Tel séducteur compulsif, pris dans ton euphorie
Au diable le dieu qui te fit fi de l'aguicheur
Tout un essaim de mots à la frontière de ta folie
Vers toi je m'avance, en prêcheur pécheurUne pièce de théâtre, ou chorégraphie des mots
Quoique tu auras, quoi que je t'absalonne
Tel regard d'Osiris, qui masserait le sexe d'Éros
Étalon en cheval de Troie, pour BabyloneCar en effleurant ta peau, sur algèbre d'Einstein
Figé derrière ton devant, apostat du sexe
Je serai tel voleur, devant un bijou de Bezestein
Apportant la dernière pétale de nudisexeQui du désamour au désaveu, pour pareil grief
Aura lu dans ton regard, lui le dyslexique
Écriture de ta cambrure, jadis exhibée à Crieff
"Je viens, je viens", orgasme cataleptiqueMes dents entre le lobe, à une oreille je susurre
Ton con je heurte, que ma lèvre tu mords
À te fesser je me livre, me pervertir dans l'usure
Du peu de l'odeur de la nuit sur ton corpsLe plaisir à son Zénith, tes cheveux je feuillette
Halte cavalière ! dès lors chevauchez-moi
Survoler un mythe ? Autant celui de la levrette
Ma femme fontaine, j'ai encore soif de toiUne cavalcade de hanches, qui secoue tes reins
De toi reçut l'ordre, d'ourder au désordre
La choséité de mon ithyphalle, puisqu'à dessein
Ton stéatopyge popotin, vais-je distordreAyant égoutté la pluie pour avoir gouté à l'effroi
De ce monde ayant pour ciel ta poitrine
Serpente la langue dans une bouche où déchoit
Un océan d'orgasme où je suis fugurine‹ Calocéphale au Sexe ›
by Keven©Kevlar
‹Si par nature, l'homme est une bête de sexe : j'ai toujours eu des animaux de compagnie›
Mae West
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Odes Défendues
PoetryHommage au corps féminin, archétype de l'érotisme - dans une littérature qui désormais, a sa place dans nos bibliothèques - véritable invitation à l'amour du désir, dont l'apogée n'a point de Mont ; Initiation à un désir de l'amour, dont la plongée...