Enquête parallèle

𝕴𝖓𝖙𝖊𝖗𝖗𝖔𝖌𝖆𝖙𝖔𝖎𝖗𝖊 𝖎𝖓𝖘𝖙𝖗𝖚𝖈𝖙𝖎𝖋

PDV Marjorie
De retour au bureau, j'étudie le dossier Jessica Borris. Ma porte s'ouvre sur Dylan. En entrant il dévisage Nathanaël assis sur mon canapé.

-«  qu'est-ce qu'il fait ici ? » dit-il en le regardant de haut en bas.

-«  il m'aide. » dis-je d'un ton rude , qui n'appelle à aucune autre question. 

-«  tu es allée voir Jonas ? »

-«  oui tout à l'heure. On a trouvés quelque chose. » au vu de son regard interrogatif je poursuis. «  la nounou de l'affaire Charline a été aussi assassinée de la même manière. Nous somme entrain d'enquêter là dessus. »
-« daccord envoie moi un rapport ce soir. »

-«  ca marche ! Bonne journée Dylan. »

-«  toi aussi. »

Dylan referme la porte. Je me retrouve donc seule avec l'énergumène qui va certainement me servir de coloc pour les prochains jours à venir.

-«  tu l'aimes bien Dylan? » demande soudainement Nathanaël.

-«  oui franchement, même si j'avoue que histoire de monde parallèle nous a un peu éloignés. »

-«  Non mais je veux dire enfin tu vois quoi... » c'est la première fois que je vois Nathanaël gêné, au point de chercher ses mots.

-«  Non je ne vois pas non. » dis-je.

-«  enfin est-ce qu'il te plaît ? » dit-il d'une traite.

Les yeux ronds comme des billes je le regarde.

-« quoi? Mais enfin c'est insensé ! »

-« c'est une question comme une autre.. » dit-il avec un ton plus amène.

-« bref. J'ai téléphoné en arrivant à monsieur Lucchini, il ne devrait plus tarder. » dis-je en reprenant les papiers.

En effet, c'est cinq minutes plus tard qu'on toque à ma porte.

-« oui! » dis-je.

-« monsieur Lucchini est arrivé! » fait une voix.

-« faites le entrer. »

La porte s'ouvre sur monsieur Lucchini les yeux rouges.

-« d'abord ma fille ensuite sa nounou et bientôt ma femme c'est ça ? »

-« bonjour, calmez vous monsieur. Asseyez vous. »
Il s'avance en titubant. Une odeur d'alcool forte se fait sentir.
-« Je ne suis pas mêlé à cette histoire si vous voulez savoir. »

-« c'est pour cela que la nounou de votre fille decedée se retrouve elle aussi assassinée chez vous ? Étrange non ? »

-« oui. Mais jamais Ô grand jamais je n'aurais touché un seul cheveux de ma fille et de sa nounou. Je ne suis pas un monstre. J'étais certes peu présent mais je l'aimait ma fille. »

-« peu importe. On n'est pas ici pour parler du destin tragique de votre enfant ! Mais celui de sa nounou ! »

-« Je l'aimais ! » hurle t-il soudainement.

Ma bouche ouverte en « o » et mes bras figé sur le bureau je le regarde les yeux grands ouverts. Un petit rire amusé retentit à côté de moi.

-« voyez vous ... la nounou hein! » réplique Nathanaël.

-« oui. Ma femme n'est jamais à la maison. Je rentre avant et part après elle, alors au bout d'un moment... vous comprenez ? »

-« Je ne rentrerais pas dans ce débat là monsieur Lucchini mais vous étiez où là nuit du meurtre ? Et surtout savez vous si votre femme a pu être au courant de quelque manière que ce soit ? »