Chapitre 8 : Ils arrivent

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Gaïto me tenait toujours par le poigné m'empêchant de m'éloigner de lui bien que ce ne fut pas du tout mon intention ; si j'avais eu un moment de recule c'était sous l'effet de la surprise . Il m'avait embrassé quelques secondes plus tôt et malgré le fait que ce baiser ait été si soudain et imprévu, j'avais réussi à en  apprécier toutes les caresses. Ce baiser n'avait rien avoir avec celui qu'il m'avait volé environ une semaine plutôt, donné par nécessité ;  non ! Celui là était rempli d'une certaine affection et d'une autre chose qui me serait difficile de qualifier .

En ces moments, mon coeur refusait de battre normalement , s'emballant et cognant avec tant de hargne qu'on aurait dit qu'il essayait de sortir de ma cage thoraxique et de se faire la malle ; j'étais toute retournée d'émotions , l'instant d'une minute je me donna le droit de croire que gaïto pouvait peut-être ressentir pour moi les même sentiments que moi je ressentais pour lui . Cependant , mon cerveau quant a lui refusait que je me laisse avoir par ce rapprochement inespèré . Il me fournissait des tas de raisons qui l'expliquerait ; et chacune d'elle me ramenait à la même conclusion , " gaïto ne m'aimait surement pas ".

Gaïto m'avait demandé de rester avec lui ; était-ce parce qu'il m'aimait ? Était-ce une façon pour lui de me remercier pour m'être si bien occupée de lui ? Mais cela voudrait dire qu'il avait deviné mes sentiments et qu'il m'avait perçé a jour . Toutes ces questions, ces réflexions couraient à l'intérieur de ma tête comme si , elle participait à une course de vitesse . La voix de celui qui me faisant tant penser me sorti de mon tourbillon neuronal.

- Gaïto : Sady ,je...je suis désolé si...je..t'ai...enfin excuse-moi ; mais je t'en pris ne t'en va pas . Me dit il d'une voix désolée et presque suppliante . Je ne su quoi répondre sur le moment mais je me reprise rapidement pour lui annoncer que je resterais avec lui . En effet je n'avais aucune envie de rester loin de lui même , au contraire j'aurais donné beaucoup pour ne jamais devoir le quitter ; certes il y avait une voix à l'intérieur de moi qui me disait que je ne devais pas m'attacher à lui , que je devais rester le plus loin possible , mais je ne comptais absolument pas  y prêter attention car le fait est que pour ne pas m'en attacher il était bien trop tard . J'étais amoureuse ; c'était une évidence et je n'en doutais plus une seule seconde .

- Gaïto: Ça te dérangerais de dormir ici avec moi , je veux dire dans cette chambre ? Tu voix je ne me sens toujours pas très bien et je serais plus rassuré si tu est là . Débrouilla t-il en esquissant une quinte de toux ,avec un ton faussement malade et détaché.

Dormir , ici avec lui , dans sa chambre ?

Possible ? Non , non et non ! Il en était hors de questions , je ne devais pas .

J'avais déjà décidé de dormir dans cette maison pour surveiller l'État de santé de gaïto car il était tout seul mais , j'avais prévu m'installer dans le canapé du salon ou encore ailleurs mais pas dans sa chambre . Non et non !.

J'exprima alors  mon refus face à cette proposition au garçon en face de moi. Alors que je lui tournait les talons pour aller me chercher un endroit ou dormir , gaïto se rapprocha de moi par l'arrière et me fit prisonnière de ses bras en m'enlaçant délicatement mais assez fort pour que je ne puisse pas me défaire de cette étrainte . Il me chuchauta à l'oreille de sa voix si mélodieuse :<< Reste-là ! >>; avant de feindre un malaise et de prétendre perdre mconnaissance . Il fit tout d'abord chancellé ses jambes puis tomba en avant de façon à ce que je le rattrape . Mais j'avais compris son petit manège qui me faisait doucement rigolé ; dommage pour lui sa tentative échoua vu que je le laissa tomber lourdement par terre . le petit cris de surprise mêlé à une léger douleur qu'il poussa m'arrachèrent malgré moi quelques éclats de rire .

J'étais cruelle .

Il se redressa doucement mais resta assis sur le sol en se caressant machinalement le front comme pour essayer de me faire comprendre qu'il avait mal .

- Gaïto : Aie , regarde ! maintenant je suis encore plus malade qu'avant ; tu vas devoir continuée à t'occuper de moi pendant encore très très longtemps . Me dit-il avec un air enfantin et un petit sourire espiègle .

- Moi: Ah non ! tu es tombé tout seul et en plus tu vas très bien . Répliquais-je toujours aussi amusé par la tournure de événements .

Gaïto me fixait d'un regard taquin qui fit disparaître aussitôt mon petit air satisfait . Il me lança immédiatement : << Alors je me vengerais >> . A peine avait-il terminé sa phrase qu'il tira d'un coup assez sec mais contrôlé sur mon bras et je me retrouvais à présent entre ses bras ;   le visage contre son torse . Je ne pu m'empêcher de rougir à ce contact ; gaïto me serrait extrêmement fort et même si je l'avais voulu " je ne le voulais pas du tout "  je n'aurai pas pu me soustraire de ses bras . Nous étions resté tous deux coucher sur le sol froid de sa chambre et nous avions fini par nous endormir ainsi , puisant dans le corps de l'autre la chaleur nécessaire a son bien être .

Le lendemain je m'étais réveillée avant gaïto un peu gênée par les souvenir de la nuit passé mais je n'avais aucun regret , je ne voulais pas dormir avec lui pour qu'il ne me prêne pas pour une de ces filles frivole et pour honorer l'éducation que j'avais reçu. Mais j'étais juste heureuse et toutes ces appréhensions s'étaient envolé pendant tout le temps que j'avais passé dans ses bras . Je ne savais toujours pas si il m'aimait ou pas , ni comment ça se passera quand il se réveillera . Avait-il fait tout ça à cause de la maladie ? Je n'en savais rien .

Je pensais toujours quand un coup de file de mon frère vînt m'interrompre.

- Moi: Allô , bonjour kay alors quoi de neuf , pourquoi tu m'appelle si tôt ?

- Kay: Bonjour soeurette ! Désolé je te réveille sûrement mais il faut que tu rentre vite .

- Moi: Mais pourquoi ? Lui demandais assez inquiète . Qu'est ce qui pouvait nécéssité si vite mon retour à la maison alors qu'il m'avait autorisé à passer trois jours chez neiko .

-kay: Les parents rentre bientôt et mioumi aussi . Enfin maman rentre ce après midi , comme mioumi et papa après demain ; il ont décidé de revenir plus tôt pour préparer ton MIGASHI . Alors dépêche toi de rentrer .  Déversa t-il d'une traite . Je lui promis d'arriver à la maison dans pas plus d'une heure puis il raccrocha en me demandant de passer le bonjour à neiko .

Je ne voulu pas réveiller le bel endormi alors je lui écrit un mot pour lui expliquer . Je fini de ranger mes affaires et avant de partir je lui déposa un affectueux baiser sur le front puis je partis . On aurai dit deux amants qui devaient se quitter pour ne plus jamais se revoir .

Note de l'auteur :

Bah , voilà un nouveau chapitre un peu en retard je dirais . Excusé l'absence d'images . Je n'en ai pas trouvé pour illustrer . Le prochain chapitre sera un peu moins détaillé c'est-à-dire que le temps va passer beaucoup plus vite dans l'histoire pour me permettre de publier un chapitre spécial Noël . Merci et à plus , bisou😘

SadyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant