Pdv Marjorie
Me voilà dans la salle de l'étage zéro. Le piano est toujours à la même place. Tout est calme. Je me penche vers le piano. Et commence à jouer le morceaux que j'ai retenu. Le son du piano déchire le silence monstre de cette pièce. Un son strident et un fracas se fait entendre. Le tourbillon bleu revient, et Nathanaël en sort complètement paniqué.
-« Non mais tu es folle ! On va se faire repérer viens vite ! » l'utilisation du tutoiement me déstabilise. Je me lève du tabouret du piano et cours. Suivant Nathanaël.
Une fois hors de danger, je reprends mon souffle. Je ne suis pas sportive pour un sou et pourtant.
-« Non mais tu veux mourir? Je t'ai dis que je viendrais te chercher ! »
-« il faut qu'on parle monsieur... monsieur comment déjà ? »
-« Varlet. Mais appelle moi Nathanaël et pour l'amour du ciel tutoie moi. »
-« Je ne tutoie jamais mes suspects monsieur Varlet. »
-« tes.. t'es quoi ? »
-« oui mes suspects. Vous m'aviez dit hier soir, lorsque nous nous somme quitté, je cite: les deux enquêtes sont liées. Je n'ai pas relevée sur le moment mais fait troublant les parents de notre chère Charlotte Lucchini sont venu me voir avec un doudou. Le sien. Taché de sang. Un expertise va être menée pour identifier le ou les sangs sur cette peluche. Un ADN sera prélevé. Fait d'autant plus troublant il m'ont parlés d'un certain ami imaginaire, ainsi qu'un certain Nathanaël qui aurait offert une peluche à Mademoiselle Lucchini. Et j'ai donc relié l'enquête de mademoiselle Voisin à celle de mademoiselle Lucchini. Toutes deux avaient un tableau. Le même. Et sous votre propre aveu vous m'avez révélé pouvoir communiquer avec Charlotte part ce tableau. C'est le même que celui de Charline Voisin. Le même fabriquant et les dates concordes parfaitement. Autrement dit au vu de tout ces éléments, il ne me reste plus qu'à prélever l'ADN sur la peluche et le comparer au vôtre. Et mon hypothèse sera certifié. »
-« écoutes Marjorie, je peut être agaçant, orgueilleux, imbu de moi même, narcissique et j'en passe, mais certainement pas un tueur et un violeur! Et encore moins d'enfants! Oui! Oui j'étais aussi en contact avec Charline. Charlotte me rappelait ce petit bout de chou. J'ai rencontré Charline lorsqu'elle avait deux ans et demie. Je suis accidentellement tombé dans sa chambre après une bagarre. Lorsque je me battait une brèche s'est ouverte menant droit dans votre monde, celle ci est directement reliée à ce tableau. Lorsque Charline est décédé. Je n'avais plus le cœur à retourner dans votre monde.
Je n'avais plus d'espoir. J'étais jeune. C'était il y'a quinze ans! J'avais treize ans ! J'en ai vingt huit et je n'ai jamais réussis à l'oublier ! Je suis retourné une fois dans votre monde. C'était il y'a trois ans et demie environs. Rien n'avait changé dans la chambre de la petite. Le lit était toujours défait, comme si... comme si elle n'était jamais partie. Pas un seul objet n'a bougé de la place là où elle avait laissée. J'étais planté au milieu de sa chambre à réfléchir et à pensé. Elle me manques affreusement. C'était comme ma petite sœur. A ce moment là, le père de Charline est entré. Il avait pris un sacré coup de vieux. L'alcool certainement. Il m'a vu au milieu de la pièce. Je l'ai regardé, il m'a regardé. Il s'est précipité vers moi. N'ayant pas envie de lui faire du mal, j'ai simplement sauté dans le tableau. Il a prit peur, il en a parlé à sa femme qui s'est moqué de lui en lui disant d'arrêter l'alcool. Il a quand même décidé de vendre le tableau. Trois semaines après ce fameux soir, j'ai décidé de sortir du tableau. J'étais dans une chambre. Mais pas sa chambre. J'ai versé des larmes. Une petite tête blonde ensommeillé est venue vers moi. C'était Charlotte. On n'a commencé à jouer ensemble. J'avais retrouvé ma Charline même si je savais que ce ne serait jamais elle. Je me voilait la face. Je l'ai vu commencer à grandir. A aller à l'école. Un jour, je suis sorti du tableau et je me suis promené sur la place. J'ai acheté une peluche dans un magasin. Charlotte était encore à l'école. Alors à la recréation je suis allé la voir à travers le grillage et je lui ai donné la peluche. Un petit lapin blanc. Alors j'ai peut être tous les défauts du monde, mais tueur et violeur certainement pas ! »
Bouche-bée par son monologue plus aucuns sons n'osent sortir de ma bouche.
Il est vrais qu'il a l'air très attaché à ces petites filles. Mais je ne peux pas pour autant le retirer de la liste des suspects tout pointes dans sa direction. Les heures, le tableau, la peluche et il connaissait les deux petites filles. Pour tenter de l'écarter de la liste des suspects je tente une dernière carte.
-« où étiez vous et que faisiez vous dans la nuit du 5 mai 2004 et du 13 octobre 2019? »
-«la nuit du 5 mai 2004 j'étais chez moi et je dormais. Et la nuit du 13 octobre j'étais entrain de fêter mon anniversaire pendant que Charlotte se faisait assassiner! »
-« avez vous un moyen de prouver ce que vous avancez? »
-« malheureusement pour la nuit du 5 mai non, mais pour celle du 13 octobre oui. J'étais avec des amis et j'ai fêté mon 28eme anniversaire dans une boîte. »
-« vous avez des boites ici ? »
-« notre monde est assez similaire au vôtre, à quelques rares exceptions près. »
-« Je vois. J'aimerais interroger vos amis et avoir le nom de la boîte dans laquelle vous étiez. »
-« Alors tu me suspectes vraiment ? »
-« j'essaie de trouver un moyen de vous disculper. Alors mettez y un peu de bonne fois! »
Depuis le début de notre conversation nous avancions. Nous somme au bord d'un lac. Il est beau. L'air est pur frais comme dans les montagnes. Les arbres sont verts l'eau est turquoise. Tout est magnifique.
-« monsieur Varlet ? »
-« oui Marjorie ? » un frisson m'assaillis lorsqu'il prononça mon prénom.
-« c'était quoi le bruit strident tout à l'heure ? »
-« a ça marjorie. L'alarme de ta mort prochaine. Je m'explique. Soit tu as un bon alibi et ton patron ne t'as pas vu sur les caméras de surveillances. Soit tu es virée ainsi qu'une bonne poursuivie en justice. »
-« j'aurais du m'en douter. Mais pourquoi cacher l'étage zéro. »
-« tu n'as pas exploré l'entièreté de la pièce. Dans celle ci dès document disons spécial y s'ont conservés. »
-« spécial comment ? Et vous pourquoi il y a votre portrait? »
-« mon portrait est là depuis quelques années maintenant. Monsieur Holmes Calvet l'acquis lors d'une vente au enchère. C'était pour parfaire son image. Il me ressort quand ceux qui étaient présents à l'enchère viennent. »
-« oh je vois, on dirait moi avec les pulls tricotés de mamie et ces photos de famille. »
-« tu devrais y aller. Il est vingt deux heures. »
-« à bientôt. »
-« a bientôt Marjorie, j'ai l'intime conviction que on va se revoir plus vite que prévu. » malgré moi un frisson m'assaillit pauvre petit bete que je suis.
Je suis remontée de l'étage zéro sans grande peine. Arrivée dans le hall, je me retrouve nez à nez avec la dernière personne que j'aurais aimé croiser. Mon très cher patron.
-« mademoiselle Benvenuto que faites vous ici ? »
-« Je.. eh bien.. » bravo marjo qui va se douter de quelque chose maintenant !
-« elle était avec moi. »
Mon regard se pose sur mon sauveur ! Dieu merci!
-« bonne soirée mademoiselle Benvenuto . Dylan! »
-« Bonne soirée » dit on d'une seul voix.
-« il va falloir qu'on parle. »
Dit Dylan avec un regard noir.
Oh oh
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Enquête parallèle
ParanormalMarjorie, diplômée d'une des plus prestigieuse école, se voit intégrer dans le cabinet d'enquête de ses rêves. Un meurtre retient son attention. Celui d'une fillette de 5 ans. Elle se plonge corps et âme dans cette enquête. Elle va découvrir un mond...
