deux

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Dès que je t'ai vu assis sur ce banc du parc, je savais ce que je considérais comme de la beauté.

La beauté c'est quand les choses sont conformes. Exactement comme ils sont censés être, sans même essayer.

Tu  étais assise avec les deux jambes recroquevillées contre ta poitrine,  et la tête enterré dans une sorte de livre. Roman, carnet de voyage,  croquis ou ordinateur portable. Je n'en avais aucune idée.

Tes cheveux tombaient sur ton visage et sur tes épaules, te protégeant du monde extérieur.

« Prendre une photo de la plus belle chose que l'on trouvera. »

Et ça m'a frappé, je devais te prendre en photo.

Je  faisais les cent pas dans le parc pendant près de cinq minutes,  essayant de trouver le courage de te demander de poser pour une photo.

Penserais-tu que je suis un harceleur?

Tes mouvements me firent sursauter de mes pensées, et je me rendis compte que tu t'apprêtais à partir.

Je ne pouvais pas laisser cela se produire, pas sans une photo.

Je couru jusqu'au banc et tapa sur ton épaule.

Tu me regardas, tes grands yeux bruns m'invitant à plonger dedans.

Je me suis raclé la gorge et me suis préparé mentalement à être rabaisser.

- Je sais que cela va te paraître bizarre, mais, puis-je prendre rapidement une photo de toi?

snapshot / ashton irwin (version française)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant