La colle de la Colle
Les portes se refermèrent dans un bruit tonitruant. Les grincements des engrenages et le claquement final des deux battants résonnèrent dans tout le Bloc, plus sinistres que jamais. Quatre valeureux Blocards étaient restés piégés du mauvais côté, livrés à eux-mêmes au cœur d’un Labyrinthe peuplé de monstres assoiffés de sang. Le cerveau de Newt, second du chef, n’arrivait pas à traiter les images que lui renvoyaient ses propres yeux. Il retournait encore et encore l’instant où Thomas, le nouveau bleu, s’était jeté dans l'espace rapetissant entre les portes, encourageant de ce fait Violet, l'unique fille du Bloc, à le suivre.
Maintenant, Newt était seul. Pas physiquement mais, dans sa tête, le blond avait l’impression de couler, comme une pierre lancée par-dessus bord, et de lutter pour ne pas se laisser submerger par la puissance de son affliction.
Son chef était entre la vie et la mort, blessé et inconscient, quelque part derrière ces murs. Un de ses plus proches amis, Minho, le maton des coureurs, avait des éraflures sur les bras et le visage et l’air au bord de la crise de nerfs. Le nouveau avait été pris d'une pulsion suicidaire, et puis il y avait Violet.
Lorsque la jeune fille s’était élancée, Newt avait tenté en vain de la retenir. Les portes s’étaient refermées sur sa silhouette svelte, et il s’était vu plonger dans l’obscurité.
Le blond s’en voulait, il s’en voulait tellement de ne pas avoir été capable de tenir le bleu (qu’il avait commencé à apprécier) en dehors de tout ça.
Il s’en voulait de n’avoir jamais eu le courage de révéler à la Blocarde qui hantait ses rêves et ses pensées sans relâche la flamme qui brûlait en lui, qui se consumait littéralement de bonheur et d’affection à l’égard de la jeune fille. Maintenant il était sans doute trop tard.
Personne n’avait survécu une nuit dans le Labyrinthe.
Newt aurait voulu pouvoir pleurer, se laisser aller, évacuer toute cette frustration qui menaçait de le faire craquer ne serait-ce que quelques instants. Mais il ne pouvait pas, il n’avait pas le droit. Du coin de l'œil, le blond aperçut un Blocard essuyer discrètement une larme et entendit un autre renifler bruyamment. Un à un, les adolescents se détournèrent des murs, l’air maussade et le regard terne, et rejoignirent le réfectoire. Certains envoyèrent un regard compatissant à Newt, d’autres lui donnèrent une tape amicale sur l’épaule ou lui adressèrent une parole encourageante.
Même s’il avait voulu les suivre, le second ne l’aurait pas pu. Ses pieds étaient ancrés dans le sol et ses yeux hypnotisés par les portes, comme si par la seule force de sa volonté, il avait pu les rouvrir. Il en vint même à se maudire silencieusement de ne pas avoir eu la force nécessaire de suivre ses amis. Pourquoi ? Parce que ce labyrinthe mortel exerçait sur lui une attraction malsaine et le terrifiait tout autant.
Depuis qu’il avait sauté, Newt ne voyait plus le Labyrinthe de la même façon. C’était impossible pour lui d’envisager de remettre ne serait-ce qu’un orteil en dehors du Bloc. La douleur du passée, en particulier celle d’un souvenir qu’on préférerait oublier, est sans doute la douleur la plus difficile à surmonter. Encore plus dure que de savoir la Blocarde qu’il aimait à la folie du mauvais côté des portes.
« – Viens, dit une petite voix, le sortant de son engourdissement. Ça sert à rien de rester planter là.
Newt hocha la tête, la gorge trop nouée pour répondre. Il n’avait pas remarqué que Chuck était aussi choqué que lui. Le garçon eut un peu honte de se faire réconforter par le plus jeune de tous ces tocards, mais il le suivit tout de même jusqu’au réfectoire.
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Imagines/OS/Préférences ~ Newt & Violet ~ Ton Super-héros Vole. Le Mien Boite.
FanfictionSalut à toi, salamandre en herbe !! 🦎 ["ou alors Minho en herbe ou encore Thomas en herbe, mais c'est moins classe"] *pousse un soupir désespéré* "Freddie, s'il te plaît, on avait dit pas d'apparition publique..." ["Rôh la la, c'est bon, je dis...