Je sens chaque cailloux qui passent sous les roues de l'engin, le chemin est accidenté dans la montagne mais les Mériens ne veulent pas être retardé par des futilités quitte à perdre de la marchandise. Je suis secouée dans tout les sens, mes jambes sont écrasées sous le poids de ma robe et de mon corps. Mais je reste consantrée sur les bruits environnants, les animaux, mes trois ennemis qui m'entoure de part et d'autre et le son inquiétant des branches qui craquent tout le long de notre route.
La cargaison que les Terriens on offerts au Mériens est constitué au total de 3 chars remplies de céréales, les 10 meilleurs chevaux et une charette où les bijoux sont entassés autour de moi, je passe bien sûr les tissus ainsi que les peaux de bêtes et les armes. Au tant dire que nous étions plus que chargé et notre avancé en était ralenti ce qui déplaisait grandement au chef.
Cela fais depuis maintenant 3 h que nous sommes partie . La nuit est tombé depuis bien longtemps et je sens que les montures sont fatigués notre rythme à encore ralentit, au moment où j'allais le faire remarquer j'entends un Mériens donner l'ordre de s'arrêter enfin c'est ce que je suppose puisque je ne comprends rien à cause de son accent.
Quelques instants plus tard je suis tirée hors de La calèche par des bras puissants, qui me transporte quelques mètres jusqu'à me poser tel un objet sur de l'herbe:
- On installe le camp ici et toi tu restes là et T'as pas intérêt à essayer de fuir.
Je pense que c'est l'un des deux subordonnée, sont accent est très marquée et j'ai beaucoup de mal à le comprendre.
Très vite un camp est installé, je sens la chaleur d'un feu et j'entends le bruit d'outils qui m'indique la construction d'un abris. Plus tard dans la soirée je suis transféré dans une tente, ne me demandé pas des détails je ne vois rien. On m'apporte de quoi manger et boire puis un des cerbères c'est chargé de me surveiller pour la nuit de manière à ce que le chef puisse dormir. Autant vous dire que j'ai passé une très mauvaise nuit.
Au matin, je suis réveillée sans ménagement. On m'a immédiatement remise dans la charette telle un vulgaire sac à patate avec en supplément une blague de très mauvais goût :
- Fait attention faudrait pas casser le nouveau jouet de la tribu, on va leur dire quoi sinon. Je reconnais cette voie c'est celles du gars qui m'a balancé au pied de Léon lors de la sélection.
J'ai vraiment envie de la lui faire boucler mais je ne suis vraiment pas en position de le faire avec cette robe et tout les bijoux, je pourrais à peine lever la jambe alors je prends mon mal en patience comme on dit.
Le voyage continue nous aurons bientôt finit de passer les montagnes et après ce cape il ne nous restera que deux jours pour atteindre la tribu principal des Meriens. Son emplacement est encore inconnue des Terriens mais on pense en avoir une petite idée.
Après trois jours de voyage nous sommes enfin sortir des montagnes et nous nous sommes arrêtés à un point d'eau.
J'ai vraiment une grosse envie de me laver, alors je tente ma chance et demande une autorisation. Je descends de la charrette et me dirigeants à l'aide des son de marteau, j'arrive jusqu'au chef, je suis derrière lui et il n'a pas l'aire de m'avoir entendu alors je tente quelque chose en pose ma main sur son épaule.C'est alors que je suis projeté en arrière le dos plaqué contre le sol son visage à quelque centimètres de moi, si proche que je peux entendre sa respiration, je sens une légère pression sur mon coup, c'est un couteau :
- Ne refait plus jamais ça si tu tiens à la vie. Il est très sérieux et le fait qu'il le dise avec cette accent le rends encore plus menaçant.
- Je ne vous aurez pas fait peur si vous étiez plus vigilant. Je dis ça l'air détachées mais au fond de moi je sens la menace.
La pression qu'il exerce sur mon cou est devenu plus forte et j'ai senti qu'il m'a entaillé la peau car j'ai une étrange sensation de chaleur à l'endroit où sa l'âme est posé, je peux sentir du sang perler le long de mon cou.
Je ne bronche pas, plus aucun son ne sort de ma bouche il s'attend sûrement à se que je me soumette face à lui mais je n'en ferais rien. Finalement, au bout de quelques minutes interminable il retire son couteau et s'écarte, je ne m'interdit pas un soupir de soulagement discret, j'ai cru que j'allais y passer:
- Tu me voulais quoi ? C'est avec une voix grave qu'il me crache ces mots.
- Me laver, j'en ai marre d'être sale sa va bientôt faire une semaine et j'ai beau ne pas être une princesse j'aime quand même un minimum la propreté.
- Nielle et Fuuta ne serons pas là avant la nuit et l'eau sera trop froide se soir. Tu ne pourra pas non plus demain parce que nous partirons au premier rayon du soleil. Donc tu vas devoir te satisfaire de ton état actuelle.
- Je crois qu'on m'as mal compris, je ne compte pas faire un jour de plus de voyage comme ça. Alors soit tu m'accompagne soit j'y vais seul à tes risques et périls. Tu iras expliquer à ta tribu pourquoi le don n'est jamais arrivé.
Je sais bien qu'il est contrarié pas besoin de le voir pour le savoir je viens de remettre son statut de dirigeants en question mais je ne compte pas rebrousser chemin.
Je l'entend grogner avant de poser son marteau:
- Si tu t'éloigne de moi à plus de cinq mètres je te casse les jambes.
- Bien ressu.
----- Ellipse du trajet ----
Nous arrivons à un cour d'eau après une demi heure de marche, j'entends des oiseaux battre des ailes à notre arrivé, je me surprends à rire en pensant que c'est parce qu'il ont du voir la brute qui m'accompagne. C'est d'ailleurs lui qui me coupe dans ma réflexion quelques secondes plus tard:
- on est arrivé, dépêche toi de faire tes affaires.
Je ne prend même pas la peine de lui répondre et j'entreprends la tâche de me déshabiller, se qui n'est pas une mince à faire. En temps normal avec les yeux ouvert j'ai des difficultés mais fermé c'est totalement impossible, je me rappelle encore de l'apparence de la robe et je me résigne à arrêter de me battre avec le tissu:
- Un problème ?
- Je n'arrive pas à enlever ma robe.
- Et donc? Dit-il l'air incrédule.
- J'aurais besoin d'aide. Je sens mes joues rosir sous la gêne.
- C'est le comble, tu me prends pour ton esclave.
- C'est juste l'affaire de quelques minutes s'il vous plaît, je ne vous demande pas non plus un effort surhumain à moins que vous ne soyez gêné à se point par le vue d'un corps de femme. Je termine ma phrase dans un ricanement.
- Absolument m'en pas !
J'ai senti qu'il était vexé mais apparemment mon stratagème avait fonctionné puisqu'il vint pour m'aider.
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La suite au prochaine épisode
Et oui je trouve se chapitre un peu long donc je le coupe mais puisque c'est mon histoire je fais se que je veux :-P
Au moment le plus intéressant en plus !!!
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Dernière chance pour l'humanite
RomanceJe le sais depuis mes 10 ans, je serai la prochaine, ils vont venir me chercher mais je suis prête: ma mère, mon frère et mon père sont mort par leurs faute et je compte bien me venger d'eux! je suis Aine le prochain don au Mériens, je connais le...