Camélia et La vengeance D'une vie

Une enquête sans fond

Le soleil se couche sur la ville, et la population reprend leurs activités nocturnes. Les travailleurs de la nuit commencent leurs boulots, malheureusement certaines personnes travaillent nuit et jour pour gagner leur vie ou veiller à la sécurité des habitants. C'est le cas du père d'Atalante, un homme brave et des valeurs de justices qui lui collent à la peau. Tout les jours pour faire honneur à la famille de sa femme, ils mènent des enquêtes plus dur les une que les autres. Cependant se soir, pour la première fois, depuis que sa propre fille l'assiste dans ses tâches chaque soirées au détriment de sa vie d'adolescente, lui demande un service. Atalante s'avance dans le grand bureau de son père avec une feuille de papier et dit : « Papa, j'aimerais te demander quelques choses...je sais que tu es occupé mais c'est pour une amie et c'est très important, est-ce que tu pourrais me donner accès aux caméras de surveillances dans cette zones s'il te plait... » en montrant la feuille . Le père d'Atalante, regarde sa fille d'un air dubitatif, et laisse un silence pesant s'installer dans la pièce et prend la feuille la feuille que lui tient sa fille. Il faut savoir que le Capitaine Foéré n'est pas le genre d'homme à rendre des service sans bonne raison, c'est alors en croisant les bras qu'il attend une argumentation supplémentaire de sa fille pour comprendre la raison de cette demande. Atalante connaît son père, et ses valeurs, alors elle décide d'être honnête sur la situation sans trahir le plan de son amie : « Bon papa, tout le monde sait qu'Eléo c'est échappée, mais personne ne sait où elle se trouve. Mais il se peut que tout à l'heure sa propre sœur l'ait percuté sans y prêté plus d'attention. Pour son bien et celui de la population je te demande de me donner l'autorisation d'inspecter la zone de surveillance inscrite sur ce papier. ». Son père se lève de son bureau lentement et se place devant la fenêtre de la pièce, observant les dernière lueurs du Soleil. Il réfléchit, d'un côté il n'a pas le temps de faire cette inspection et puis se ne sont que des suppositions et de l'autre cela permettrait peut-être de mettre la main sur cette bande de voyou sans scrupule.

Partagé, il décide après de longues minutes de réflexion intense de faire confiance à sa fille, dans toute son existence elle ne lui avait jamais mentir, jamais faillit à son travail... Il se retourne vers sa fille et dit avec un ton sérieux : « Atalante, approche. Je vais te donner les codes d'accès avec la plus grande confiance que j'ai en toi, aides ton amie, aides la population si tu peux, fais de ton mieux comme toujours. Mais... ce service est exceptionnel ne prends pas comme habitude de me demander ce genre de chose. Tu peux utiliser un ordinateur de libre dans le bureau d'à côté », il lui tend une pochette noir et rajoute : « Tiens les codes, ne t'a vise pas à les perdre sinon ça va mal aller. Bonne chance ma fille. ». Elle remercie son père et sors de son bureau, elle ne s'attendait pas à cette réaction si positive. Elle marche vers le bureau à côté et s'installe sur l'ordinateur et commence ses recherches sur les zones à quadrillées.

Une heure auparavant, d'autres personnes étaient tout aussi occupés, « Les Exterminateurs » étaient en pleine réunion d'urgence. Eléo était en train d'expliquer à son équipe ce qu'il s'est passé ce midi avec un énervement pesant pour ses collègues. Tous était au centre de cette immense pièce qu'est leur QG autour de la petite table basse, assis sur chacun un fauteuil. Clara se lève de son fauteuil et marche pour réfléchir, soudain elle s'arrête et dit :

-    « Eléo, le problème n'est pas que tu es percuté ta sœur et qu'il y a une possibilité qu'elle t'est reconnue, le vrai problème c'est qu'elle a su que tu étais en ville... »

-    « Tu as raison, Clara, le vrai problème c'est que si cette peste est allé le raconter à la police, on pourra facilement me retrouver s'il fouille zone par zone où je suis passée... »

-    « A moins que tu sois passé par tout les chemins possibles pour aller en banlieue. » dit Clara.

-    « Expliques. » dit Kobi interessé.

-    « Eh bien, le problème c'est le système de surveillance de la ville qui est vraiment très performant si bien qu'il y en a aussi bien sur les grandes avenues que dans les ruelles. Et il ne faut pas être un génie et surtout pas longtemps pour savoir les chemins qu'Eléo a emprunté... » répond Clara

-    « A moins que j'apparaisse sur toutes les sorties possible vers les banlieues... » dit Eléo en comprenant la réflexion de Clara

-    « Donc si je comprends bien Clara tu vas trafiquer les caméras de la ville avec tes pouvoirs ? » demande Hank

-    « Pas trafiquer Hank, pirater... Mais oui c'est ça. » dit elle en se levant.

-    « Espérons juste qu'ils n'aient pas eu le temps de faire les recoupement avant... » rajoute Kobi

-    « C'est vrai, pas con, mais personnellement, je ne pense qu'ils en aient eu le temps, et puis je te rappelle que notre chère Camélia a cour donc le temps qu'elle fasse ses suppositions et qu'elle aille raconter à la police, le Soleil sera déjà couché. » dit Clara en s'avançant vers un bureau sur un des côtés de la pièce.

-    « Bon allez Clara, mets toi au boulot, parce que moi j'ai pas envie de changer d'endroit... » dit Hank

Toute l'équipe acquiesce, Clara s'installe sur le bureau, elle joint ses mains et ferme les yeux, une lueur verte jaillit, son regard se fixe sur la lueur, elle respire et chuchote : « Connexion ». Un écran vert fluorescent avec des touches de différentes couleurs, personne ne peut comprendre ce qu'il se passe à cet instant à part ceux qui partagent le même pouvoir. Durant plusieurs minutes, Clara se concentre sur son travail, le reste du groupe concentré sur ce qu'elle fait attend impatiemment la suite. La lueur verte s'arrête d'un coup et Clara s'affale sur la chaise et expire, tous sous pression demande sans tact : « ALORS ?! ». Clara se retourne de sa chaise et hoche la tête avec un sourire de satisfaction. Eléo la regarde dans les yeux et la remercie. A partir de maintenant, Eléo sera vue sur toutes les caméras de surveillances possibles et inimaginables à toutes les heures, toutes les minutes, toutes les secondes.

Le temps est la chose la plus précieuse que l'on est mais que l'on sous-estime beaucoup trop, il aurait suffit d'une heure et « Les Exterminateurs » ne seraient plus une menace pour personne. Malheureusement, pour Atalante ces quatre heures passé devant cette écran d'ordinateur à scruter chaque caméras n'a servie à rien, elle aurait pu y rester toute la nuit mais heureusement aux bout de quatre heures elle a compris que les caméras de surveillance avaient été modifié, et il était trop tard pour faire appel à un spécialiste. Une bonne idée d'enquête mais réfléchie trop tard.