Marionnette du Destin

Prologue

N/A: Cette histoire est une fanfiction du dessin animé de Gravity Falls. Tous les personnages qui s'y trouvent appartiennent à Alex Hirsch et Disney. Cette histoire contient des spoilers de la saison 2 de la série. Je vous conseille donc d'avoir vu la saison avant de lire. Merci de votre compréhension, et j'espère que vous apprécierez le texte.

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Une douce brise nocturne traversait la ville. Dans les rues de Gravity Falls, les créatures de la nuit sortaient enfin après une longue journée d'attente. Les habitants étaient endormis, il fallait en profiter.

Dans l'obscurité, leur présence n'était même pas remarquée. Elles se fondaient parfaitement dans la pénombre, se faufilant discrètement dans les allées. Complètement inaperçu, sans jamais troubler le silence.

C'est dans ce silence là qu'il sortit, traversant ces mêmes rues. Les créatures ne le voyait pas, invisible aux yeux de tous. Il s'avançait, sans faire de bruit, sans faire de son. Sans jamais être vu.

Lui, après tout ce temps, avait apprit à ignorer leur présence. Il s'efforçait à ne pas leur prêter la moindre attention. Ils n'étaient pas la raison pour laquelle il se trouvait là. Il savait très bien qu'aucun être ne prêterai attention à un fantôme.

Un fantôme. C'est ce qui l'aurait arrangé, ça. Mais les fantômes avaient pour avantage de pouvoir être vus, eux. Lui, qu'était-il? un souvenir, une ombre condamnée à vivre dans le silence.

Il ne pouvait s'empêcher de repenser à celui qu'il était il y a quelques semaines à peine.

Il était Dipper Pines, jeune garçon de 12 ans en quête d'aventures, à la recherche du paranormal. Un garçon avec une vie, une famille, des amis. Mais maintenant... Il n'était plus rien de tout ça. Il n'était plus qu'une âme sans corps, coincé dans un autre niveau d'existence, errant dans les rues à la recherche d'un quelconque espoir.

Seul.

Il était seul dans cet espace qui devenait toujours plus suffocant au fil de chaque heure, chaque minute passées. Le temps s'était écoulé, lentement inexorable. Toutes ces heures passées, toutes identiques.

Chaque jour passé l'avait étouffé, toujours plus.

Jusqu'à ce qu'il craque.

Au milieu de cette même rue, il avait craqué. Il s'était d'abord recroquevillé sur lui même, avant de se mettre à gémir, à crier, à hurler. Ses cris déchiraient le silence. Il suppliait, espérant que quelqu'un, n'importe qui dans cette ville, l'entendrait. Que quelqu'un l'aiderait.

Mais personne ne l'entendit.

Dans sa tête, la même question revenait sans cesse :

« Comment les choses ont elles pu si mal tourner? »