Dio x Bébé Lecteur

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Dio (SDC) x bébé lecteur

Cet homme n'avait aucune pitié. Aucune. Et ne portait d'amour pour personne. Il résidait précisément au Caire, en Égypte, là où il avait établi en premier lieu sa domination d'où il gouverne d'une main de fer. Toute résistance était inutile. Lorsqu'il faisait nuit, les habitants priaient pour ne pas être ses prochaines proies. Chaque nuit, au moins une demeure de la capitale égyptienne serait dépouillée de toute vie laissant le jour, en son sein, des cadavres en décomposition.

Une nuit, Dio avait enfin choisit son prochain repas. De son regard prédateur, il cibla une petite maison délabrée et avec son sourire carnassier, il s'envola tel une fusée vers cette dernière. Il défonça la porte d'entrée et se mit à table. À peine entré, il visa l'homme âgé d'une trentaine d'années devant lui qui venait de d'apercevoir de se qui se passait et implanta ses doigts dans son cou. Ni une, ni deux, la mort s'ensuivit. Dio remarqua la présence d'une femme venant à peine d'entrer dans le salon pour contempler son défunt mari et fit son autre festin de minuit. Sautant dessus pour ne lui laisser aucune chance, il but ensuite son sang. Une fois terminé, il alla vérifier les autres pièces pour vérifier qu'il ne manque personne à son tableau de chasse et dans l'une d'elles... se cachait un bébé.

Il était déposé dans un beau berceau et il était sûrement des résidents. Il était sage et silencieux et Dio l'avait remarqué. Il désigna du bout de son doigt son cou, prêt à absorber son sang.

Mais une chose étrange se produisit.

Au lieu d'être effrayé, l'enfant prit son doigt de sa petite main joyeusement et souriant. Dio était étonné de son geste et demanda sans espoir de réponse :

-"Pourquoi n'as-tu pas peur de moi comme les autres ?"

Le bébé ne faisait que rire à sa question et continua à jouer avec son index. Dio enroula alors ses mains autour du bébé et le souleva près de sa poitrine avec ses couvertures autour de ce dernier. L'enfant attrapa une de ses mèches pendantes blondes sous le regard de Dio et somnola. L'enfant s'endormit lentement dans les bras du vampire et ce dernier le regarda attentivement.

Sans un mot, Dio transporta le nourrisson dans des couvertures à son sombre manoir et plusieurs regards critiques vinrent se poser sur lui. C'est alors que Enyaba, son bras-droit, arriva et demanda :

-"Bon retour Dio-sama, j'espère que votre repas s'est bien passé.

-Oui, c'est le cas." Répondit Dio ne prêtant pas vraiment d'attention à la vieille dame.

Enyaba remarqua le colis endormi dans les bras de son maître et l'interrogea :

-"Si je puis me permettre Dio-sama, qu'avez-vous dans vos bras ?

-Il s'agit de l'enfant des victimes dont je me suis nourris. Il restera avec moi à présent. Répondit-il une nouvelle fois.

-Dio-sama, je ne pense pas que cela vous sera bénéfique si je puis me permettre. Plus vous le côtoierez, plus il vous rendra faible. Il serait plus judicieux de vous débarrasser de lui tout de suite. Continua la vieille femme.

-C'est hors de question ! Ma décision est irrévocable !, cria Dio. De plus, je souhaite que l'on m'apporte un berceau et un biberon avec du lait.

À la suite de cette discussion, Dio monta l'escalier qui menait à ses appartements. Il entra et s'installa avec le bébé sur le lit de sa chambre.
Il prit la parole :

-"Bon, pour l'instant, je vais commencer par te donner un nom... Que dirais-tu de... (T/n) ? "

Vous vous tortilliez dans ses bras en signe d'approbation.

-" Très bien, dans ce cas, ce sera (T/n)!" déclare Dio.

Soudain, on toqua à la porte et Dio donna l'autorisation d'entrer. C'était en réalité Enyaba qui venait apporter le biberon et le berceau pour son maître. Après avoir accompli sa tâche, elle sortit de la pièce. Dio mit la tétine du biberon aux lèvres du nourrisson et le laissa boire le liquide blanc. Quelques gouttelettes tentèrent de fuir votre bouche pour être ensuite bloquées par le long doigt de Dio. Il remit les fines particules de calcium dans votre antre buccale et les avala. Cependant, quelques instants passèrent et le sommeil vous gagna enfin. Vos paupières furent de plus en plus lourdes pour finir fermées. Dio prit alors la décision de coucher dans votre nouveau lit et prononça les mots :

-"Fais de beaux rêves (T/n). Merci de m'avoir donné une nouvelle fois la chance d'aimer."

One shots sur Dio (mais pas uniquement) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant