Chapitre 13.

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Cela faisait désormais deux heures qu'Alice et Fred ne s'étaient pas vus. Ils se préparaient chacun de leur côté, Alice en compagnie de sa fille et de son témoin, Victor et Fred de ses deux fils et de Djibril, son témoin.
L'heure était venue pour eux de se rejoindre à l'église pour l'échange des consentements.
Les futurs époux sont entrés les premiers dans la salle accompagnés de leur témoin, Fred a savouré des yeux la beauté de sa compagne en longue robe blanche ornée de dentelle qu'elle avait mis tant de temps à choisir. Ils se sont installés au premier rang, devant le prêtre. Alice s'est assise à gauche de Fred et Victor et Djibril se sont assis à côté d'eux. Au deuxième rang, la famille proche des futurs mariés s'est installée, puis les invités à leur tour. Le prête commença :
- Vous allez vous engager l'un envers l'autre, est-ce librement et sans contrainte ?
- Oui répondirent Alice et Marquand.
- Vous allez vous promettre fidélité, est-ce pour toute votre vie ?
- Oui, pour toute notre vie.
Le prêtre invita alors les fiancés à se donner la main.
- Alice, veux-tu être ma femme ?
- Oui, je veux être ta femme. Et toi, Fred, veux-tu être mon mari ?
- Oui je le veux. Alice, je te reçois comme épouse et je me donne à toi pour t'aimer fidèlement tout au long de notre vie.
- Fred, je te reçois comme époux et je me donne à toi pour t'aimer fidèlement tout au long de notre vie.
- Seigneur, notre Dieu, toi qui as fait alliance avec nous par Jésus-Christ, bénis maintenant ces alliances et donne à Alice et Frédéric, qui les porteront à leur doigt, de se garder toujours une parfaite fidélité reprît le prêtre.
Alice et Fred s'échangèrent un regard rempli d'amour avant de s'échanger leurs alliances.
- Je te donne cette alliance, signe de notre amour et de notre fidélité affirma Alice.
- Je te donne cette alliance, signe de notre amour et de notre fidélité affirma Fred.
- Vous pouvez embrasser la mariée conclût le prêtre.
Fred s'empressa alors de lui donner ce baiser qu'elle avait tant attendu durant toutes ces paroles prononcées par le prêtre.
La cérémonie terminée, les mariés et les invités se rendirent à la salle des fêtes que les deux amoureux avaient longuement préparé quelques jours précédents celui-ci. En arrivant dans la salle, Alice et Fred montèrent sur la scène et remercièrent tous les invités pour leur présence.
Alice se tourna dos à la foule et lança le bouquet de roses blanches qui lui avait été soigneusement préparé. Elle chuchota à l'oreille de son mari :
- Je suis tellement heureuse d'être officiellement ta femme, il n'y a qu'au près de toi que je me sens bien, que je me sens moi, tu es mon ange gardien.
Suite à ces doux mots prononcés par sa femme, Fred la fit valser avant de lui chuchoter à l'oreille à son tour :
- Ça faisait si longtemps que je rêvais de ce moment, ça y est oui, tu es officiellement ma femme et moi ton mari. Tu fais de moi un homme heureux et un papa comblé, je t'aime éperdument Alice Marquand.
C'est sans un mot de plus, juste un petit regard, un regard transperçant d'amour que le couple s'embrassa longuement avant qu'une musique de valse fasse son apparition dans les enceintes de la salle. Tout le monde se mit alors à danser, Alice et Fred les premiers.
Après avoir dansé, c'était maintenant l'heure du vin d'honneur où le couple avait convié amis, famille et collègues. Tous vinrent saluer et féliciter le couple un par un pour leur union. Les enfants du couple étaient ravis, leurs parents étaient heureux, ils étaient souriant.
- Allez viens on va lui demander maintenant dit Paul à son frère.
- Ok mais je te dis que c'est moi lui répondît Maxime.
Les deux garnements coururent vers leur mère "maman, maman" criaient ils en chœur avant de se jeter dans les bras de cette dernière qui discutait avec des collègues.
- Doucement mes amours dit-elle à ses fils en les embrassant tous les deux sur la joue.
- Tu nous avais dit que tu nous dirais aujourd'hui lança Paul.
- Alors maman dit nous qui c'est ton amoureux entre nous deux rétorqua le cadet.
- Moi je me suis fait tout beau pour toi maman et puis moi je suis ton premier fils.
- Moi aussi maman...
Ils n'eurent pas le temps d'aller plus loin.
- Stop, stop dit la juge. Mon amoureux c'est papa dit-elle en regardant amoureusement son mari.
- Pffff c'est pas juste rétorqua Paul.
- Vraiment pas juste répéta Maxime.
- Allez oust, filez dit la juge en commençant à courir derrière eux sous le regard amusé des invités. Vous voyez monsieur Marquand que vous avez de la concurrence mais ne t'inquiètes pas c'est toi mon amoureux rajouta t-elle avant de l'embrasser.
- Mais j'espère bien madame Marquand lui répondit le commandant avant de l'embrasser.
Le repas se déroula ensuite dans la joie et la bonne humeur, tous étaient contents de se retrouver à table autour d'un bon repas délicieusement choisi par les mariés. Paul, Maxime et Alizée faisaient souvent des aller-retour entre la table de leurs parents et la leur. La petite Alizée s'était même endormie dans les bras de son papa. C'était maintenant l'heure du discours.
- Je crois que l'heure du discours est arrivée annonça le DJ depuis son micro.
- Tu y vas Alice ? Demanda Fred.
- Moi ? Rétorqua Alice.
- Oui toi lui répondit son mari.
La juge se leva après avoir embrassé son mari ainsi que sa fille.
- Ah cria le DJ, c'est la mariée qui commence !
Alice était émue, Fred s'en moqua gentiment il savait que sa femme n'était pas à l'aise quand il s'agissait de faire de long discours.
- Bon alors je me lance dit-elle d'une voix tremblante.
Elle regardait son mari droit dans les yeux.
- Fred mon chéri, nous nous sommes rencontrés il y a maintenant 5 ans en boîte de nuit, il n'y a pas plus glamour dit-elle, ce qui fait rire les invités éparpillés un peu partout dans la salle. Depuis ce jour nous ne nous sommes plus quittés, je sortais d'une relation difficile, j'élevais Paul seule et tu l'éduques aujourd'hui comme ton fils. Dès le début tu l'as considéré comme tel, je ne pouvais pas mieux espérer pour le père de mon fils. Nous sommes complémentaires autant dans le boulot que dans la vie privée, tu es mon collègue, mon meilleur ami, mon mari, tu es l'homme parfait même si des fois tu m'énerves, tu fais tout pour que je sois heureuse, tu me connais par cœur, tu m'as donné deux magnifiques enfants qui nous comblent de bonheur aujourd'hui. Alors oui, même si des fois tu es chiant, même si tu m'exaspères, je t'aime et je t'aimerais toute ma vie conclut la juge avant de se jeter dans les bras de celui qui était maintenant son mari. Je t'aime Frédéric Marquand dit la juge au creux de l'oreille de ce dernier avant de l'embrasser tendrement.
Après un tonnerre d'applaudissements Fred se lança à son tour.
- Alice, il y a 5 ans nous nous rencontrions, aujourd'hui nous avons 2 enfants plus ton fils que je considère comme le mien et nous sommes mariés. Je ne pouvais pas espérer une meilleure femme que toi, tu me combles de bonheur au quotidien, tu fais de moi un homme heureux. Je suis tombé sous ton charme dès la première fois que je t'ai vu, avec tes yeux d'un vert émeraude et ton regard transperçant, tu as conquis mon cœur. Aujourd'hui tu m'as dit oui, nous nous sommes dit oui, désormais tu es ma femme et moi ton mari, tu portes mon nom et ça, ça n'a pas de prix. J'ai su dès le premier jour que notre histoire serait unique, longue, profonde et je ne me suis pas trompé. Tu es la femme de mes rêves, de ma vie. Je t'aime un jour, je t'aime toujours Alice Marquand.
Il l'embrassa à son tour amoureusement et longuement.

FIN.

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