Chapitre 3

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Mes yeux étaient rivés sur elle, sa beauté faisait virevolter mon âme du haut de ses yeux azurés à la fin de sa robe blafarde. On pouvait sentir son élégance dans toute la pièce.
Je continuais de la regarder pendant que, certains avaient déjà commencé l'interlocution de cette nymphe enchanteresse. Pourtant, elle les ignoraient, levait la tête haute et enjambait la foule.
Elle monta les escaliers qui rendaient à la petite terrasse d'Alfred, la où il m'invitai quelques fois pour boire un coup. Je commençais un monologue interminable, sur cette personnalité magnifique et ignorante.
- Sa fiancée ? Non, elle est beaucoup trop jeune. Sa fille ? Je murmurais dans ma barbe.
Je rougissais rien quand pensant à elle, ses cheveux volants au vent de l'entrée du bar.
Ma pensée suivie soudainement mon corps, je me leva, mes jambes bougeaient toutes seules sous mon étonnement. Elles semblaient vouloir me faire aller à la terrasse, mon stresse montait
Et mon angoisse d'être mal vu venait se cloîtrer au plus profond de ma mémoire.
Une fois devant la porte de la terrasse, j'ouvris la seule barrière qui se présentait entre elle et moi.
Elle était là, assise sur une chaise à la lumière éclatante du soleil qui reflétait sur ses cheveux châtains. Elle regardait les oiseaux sur les jonquilles, qu'Alfred avaient plantées là.
Elle n'entendis pas tout de suite le bruit de la porte s'ouvrir, je restais là, mort de peur et d'éblouissement. Je ne pouvais plus retirer mon regard de cet être, qui avait enflammé mon cœur et fait mourir ma solitude à jamais.
Je devais lui parler, c'est alors qu'elle se retourna, comme alertée. Mon regard croisa le sien, j'étais comme hypnotisé par le bleu de ses yeux.
- Vous êtes ? M'envoya t'elle.
- Un bon ami d'Alfred, mais je ne veux pas vous dérangez, je peux partir.
- Restez voyons. Le soleil fait ressortir ses traits aujourd'hui.
Elle montra une chaise du doigt qui était au bout de la terrasse, je décida ensuite de m'assoir.
Mon cœur battait comme le moteur d'une vieille américaine, des millions de questions n'arrêtaient pas de s'introduire dans ma tête.
Je m'assieds et regarde au loin, c'était une vue imprenable sur la vielle ville. De la on pouvait voir les mères avec leurs enfants, dans la neige blanchâtre leurs faisant faire faire des petits tours de danses avec un simple mouvement de bras.
On restai là sans rien dire, le soleil veillait sur nous et je ne pouvais plus bouger. Mes articulations étaient bloquées par le stresse amoureux.

La fin d'année Où les histoires vivent. Découvrez maintenant