10- Fantasmes

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[Présence de lemon ! Si vous n'aimez pas ça, vous pouvez sauter le chapitre, ça n'impactera pas l'histoire. Pour les autres, je vous souhaite une bonne lecture !]

[PS: Tout le chapitre est du point de vue de Katsuki.]

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- Aaaaaaah~

Mon dos percuta violemment le mur du couloir de l'entrée, laissant sortir de mes lèvres un gémissement de douleur. Quand j'ouvris les yeux, que j'avais fermé à cause de l'impacte, je vis le regard intense de Kirishima posé sur mon corps en position de faiblesse. Je ne pouvais pas m'enfuir, les issues étant bloquées par ses bras musclés.

J'essayai de le repousser mais sans grand succès. Son corps se rapprochait du mien peu à peu, réduisant inexorablement l'espace entre nous. Ce fut quand ses lèvres percutèrent les miennes que je compris l'ampleur de ce qui était en train de se produire.

Il m'embrassait.
Kirishima m'embrassait.
L'homme que j'aime était en train de me rouler une galoche dans le couloir de ma maison en.... Me tripotant les fesses ?!

Effectivement, le rouge avait détaché ses mains du mur pour me les foutre sur mon parfait petit popotin. Et même si j'avais envie de continuer à mélanger nos salives parce que putain il embrasse comme un dieu, je me souviens que mes parents étaient présents dans le salon. Et je ne pense pas que ma mère soit ravie de me voir faire l'amour sur son paillasson.

Quand nous fûmes obligés de reprendre notre souffle pour rester dans ce bas monde, je lui fis signe d'arrêter pour que nous puissions aller dans un endroit phonétiquement isolé mais cet énergumène se mit à me mordiller le cou, me faisant pousser un gémissement aigu. Par un réflexe sortie de je ne sais où, je me couvris la bouche avec le dos de ma main pour étouffer les sons incontrôlés sortant de mon orifice buccal.

Mon autre main poussa son épaule pour l'éloigner, ce qui le fit reculer assez longtemps pour que je puisse me barrer en courant dans ma chambre.

Je l'entendis courir derrière moi en hurlant mon nom, ce qui me fit accélérer la cadence. Je vis enfin la porte de mon havre de tranquillité. Mais dès que j'en franchis le seuil et que j'effectuai un demi tour pour refermer la porte, un corps massif me bloqua l'entrée et me poussa sur mon lit. L'impact de mon être sur le matelas me fis rebondir légèrement et ma vue se retrouva à nouveau obstrué par un torse musclé.

Kirishima s'était positionné au dessus de moi, ses mains des deux côtés de ma tête et son genou posé sur mon entrejambe, ce qui me fit mordre la lèvre. Le rouge commença à masser ma partie inférieure et repris le baiser torride de tout à l'heure. Pour ne pas me montrer complètement soumis, faut pas pousser mamie dans les orties non plus, je passai mes bras autour de son coup pour accentuer le baiser. Ma langue cherchait la sienne, dans un ballet endiablé pour se dominer l'un l'autre, me faisant tourner la tête par manque d'oxygène dans les poumons.

Mon partenaire sembla surprit de la fougue dont je faisais preuve mais se reprit rapidement et passa une de ses mains sous mon T-shirt et me l'enleva d'un mouvement brusque, ce qui me fit échapper un petit cri de surprise et de colère en voyant le vêtement à demi déchiré finir à l'autre bout de la pièce.

Alors que j'allais injurer ses morts et ses vivants, 30 balles le truc tu l'as dans le cul, l'autre abrutie se mit à mordiller l'un de mes tétons en malaxant l'autre de ses doigts, me faisant taire sur le coup. Le gars savait s'y prendre et ses mains sur ma peau me faisait découvrir un panel d'émotions nouvelles. L'atmosphère devenait de plus en plus érotique et nos corps se réchauffaient en se frottant l'un contre l'autre. Kirishima, s'étant lassé de mes deux boutons de chair rosé, descendit lentement son visage, créant des suçons et morsures ça et là sur mon torse avant d'arriver à mon chibre tendu qui était bien voyant malgré mes deux couches de tissus.

Abruti ! [Kiribaku]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant