Fin

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                Quand je me réveillai, tout était noir, je ne voyais rien. J'avais sûrement un bandeau sur les yeux. Soudain, j'entendis une voix frêle mais qui m'était familière.

« Papa... ? »

Ryu ! C'était Ryu !

« Ryu tu es là ? demandai-je.

- Papa... J'ai peur... Je ne vois rien...dit-il.

- Ne t'inquiète pas on va trouver une solution, essayai-je de le rassurer. »

A ce moment-là, j'essayai de bouger mais je constatai que des chaines étaient attachées aux quatre membres de mon corps. Je ne savais si j'étais couché ou debout mais je sentais que j'étais posé sur ou contre quelque chose. Soudain, j'entendi qu'une porte. Le bruit provenait d'en face. Des pas résonnèrent dans toute la pièce. La pièce devait sûrement être grande avec peu de meubles.

« Jamais je n'aurais cru que le mari du prince serait un ancien habitant de Niflheim. »

Je ne dis rien mais je sentais que la personne caressait doucement mon tatouage sur mon poignet.

« Et je n'aurais aussi jamais pensé qu'ils auraient adopté ce petit enfant, ajouta l'agresseur. »

J'entendis Ryu pleurer discrètement. Sans que je vois, je savais qu'il fallait que je l'empêche de le toucher.

« Laisse-le, il n'a rien à voir avec Niflheim. Qu'est-ce que tu veux ? commençai-je à m'énerver.

- C'est simple mon beau, le roi et le prince. S'ils viennent que tous les deux, je les tuerai et je pourrai enfin être à la tête de ce royaume. Mais avant, je veux bien jouer avec toi, dit-il en enlevant enfin mon bandeau. »

Malheureusement, l'agresseur portait un cape et je ne pouvais pas voir sa tête. Au fond, une personne portait également une cape mais restait immobile. Et enfin, ce que je vis devant moi, mon fils. Mon fils couvert de bleu, un bandeau sur les yeux. La haine commençait à prendre totalement possession de mon corps. Alors que je m'énervais, la personne au fond enleva le bandeau de Ryu. L'enfant me regarda, cherchant quelque chose dans mon regard quelque chose pour le rassurer.

« Lâche l'enfant, il n'a rien à voir avec ta recherche de pouvoir !

- Tu rigoles j'espère ? Que je sache c'est ton fils et le fils du prince. Donc il doit tout autant être exécuté. »

Je savais que j'entrais la tête la première dans son piège mais je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir toute ma haine contre cet homme. Je commençai à m'agiter voulant le tuer mais j'avais oublié que j'étais enchaîné. L'agresseur discret me mit un coup de genoux dans le ventre histoire de ma calmer et de me faire taire.

« T'es agité dis-moi. Serait-ce parce que tu es enchaîné ou parce que tu sais que ton fils va mourir très prochainement ? »

Affaibli par le coup que je venais de me prendre, je ne rétorquai rien. La tête baissée, ma fierté en pris un coup. Les deux agresseurs nous laissèrent enfin seuls car soi-disant ils avaient des petits trucs à gérer. Quand on était sûrs qu'ils étaient partis, Ryu m'appela :

« Papa... Ca va... ? »

Je relevai la tête et vis son regard inquiet, peureux.

« On va trouver une solution ne t'inquiète pas, lui répondis-je en lui souriant. »

En son tour, mon enfant sourit. Soudain, je sentis le retour de la douleur du coup que j'avais eu juste avant. Il y était vraiment pas allé de main morte. Je regardai ma main et essayai de faire apparaître mon pistolet, mais en vain. Apparemment, ces chaînes empêchaient à la magie d'agir. Idée bête, j'essayai de tirer sur les fameuses chaînes mais elles étaient bien trop solides pour qu'un simple homme comme moi les casse. Pendant que je me battais avec le fer qui me retenait prisonnier, j'entendis une petite voix que je connaissais :

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