Les scores étaient serrés et le match arrivait bientôt à sa fin. Tous deux étaient épuisés mais ne relâchaient pas le rythme décidé à gagner. Kagami finit par s'écrouler par terre. La victoire était pour le bleu mais celui-ci n'était pas moins fatigué.
- Fuck... Ao pourquoi t'as arrêté de jouer ! t'as largement le niveau et un basket tellement unique.
- Ce basket m'a coûté beaucoup trop. J'étais concentré sur moi et mes performances sans voir les problèmes du monde.
- Mais tu n'étais qu'un lycéen ! Quels problèmes avais-tu à supporter à cet âge ? Aux Etats-Unis, c'est l'âge où tu réalises tout ce dont tu as envie, où tu vis au jour le jour. Pas au Japon ? je sais bien que vous êtes assez stricte à l'école mais-
- Ce n'est pas les cours qui m'ont fait arrêter. De toute façon, je n'ai jamais étais très scolaire haha. S'exclama-t-il tout en se grattant l'arrière de la tête. Je préférais dormir sur le toit et faire du basket ! Le seul « cours » que je ne loupais pas, je me donnais à fond jusqu'en deuxième année du lycée.
- Deuxième année de lycée ?
- Je crois que chez vous ça correspond au 12th grade.
- Ah d'accord je vois mieux. C'est une année importante puisque vous avez une sorte de concours.
- Oui, c'est vrai mais vu que j'ai arrêté le basket, j'ai pu me concentrer à fond sur le cours et j'ai fini par réussir mon concours pour entrer à l'université. Bon rentrons, on va attraper froid.
Sur le chemin du retour , le rouge entama la conversation.
- Dis Ao, est ce que tu as peur du regard des autres ?
- oui j'imagine, un peu comme tout le monde je pense. Pourquoi ? Répondit Daiki intrigué par cette question.
- Parce que je me suis fait la réflexion que souvent on s'empêche de faire de nombreuses choses parce qu'on a peur de l'échec. Mais pas forcément par rapport à nous même mais parce qu'on craint le regard des autres si on échoue. On craint constamment de les décevoir et ça nous empêche de tenter.
- Et si j'échoue ? et si mes proches étaient déçus de moi ? si le regard qu'ils me portent devient différent ? C'est des questions effrayantes qu'on se pose tous je pense. L'important c'est de réussir à se détacher de ce genre d'idées reçues et d'accomplir les choses qui nous tiennent à cœur. Je pense qu'à partir du moment où l'on aime quelque chose, on doit tout faire pour se donner les moyens d'accomplir ce que l'on veut et se battre pour ce que l'on aime. J'en ai pris conscience dernièrement. Mais forcément c'est plus facile à dire qu'à faire.
- Si tu pouvais faire une chose en étant certain de réussir, qu'est ce que tu ferais ?
- Je ne sais pas vraiment. Au fond, il le savait, il en rêvait et comptait se battre pour y arriver. Et toi ?
- Pleins de choses, mais je pense que d'abord je créerais un projet avec mon entreprise pour arrêter la discrimination des gens choisissant une orientation sexuelle différente.
- Alors fonce si ça te tient à coeur, je te soutiendrais. Si c'est pas indiscret, pourquoi ? tu te sens concerné ? l'interrogea-t-il de sa voix monotone.
- Si je te dis que je suis gay, tu me regarderas différemment ?
- Je m'en fous. Je suis pansexuel donc honnêtement tu peux être ce que tu veux, ça me regarde pas tant que t'es bien dans ta peau.
- Merci. souffla-t-il soulager. Tes yeux brillent.
- C'est peut-être la lune ou toi qui c'est ?
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Mâle dominant - Aokaga
Fiksi PenggemarQue faire quand deux businessman redoutables caractérisés par leur côté félin s'affrontent dans une société sans pitié où tous les coups sont permis ? Et surtout s'ils sont amenés à collaborer. Aokaga Keur keur