Le lendemain fut similaire à la veille. Une matinée à la plage avec Gwen, mon cousin et mon frère, sauf que ce matin là les trois avaient la bêtise et s'amusaient à me jeter des poignées pleines de sable doré alors que je m'allongeais sur le sable. Nous courions, rigolions, jouions.
Je l'aperçu en milieu de matinée, assis sur le grand bunkers qui couronnait la dune. Seul la forme de ses vêtements était reconnaissable mais je savais que c'était lui.Après avoir mangé, je m'allongea un moment, mes écouteurs plantés dans mes oreilles j'échangeais des messages avec Liam.
Moi : mais après c'est pas grave si on ne passe pas l'après-midi ensemble je comprends que tu veilles voir d'autres potes à toi ahah.
Je ne le pensais pas mais je ne voulais vraiment pas le bloquer.
Lui : non j'ai vraiment envie de passer mon aprèm' avec toi ! Tu veux faire quoi ?
Nous debatîmes un long moment car aucun de nous deux ne voulait imposer quelque chose à l'autre mais ce devint une prise de tête et voyant qu'il ne lâcherait pas l'affaire je proposai de repartir à la plage. Il approuva mon idée et nous nous rejoignîmes pour partir.
Tous les deux sur nos skates nous partîmes en direction de la plage tout sourire. Je me sentais à l'aise avec ce garçon. Ce garçon mignon, plein de vie et de culture, gentil et beau.Nous nous allongeâmes dans le sable et reprîmes nos discussions. Nous étions plus taquins que la veille mais nous ne touchions jamais. Rien ne trahirais notre attirance sauf nos discussions fluide.
Le vent soufflait, plus frais qu'habituellement. Liam prévoyant avait un sweat-shirt alors que je me retrouvais en t-shirt.
"Tu veux mon sweat ?"
Je failli dire oui, mais je refusai en le remerciant. Nous rentrâmes donc plus tôt à cause du froid que nous avions dessus.
"Je te jure que ma planche avance pas !" Me plaignais-je.
Nous échangeâmes nos skates tout en souriant. Le sien roulait effectivement beaucoup mieux. Je finis le chemin avec sa planche sous le bras pendant qu'il avait la mienne.
"On va se changer et on se rejoint au club ?"
J'acquiesçai et m'exécutai. Assis côte à côte nous parlâmes de sujets variés jusqu'à ce qu'il annonce.
« Mes parents ne sont pas là ce soir, je mange au kebab, tu veux manger avec moi ? »
J'acquiesçai encore tout en envoyant un message à mes grands parents. Par je ne sais plus quelle manière nous nous sommes tous retrouvés pour manger ce soir là que ce soit Ada, Thomas, Damien, Gwen ou mon frère nous étions tous là sauf Yelena.Après avoir tous récupéré nos repas respectifs nous nous asseyâmes au club une nouvelle fois pour manger. Ada s'assit à côté de moi, ce que je trouvais étrange car pendant la fin d'après-midi elle n'avait pas arrêté de me rabâcher l'histoire Liam. Lorsque ce dernier arriva il lança un drôle de regard pleins de sous entendus a Ada ce qui me fit sourire. Finalement, elle lui céda sa place tout sourire. L'enceinte connectée diffusait des musiques que nous choisissions à tour de rôle.
Ce fut le soir où je fis connaissance avec Thomas, un garçon qui paraissait froid mais qui au final était d'une gentillesse peu croyable.
Côte à côte, Liam et moi étions tendues. Nous mangeâmes sans se toucher, nous ne parlions que légèrement entre nous mais les conversations autour de la table fusaient.Nous débarrassâmes et les discussions se concentrèrent sur notre groupe de 4 : Ada, Thomas, Liam et moi. Et plus la nuit plongée plus les rapprochements avançaient des deux côtés.
Tout commença par des bras, des épaules qui se frôlent naturellement. Ce qui provoquait déjà en moi des vagues de bonheurs. En suivant de ça, nos jambes commencèrent à se toucher. L'expression « se faire du pied » prenait tout son sens.
Liam avait les bras croisés sur la table et de sa main droite qui passait derrière son coude gauche il me caressait le coude droit. C'est une attention si légère que personne ne la remarqua et nous fîmes comme si il ne se passait rien tout ce temps. Tout se faisait naturellement.
La nuit tombait et le froid aussi, je rompis alors ces discrètes caresses pour enfiler une veste en jean et lorsque je repris ma place il reprit délicatement ses « papouilles ». Je passai alors ma main gauche sur mon bras droit pour à mon tour caresser son bras doucement.
Il me pris la main. De sa main droite qui caressait mon coude il attrape la mienne qui était sur son bras et la posa sous la sienne sur la table en bois. Nous restâmes un moment dans cette position faisant mine de rien, continuant de parler avec les autres qui eux aussi avançaient de leur côté.
Liam passa son bras libre derrière mon épaule sans bouger la main qui tenait la mienne. Je me blotti contre lui tout naturellement toujours sans aucun commentaire. Nous étions juste là ensemble. D'un côté tous les deux, de l'autre avec Ada et Thomas. Nous étions la frontière.
Je me souviens de Thomas qui demandait des chansons à Liam, ce dernier ne bougeait pas, ne faisait aucun mouvement de recul lorsque son téléphone était allumé, comme si une confiance régnait déjà. Je me souviens de Ada, le sourire au lèvre quand Thomas l'embrassa la première fois. Je me souviens du bonheur qui se dégageait de notre groupe. Les autres partaient, revenaient. Nous ne faisions pas attention.
Je me souviens pas de ce que m'a dit Liam ou de ce dont nous étions en train de parler lorsqu'il m'embrassa la joue. Je me souviens simplement m'être retourné pour lui rendre son baiser et lui avoir baiser la joue. Puis je restai là, face à lui, à quelque millimètres de sa peau. Il tournait rapidement mais très doucement son visage vers le mien. Et dans un élan commun, nos lèvres se lièrent un court instants, puis un autre.
J'ai légèrement écarté mon visage pour sourire et repartir comme si de rien n'était à nos conversations. Sans plus de gêne, je me blottis plus encore contre Liam qui me tenait toujours.
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Éphémérité
Novela JuvenilNous connaissons tous des histoires d'amour d'été totalement tirée par les cheveux. C'est ce qui fait l'imaginaire commun, la vision de l'amour parfait que tout le monde a. Et si je vous disais que j'ai vécu ça ? Que j'ai vécu un rêve éveillé penda...