Chapitre 7.

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- On rentre ? Dit-elle en lui caressant le dos
- Oui, on rentre.
- J'ai bien envie d'un petit déjeuner sur les quais moi pas toi ? Affirma la juge avec un énorme sourire tout en se collant à son mari.
- Si, j'ai envie de profiter d'être avec toi, seuls, tous les deux, seulement tous les deux lui affirma t-il plus amoureusement que jamais.
- Seuls tous les deux ? Et nos pauvres enfants on les met à l'orphelinat ? Dit la juge en rigolant.
- Juste ce matin, on les confie à Victor ? On en a besoin tu le sais aussi bien que moi dit-il en la suppliant.
- Je te rappelle que nous sommes mardi matin et qu'ils sont à l'école... dit-elle en souriant en revanche pour ce soir pourquoi pas...
- C'est vrai où avais-je la tête dit-il en se tapant le front à l'aide de la paume de sa main. Alors pas de problème pour ce midi, et ce soir en passant affirma t-il en souriant.
- Tu pensais à quoi au juste ? Demanda t-elle en lui caressant le front à l'endroit où il venait de se taper.
- Je pensais à une balade dans Paris, comme on en avait l'habitude avant dit-il nostalgique.
- C'est vrai qu'avec les enfants, le boulot nous en faisons moins dit-elle triste mais Fred ?
- Oui, mais c'est un mal pour un bien. Ne sois pas triste Alice lui dit-il en lui remontant la tête à l'aide de son index. Qui a t-il ?
- Tu... tu regrettes nos enfants  ? Tu regrettes notre vie d'avant sans eux ? On avait du temps pour nous, pour notre couple lui dit-elle anxieuse.
- Non, je ne regrette absolument pas. Nos moments juste tous les deux me manquent oui, mais nos enfants c'est ce qui fait de moi un homme fière, un mari comblé lui affirma t-il en souriant.
- Moi aussi ça me manque mais quand je ne suis pas avec eux ils me manquent dit-elle nostalgique.
- C'est ça d'être parent, à moi aussi ils me manquent, tout le temps.
- Alors tu ne veux pas qu'on aille les chercher ? Au moins pour ce midi ? Et ce soir je suis toute à toi mon chéri.
- Si, ils me manquent depuis hier dit-il d'un ton triste.
- Tu leurs a manqué aussi. Mais ne soit pas triste mon amour le rassura t-elle.
- J'ai hâte de les revoir. Il est quelle heure ?
- Dix heures trente, on a encore le temps. On va faire les magasins ? Ça fait longtemps que mon mari ne m'as pas fait plaisir dit la juge.
- Très bien alors, on va faire les magasins pour madame.
- Si ça ne te fait pas plaisir dit le moi et je rentre directement dit la jeune femme pour taquiner son mari tout en se décollant de lui
- Ah si, c'est un programme qui me convient parfaitement dit-il en la rattrapant et en la collant de nouveau à lui.
- Je préfère ça dit Alice en souriant alors tu m'emmènes où ? Demanda la juge en l'embrassant.
- Ça dépend, où veux-tu aller ?
- Je ne sais pas, j'ai bien envie d'un bijoux dit Alice en faisant les yeux doux à son mari.
- Et bien on y va, je ne m'y connais pas en bijouterie, on va où tu veux céda alors Marquand.
- Ah bon ? Pourtant tu m'offrais de jolis bijoux au début de notre relation, maintenant tu te contentes juste de m'acheter des fleurs dit la juge toujours taquine et puis tu sais quoi ? Je t'attends ici, vas-y tout seul mon chéri je veux voir si tu a toujours bon goûts.
- Et je te laisse seule ?
- Oui, alors vas-y mon chéri ! Tu ne veux pas me laisser seule ?
- Non affirma le commandant déçu
- Alors on y va tout les deux mais je t'attends dehors, c'est toi qui choisi.
- Ok, je préfère ça.
- Et ne fais pas cette tête on dirait Maxime quand je lui refuse quelque chose.
- C'est pas mon fils pour rien rajouta t-il fière.
- Ah ça c'est sûr renchérît la juge, en plus de te ressembler physiquement il te ressemble aussi mentalement.
- On est mal barré c'est ça que tu veux dire ? Demanda t-il en rigolant.
- Je n'osais pas te le dire rigola t-elle aussi. Bon tu vas me l'acheter ce bijoux mon chéri ?
- Oui, j'y cours dit-il ironiquement.
- J'attends de voir ça dit-elle amoureusement.
- Par contre tu joues le jeu ma chérie, pas de tricherie ?
- Je t'attends dehors, je vais même aller voir dans la boutique pour enfant en face, il me faut des petites robes pour ma fille dit Alice toute sourire.
Leur chemin se séparèrent, l'un entra dans une bijouterie, l'autre était resté dehors du magasin à scruter les allées.
Fred avait pénétré la boutique, des étoiles dans les yeux. Il se dirigea vers une vitrine qui lui avait tapé dans l'œil et demanda conseil à un vendeur. Ce n'est que quelques minutes plus tard qu'il passa en caisse. Deux sacs à la main, l'un visible aux yeux de sa femme, l'autre très bien camouflé. Dans ce sac caché se trouvait une boîte, une toute petite boîte. Cette boîte renfermait une alliance totalement en argent, ornée de petit diamants et d'un gros diamant en son centre. Il avait plus que hâte que sa femme la voit, mais ce n'était pas le moment encore. Il allait rentrer et allait la cacher comme il se doit.
Alice sortit à son tour du magasin de vêtements, des sacs plein les mains.
- Je crois mon chéri que nos enfants sont habillés jusqu'à leur majorité dit la juge en lui  tendant les sacs pour qu'il les portent.
- Les enfants ça grandit ma chérie, je te l'apprends ? Rigola le commandant.
- Très drôle Fred ! Bon tu me les prends ces sacs ou je dois engager un valet dit la belle brune le plus sérieusement possible.
- Non, je les prends affirma Marquand en déchargeant sa femme.
- Bien. Sinon tu me le donnes ce petit bijou mon chéri ?
- En rentrant très chère répondît-il très sérieusement.
- Oh non Fred s'il te plaît dit Alice avec son regard auquel Fred ne pouvais point résister.
- Non Alice fit-il en détournant le regard. En rentrant affirma t-il sans chercher à négocier.
- S'il te plaît s'il te plaît dit elle en l'embrassant dans le cou.
- Oh Alice dit-il en rigolant en essayant de l'empêcher de lui faire des bisous dans le cou.
- Allez mon amour s'il te plaît dit-elle en continuant de l'embrasser.
- En rentrant mon amour affirma t-il en lui déposant un baiser dans le cou.
- Oh non Fred, tu n'es vraiment pas cool, pourtant tu ne peux rien me résister dit Alice d'une mine triste.
- Oui mais j'ai vraiment envie que tu le vois en rentrant, en plus nous sommes chargés. On rentre et je te promets que passé le pas de la porte, tu pourras l'ouvrir lui affirma t-il.
- Et bien on se pose à un café dit la juge souriante.

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