La destinée de Nawel

Mystère

J'ouvrai mes yeux et me demandai alors si j'étais morte? Sûrement. C'était donc ça la mort ? Une sensation très désagréable me parcourut le dos. J'étais dans une pièce sombre, enfin non pas totalement, une lumière au bout du tunnel. J'avançai en rampant jusqu'à la source lumineuse. J'ouvris la porte et... la porte? Puis j'entendis une voix que je reconnaissais bien :

"Nawel descends tout de suite il faut que je te parle, à toi et à ta sœur!

-Oui j'arrive... "

Encore choquée, je descendis les escaliers que j'avais monté quelques minutes auparavant. Ma mère me dévisagea, choquée et surprise. Des perles de sueur ruissellaient sur mon front. Mes yeux étaient écarquillés et je regardais de droite à gauche comme si j'étais perdue dans un autre monde. Je dis avec une voix sur aigue :

- Je suis morte ?

- Mais qu'est-ce que tu racontes ? Me dit ma mère de plus en plus inquiète. Bon maintenant tu arrêtes ton cinéma et tu m'écoutes attentivement 

- Mais je... 

- Il n'y pas de mais ! Tu vas m'écouter et arrêter de dire n'importe quoi ! Toi aussi Youna. cria ma mère en me coupant net la parole.

- Oui maman, dit Youna dans un souffle d'exaspération. 

- Nous allons passer la nuit ici, pour cela il faut que vous trouvez une chambre suffisamment grande pour accueillir 3 lits. D'accord?

- Oui maman !" Répondis-je en synchronisme avec ma sœur.

Je remontais pour la énième fois l'escalier menant à l'étage supérieur. Quand soudain un cri perça le silence de mort qui s'était installé.

"Nawel c'est toi qui crie comme cela?

- Je... Oui c'est moi. 

- Arrête tout de suite, non mais ça va pas la tête de crier comme ça !"

Je ne sais pas pourquoi j'ai répondu que c'était moi. C'est sorti tout seul comme si quelqu'un ou quelque chose m'avait pousser à dire ça. Alors qu'encore abasourdie par les événements plus qu'étranges, je me dirigeais à l'opposé de la pièce remplie de télescopes, un bruit attisa ma curiosité. De nouveau en face du même télescope. Mon envie de regarder à travers repartit de plus belle. Je pesais le pour et le contre lorsque mon œil toucha la lunette, je fermai mon œil droit et...