Bon dieu que j'aime ta silhouette filigrane, se détachant du décor sombre et morne.
Autour de toi flottent des couleurs intensément transcendantes, la chose que l'on nomme aura n'est autre que ce qui caresse mon être. J'ose imaginer le timbre chaleureux de ta voix, rompant la monotonie du quai. Songer à ce qu'il pourrait advenir d'une rencontre que j'idéalise. Je me permets de crée un moment utopique, sans la moindre once de remord je n'ai de cesse de le ressasser. Je m'oblige à sonder chaque infinité de mes pensées.
Alors permets moi de douter, d'une quelconque réciprocité, lorsque tu ne quittes des yeux ton ouvrage seulement pour observer l'arrivée du wagon de tête. Diable, il serait sottise d'affirmer que je suis incapable de ne plus nourrir une profonde admiration en ta réflection, que laisse en moi ta personne.
J'ai le don de détruire ce que je chéris, pourtant l'irrésistible désir de t'aimer repousse en moi mes craintes les plus intimes. Parmi l'encre de mon âme se dresse une multitude de reflets, se mélangeant, se confondant en une masse indescriptible. Ainsi je deviens un amas de contradictions, juvéniles et naïves. Je te demande pardon.
Pardi je ne suis qu'une présence anodine parmi le flot continue de ta vie. Et Dieu sait à quel point je souhaiterais en devenir le point central.
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𝒫𝒶𝓅𝑒𝓇 𝑀𝒶𝓃
FanfictionSon bras s'élance, l'avion s'envole, si loin, si haut, traversant avec nonchalance la voix ferrée. Il chute aux pieds du jeune homme, son buste se penche et sa main agrippe tendrement l'avion de papier. - À ta place, j'aurais ajouté quelques d...