau mais c'est joli. Joli et apaisant. Je me laisse bercer par le son et je m'abandonne complètement pour la suite. Je suis toute à lui, sans crainte. Fais lui confiance.

Une grande quantité de liquide chaud à la senteur sucrée de la barbe à papa coule le long de mon corps. Je suis surprise parce que je ne l'ai pas entendu s'approcher mais je continue mon lâcher prise en me laissant aller sans chercher à penser ou à contrôler quoi que ce soit. Je baisse la garde, comme on dit. Au bout de cinq jours, il serait temps Anaa ! Ses mains chaudes et douces parcourent ma nuque, mes bras, mon dos. C'est bien lui. Ses doigts glissent sur mes fesses, mes jambes, mes pieds. C'est doux mais puissant. C'est bon. Ses mains pressent mes formes et s'enfoncent dans ma peau. Elles passent de haut en bas, sur moi, en tournaillant principalement sur mes cuisses et mes fesses. Il a desserré mes jambes pour atteindre plus facilement mes cuisses intérieures. Il masse d'un peu trop près mon intimité. Ses doigts effleurent ma vulve. Mes hormones sont en feu mais j'essaie de rester calme et de ne pas bouger. Respire Anaa ! Je vais tenter de résister un peu. Je ne veux pas qu'il pense que je suis nymphomane.

Estéban : Imprévisible.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant