Chapitre 10.

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- Si cet enfant avait été de moi, il n'aurait pas été le petit Paul qu'il est. Alors même si son père n'est pas un saint, sa mère est la plus belle des mamans qu'il puisse exister au monde ajouta t-il amoureusement.
- Il aurait eu tes magnifiques yeux bleus. C'est vrai que sa maman est la plus belle dit-elle un énorme sourire aux lèvres. Bon on mange quoi ce midi mon Paulo ? Demanda la juge en prenant le petit dans ses bras tout en le couvrant de bisous.
Le commandant fût attendrit par la scène qui se déroulait sous ses yeux, il décrocha un sourire.
- Pourquoi tu me regardes comme ça ? Demanda t-elle surprise.
- J'aime beaucoup la complicité que tu as avec nos enfants dit-il en la rassurant.
- Ah oui ? Et qu'est ce que je fais de spécial ?
- Rien, tu es juste naturelle et ça, c'est magnifique.
- Toi aussi mon chéri j'adore ta relation avec nos enfants.
- Ah oui ?
- Bon alors on mange quoi ? Demanda la juge impatiente.
- Des pâtes carbonara, je sais que tu aimes ça et que les enfants en raffolent.
- C'est parfait mon chéri merci.
- De rien, ça me fait plaisir dit-il en souriant.
- Les enfants à table ! Maxime tu te dépêches de venir mettre la table s'il te plaît cria la juge. Maxime répéta t-elle.
Le petit arriva au deuxième appel car il savait qu'il ne fallait pas faire attendre sa mère.
- Et bien je vois que ça rentre enfin dans ta petite tête mon chéri lui dit sa mère tendrement. Enfin tu as compris qu'il ne fallait pas faire attendre maman mon chéri.
Le petit hocha la tête sans broncher et finit de mettre la table.
- Allez viens me faire un câlin.
Le petit courra vers sa mère lui faire un câlin.
- Merci mon chéri, pour la table dit-elle en l'embrassant. Allez files chercher ton frère et ta sœur.
Le petit s'empressa vers le salon chercher son frère et sa sœur.
- Maxime a quoi en ce moment Fred ? Demanda Alice à son mari.
- Il a quoi ? Répéta t-il incompréhensif.
- Il est beaucoup trop sage à mon goût...
- Ah bon tu trouves ?
- Tu ne trouves pas ?
- Bah ça lui arrive parfois d'être comme ça. Enfin je veux dire qu'il n'est pas tout le temps insupportable.
- Oui enfin bon, la plus part du temps il nous en fait voir de toutes les couleurs et en ce moment il... il est je ne sais pas dit-elle soucieuse.
- Oui c'est vrai.
- Donc soit il a fallait une énorme bêtise et il cherche à se faire pardonner soit je ne sais pas.
- Oui, c'est possible...
- Tu ne veux pas aller lui parler ?
- Oui, j'irais lui parler oui si tu veux...
- Merci je pense qu'à toi il parlera plus facilement.
Le repas se déroula dans encombre.
- Mon Maxou tu viens on va aller parler tout les deux affirma Fred à son fils.
Le petit regarda sa mère avec un regard interrogateur.
- Vas-y mon chéri lui dit-elle d'une voix rassurante.
- Dans ta chambre papa ?
- Si tu veux oui mon chéri, allez file canaille.
Fred se dirigea vers sa chambre où son fils l'attendait. Il ferma la porte derrière lui et prit le petit dans ses bras.
- Alors mon Maxou qu'est-ce qui se passe en ce moment mon Loulou ?
Maxime hésita.
- Tu peux tout me dire mon chéri, avec maman on a l'impression que tu es triste en ce moment.
- C'est maman le petit fondit en larmes dans les bras de son père.
- Oh non mon chéri ne pleure pas, qu'est-ce qu'il se passe avec maman ?
- Maman elle m'aime pas dit-il d'une voix triste. Elle aime que Paul et Alizée.
- Mais non Maxime pourquoi tu dis ça ?
- Elle me dispute tout le temps maman.
- Elle dispute aussi Paul le rassura le commandant.
- Mais pas Alizée...
- Elle est petite Alizée mon chéri, c'est normal et maman elle t'aime, elle vous aime tous pareil.
- C'est vrai ? Demanda le petit les yeux plein d'étoiles.
- Mais oui c'est vrai mon chéri, et si tu veux tu peux demander à maman que vous fassiez une activité tout les deux !
- Elle voudra ?
- Bien sûr oui confirma le père à son fils.
- Tu sais papa si en ce moment je suis sage c'est pour que maman elle m'aime plus confia le petit.
- Allez arrêtes de dire des bêtises et vas voir ta maman.
Maxime sauta du lit et courût dans les bras de sa mère.
- Doucement mon loulou dit Alice en prenant le petit dans ses bras.
Il s'allongea sur elle et l'embrassa sur la joue.
- Je t'aime maman dit la petite voix.
- Je t'aime aussi mon chéri dit-elle en le serrant fort contre elle. Je t'aimerai toute ma vie affirma t-elle comme ci elle avait écouté la conversation de son fils avec celle de son mari.

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