Mâle dominant - Aokaga

Chapitre 8

- Bonjour toi.

- Bonjour toi. Répondit l'américain.

Apparemment tous deux s'étaient levé du mauvais pied, accoudé au bar, buvant leurs boissons respectives.

- C'est mignon. Lança le bleu

- De quoi ?

-Tu as de la mousse sur ta lèvre supérieure.

- Tu n'aurais pas pu le dire plus discrètement. Rétorqua Kagami gêné. C'est où ? ajouta -t-il en pointant sa lèvre supérieure.

- Ici.

Aomine s'approcha de Taïga et avec un mouchoir épongea le contour de sa bouche. Il avait bien son idée à lui pour retirer cette crème provocatrice mais le monde autour l'en empêchait. Pas qu'il se préoccupait du regard des autres salariés mais actuellement les deux hommes se trouvaient dans les locaux de Teiko. Daiki et Kagami présentaient aujourd'hui leurs maquettes de la collection.

- Je valide l'avancée des projets. Confirma Akashi. Cependant, où en est le test des textiles ?

- Ils arrivent demain. Selon Momoi, ils devraient être livrés à Black Panther aux alentours de 10 heures. Nous serons sur place dès leur arrivée et commencerons l'inventaire des matériaux et ajouterons les dernières modifications. Énonça le bleuté.

- Avez- vous commencé à réfléchir pour l'événement d'ouverture ? Avez-vous repéré des lieux ? les mannequins ?

- J'avoue que nous n'y avons pas encore réfléchi. Nous venons à peine de finir les modèles de la collection. Après avoir validé les tissus, on enverra les premiers modèles en fabrication. Et enfin après ça, on pourra fixer une date pour le lancement et chercher des mannequins. Ajouta Kagami.

-Akashi, tu pourrais pas trouver les mannequins ? Tu en as plein ici ! Rétorqua Aomine.

- Daiki, fais attention au ton que tu emploies avec moi maintenant, nous ne sommes plus au lycée. Tu as accepté ce travail alors tu l'assumes jusqu'au bout. Ta flemmardise te tuera un jour, creuses-toi les méninges. Tu as beaucoup travaillé pour en arriver là mais rien n'est encore acquis.

Kagami était perdu face à la discussion des deux hommes. De ce qu'il avait pu comprendre, Mr. Akashi et Daiki étaient amis au lycée mais alors le patron de Teiko devait connaître kise ? Il tenta d'imaginer les deux hommes d'affaires au lycée et ne put retenir un rire étouffé.

Après ce long entretien et quelques réprimandes, les deux associés se rendaient manger car l'heure du déjeuner était passée depuis un long moment et la fatigue se faisait ressentir.

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- Mais Ao, puisque je te dis que le filet blanc est plus beau que le noir.

- Mais non, je t'assure le filet noir est bien mieux ! Allez s'il-te-plaît.

- Non, non, non. N'essaye pas de m'amadouer avec tes yeux de chien battus. J'ai déjà cédé à tes caprices pour le tissu uni plutôt que celui avec un effet côtelé.

- Kagami, il va bien falloir avouer que ce tissu était vraiment laid.

- Quoi ? mais c'est toi qui es laid.

Ne jamais faire une réflexion sur le physique d'Aomine. Celui-ci ayant un ego surdimensionné, ne tolérait jamais un tel affront.

- Et on est repartis. Affirma Momoi.

Voilà bien deux heures depuis l'arrivée des tissus que les deux géants se crêpaient le chignon tels deux enfants pour la dernière assiette de frites à la cantine. Ils protestaient chacune des décisions de l'autre. Ils vinrent enfin à bout des sélections de matériaux et purent envoyer leur rapport à l'industrie de fabrication pour commencer la confection des premiers exemplaires.